l'arboriculture fruitière
Brochure :Les grands secteurs de l' Agriculture algérienne
Édité par le Gouvernement Général
Revu et augmenté par les soins de l'office Algérien d'Action Économique et Touristique
OFALAC - 40 rue d'Isly - Alger
anc.Imp.V.Heintz
document adressé par Jean Soler
sur site le 20-11-2003

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-------L'heureuse harmonisation de la vocation fruitière de l'Algérie, qui découle de son climat, de ses possibilités d'irrigation et du développement de la consommation des fruits tant en Algérie que sur les marchés extérieurs, conduisent l'Algérie à planter 2.000 à 3.000 ha. de vergers par an. Ils viennent s'ajouter aux quelque 260.000 ha. qui existaient en 1950 et dont la production était alors évaluée à près de 8 millions de quintaux, dont 2 1/2 pour l'exportation.
-------OFALAC : La production fruitière algérienne est très spécialisée, cela tient aussi bien aux conditions de climat qu'aux débouchés. Quatre espèces groupent à elles seules 90 % des surfaces et des rendements : ce sont l'olivier, les agrumes, le figuier et le dattier.
-------L'olivier est pour les 2/3 entre les mains des agriculteurs musulmans. Le recensement de 1950 donne 10 millions 1/2 d'oliviers, dont 9 millions en rapport, ce qui représente près de 150.000 ha. exploités. C'est la Kabylie qui groupe la grosse masse des oliviers algériens avec près de la moitié des arbres recensés, mais c'est le département d'Oran (Saint-Denis-du-Sig, notamment) qui fournit la plus large part des olives de conserve. La production moyenne est estimée à 125.000 tonnes de fruits, dont 10.000 tonnes d'olives de conserve.
Les agrumes occupaient une surface de 170 ha. en 1830. Elle est passée à 4.000 ha. en 1913 ; 30.000 en 1952. Les plantations commerciales prospèrent dans la zone située à moins de 50 km. du littoral et aux altitudes inférieures à 400 mètres.

 

-------L'oranger couvre 20.000 ha. Les variétés les plus estimées sont : les " Navel " qui ouvrent la saison, puis les " Portugaises ", auxquelles succèdent les " Washington sanguine ". Le mandarinier vient en seconde place avec 5.000 ha., suivi de près par le " Clémentinier " : 3.000 ha. Ce dernier, d'origine algérienne, donne un fruit qui réunit beauté et qualité. Le citronnier est relativement peu cultivé, puisqu'il ne couvre qu'un millier d'hectares, tandis que le Pomélo ne dépasse guère 300. L'agrumiculture algérienne se signale par son dynamisme, ses progrès culturaux et la qualité de ses produits qui atteignent près de 3 millions de quintaux.
-------Le figuier est cultivé de la côte jusqu'aux oasis sahariennes, mais la partie la plus importante des 70 000 ha. de figueraies algériennes se trouve en Kabylie, seule région exportatrice. À quelques exceptions près, c'est une production strictement cantonnée en milieux musulmans. Elle fait vivre un nombre considérable de petits agriculteurs.
-------Le palmier-dattier se rencontre surtout dans les régions basses ou peu élevées du Sahara septentrional et central. Dans le Sud Algérien, on évalue à 6 millions le nombre des dattiers, dont un peu plus de 5 millions en production. Répartis sur 50.000 ha. d'oasis et concentrés en milieux musulmans, ces arbres produisent annuellement 1 million de quintaux de dattes, dont 1/5 de dattes fines " Deglet-Nour " (Doigt de lumière) pour lesquelles l'Algérie est le premier pays producteur et exportateur du monde.( En 1954...et aujourd'hui?)