Alger, ses alentours : Birkadem
PRISON D'ENFANTS
A la colonie pénitentiaire de Birkadem
Pour la préservation et le relèvement de l'enfance coupable

Deux articles à la suite : Echo d'Alger des 2 et 3-2-1934 - Transmis par Francis Rambert

Prison d'enfants ? Non. Le terme est impropre ; les deux mots accolés furlent et font frémir. Il. ne peut pas y avoir de prison pour des enfants, car l'enfant ne doit pas aller en prison. Et après une longue visite, très minutieuse, à la colonie pénitentiaire de Birkadem, nous dirons plutôt que cet établissement, dans l'esprit de ceux qui l'ont créé et de celui qui le dirige actuellement, est surtout un sanatorium pour la préservation et le relèvement de l'enfance, non pas coupable, mais de l'enfance qui a fauté. A cause de qui ? A cause de quoi ? La réponse est grave et les responsabilités bien lourdes.

Pour aller à la colonie
CEUX QUI Y VONT ET Y RESTENT

Beaucoup de nos lecteurs, comme nous-mêmes d'ailleurs — bien que notre jeunesse ait été émaillée d'incidents parfois répréhensibles — n'ont jamais eu l'occasion de séjourner à la colonie pénitentiaire. Coquet et vaste établissement, ceinturé de murs tout blancs, Pas trop hauts, à l'aspect souriant le tout entouré d'un petit domaine, vignes et jardins, avec pavillon et dépendances, juché sur l'une des collines qui domine, sur la gauche, l'accueillante agglomération de Birkadem, à 10 kilomètres d'Alger. Rien d'une prison, d'une maison de détention, même pour enfants. La visite vaut le voyage.

Nous l'avons fait hier, profitant d'une matinée tièdement ensoleillée et incitant à la promenade.
(suite dans l'article.)

sur site février 2019

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A la colonie pénitentiaire de Birkadem


A la colonie pénitentiaire de Birkadem