Casbah : le nom des rues

--------Mais voyons de quelles appellations furent désignées, avant et après la conquête, les rues d'El-Djezaïr.
--------Tout d'abord, déconcertés par l'enchevêtrement que présentaient les voies étroites de l'ancienne cité, les nouveaux occupants de 1830 s'aidèrent pour s'y diriger de traits de peinture tracés sur les murs d'un certain nombre d'entr'elles.
--------Telle couleur renouvelée à travers ce labyrinthe conduisait au Service de l'Intendance, telle autre à celui des Finances, ainsi pour chaque Administration civile ou militaire. Il advint, par suite de ce procédé, que plusieurs couleurs se trouvèrent superposées en maintes ruelles. Le hasard fit de la sorte, en l'une d'elles, se rencontrer les couleurs nationales. Cette voie devint depuis la Rue des Trois-Couleurs.
--------Mais ce n'était là qu'un expédient. On prit bientôt le parti de donner à chacune d'elles une dénomination particulière, les anciennes désignations arabes étant tout à fait incompréhensibles pour les vainqueurs. Et ce fut certes là - nous le redisons - une chose très regrettable, car les rues d'Alger perdirent de ce fait, de très pittoresques dénominations, variant, â chaque tournant et dues à certaines particularités, certains édifices, certains souvenirs.
--------Un grand nombre de rues reçurent, à cette époque, des noms d'animaux, qui n'étaient autres que ceux portés par les gabares de la flotte de 1830 (Alger fut alors,à ce propos, plaisamment dénommée: la Ville des bêtes).
--------Les autres rues reçurent des noms empruntés à la Mythologie, à l'Histoire, à la Géographie. Quelques uns, aux annales de la Cité, parmi lesquelles on puisa plus spécialement et plus sagement, il y a environ 25 ans.
--------Voici d'ailleurs, par ordre alphabétique, avec les primitives appellations arabes, les premiers noms donnés, au lendemain de l'occupation, aux rues et places de l'ancien Alger et à celles créées peu après dans les faubourgs (Ce fut M. Filhon, ingénieur, frère du Président du Tribunal supérieur, qui baptisa les rues d'Alger. En méme temps que l 'aattribution des noms aux rues, eut lieu le numérotage des maisons, lequel se fit par portes, de telle sorte que des immeubles avaient jusqu'à sept numéros.). D'après les tables du général Pellet et de Berbrugger, d'après, aussi, d'autres travaux documentaires.

sur site le 5-05-2005

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Quelques noms de rues amènent vers les cartes postales correspondantes. Cliquez sur le nom rouge, souligné..
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--------Rue des Abderames : Zenkat Sidi Mohammed Ech-Cherif (rue Sidi Mohammed Ech-Cherif (Saint personnage du XVI è).
--------Rue des Abencerages : Akbet Djordja (la Montée du Géorgien); Djamé ben Rékissa (Mosquée ben Rekissa).
--------Rue de l'Aigle : Zenkat et-Haoua (rue de l'Impuissance) (Il y avait, en cette rue, un asile pour les Turcs impotents. Kiosque du Ministre de la Marine.); Djama Chakthoum (Mosquée Chakhtoum).
--------Rue Albuquerque : Meimoun (rue Meimoun).
--------Rue d'Alexandrie : Aïn-el-Adjadjel (Fontaine des Veuves); Derb el-Kossaïr (la rue Basse).
--------Amirauté : Keutchk oukil el-Hadj ( Kiosque du Ministre de la marine).
--------Rampe de l'Amirauté : Marsa (le Port).
--------Rue Alkermimouth : Zenkat Keurb Mimoun (les ruines de Mimoun). Rue d'Amfreville (voir à Damfreville).
--------Rue d'Ammon : Zenkat Soumsoum (rue de la ville de Soumsoum).
--------Rue Annibal : Ain el-Mzaouka (la Fontaine décorée); Fourn el-Djamal (Moulin des Chameaux).
--------Rue de l'Antilope (détruite) : Souk ed-Djedid (le Nouveau Marché); Souké Essemen (le Marché au Beurre) (Cette rue était voisine de la rue Juba).
--------Impasse du Café des Arabes (détruite), sans nom arabe (Entre les rues Savignac et Jénina).
----- Impasse de l'Arc : Kahoua el-Kebira (le Grand Café) ; Ka-essour (le Pied dn. Rampait) (Cette rue, que sa forme particulière fit dènommer rue de l'Arc, et qui est le dernier specimen des rues du Vieil Alger descendant vers le port, telles les primitives rues Bosa, de la Flèche, du Laurier, aboutissait à l'ancien 'rempart formant le front de mer de la cité.).
--------Rue de l'Atlas : Houanet Ezzeyyan (les Boutiques des Décorateurs).
--------Impasse Azara (de la porte d'Azoun. Longeait le rempart jusqu'à la caserne Médée où était logée la cavalerie. Près de la porte se trouvait le souk des Palefreniers.) (détruite) Kahouat el-Azara (Café des Palefreniers); Zenkat el-Sbahihia (rue des Spahis).
--------Impasse E1-Azel (Voisine aussi de la porte d'Azoun. Longeait le rempart sur .l'emplacement de l'actuelle rue Littré. On y faisait le commerce du miel. Fut par corruption dénommée sue de la Selle) (détruite); Fondouk et-Azel (l'hôtel du Miel).
--------Rue Bab-Azoun : Souk es-Semarin (le Souk des Maréchaux-Ferrants); Homat Bab-Azoun (Quartier de la Porte d'Azoun); Rahbah (le Marché aux Grains) ( Sur l'emplacement du bazar .Alger-Luxe..); Souk el-Seffarin (le Souk des Chaudronniers); Fondouk el-Azara (le Fondouck des Palefreniers); Souk el-Dekir (le Souk de l'Acier); Souk el-Kerratine (le Souk des Tourneurs) (Sur l'emplacement des .Deux Magots" où fut la caserne turque des Tourneurs. En face se trouvait la Mosquée Khédeur Pacha, rue Scipion.; Djama Khedeur-Pacha (la Mosquée de Khedeur-Pacha); Djama 4 Maadjazin (la Mosquée des Paresseux); Souk el-Kébir (le Grand Souk).
--------Rue Bab-el-Oued : Hamat : Bab-el-Oued (Quartier de la Porte du Ruisseau) (Le ruisseau M'kacel (des Lavoirs), dénommé aussi El Kerich.); Oued-el-Kerich (le Ruisseau Kerich), nom du ruisseau précité; Dar en-Nhas (la Maison du Cuivre), la Fonderie (Le souvenir de cet établissement militaire turc est rappelé par la rue de ce nom); Ain-ech-Châra (la Fontaine de la Grand'Rue) ( Près de N, D. des Victoires, où la chaussée se trouvait jadis plus large.); Souk ed-Djama ech-Chemaïn (Souk de la Mosquée des Marchands de Bougie) (Près de la rue Mahon, côté Est.); Djami. ben Khemkha (mosquée ben Khemkha) ou bien Djama dar el-Qadi (Mosquée de la Maison du Cadi) (Dans le voisinage de la précédente et près de l'ancien prétoire du cadi Maléki.); Djama Ben-Negro (la Mosquée Ben-Negro) ou bien M'ta Settina Mériem (Maison de Notre-Dame-Marie) (Nom d'une musulmane, près de la rue Sidi-Ferruch.); Dar-Sultan (la Maison du Sultan), Jénina ( Près de la Régence.).
--------Impasse Bacri : Dar-Ben-Zakheut (la Maison Ben-Zakheut) (Dans la rue Socgemah. Ben Zakheut, surnom de Bacri. Pour la maison voir Hôtel du Premier Président.).
--------Rue de Balbek : Ed-Diouan (le Divan) ; Souk ed-Djedid (le Nouveau Souk); Zenkat-el-Achiyat (la rue aux Rubans); Seba Laouyat (les Sept Tournants) (Balbeck, ancienne ville de Syrie aux ruines remarquables. Cette voie allait de la rue Sainte à la rue du Divan. Supprimée.).
--------Impasse des Baléares : Souk ez-Zit (le Marché â l'Huile) (Aboutissait au fondouk de l'Huile, dans l'actuelle rue Palmyre.).
--------Rue de la Baleine : Zenkat el-Mezouar (rue du Mezouar) (Près de la caserne de la Casbah. Le Mezouar, chargé de la police des filles de joie, résidait dans le passé. près de la Jénina, en l'actuelle rue Mahon. En 1817, quand le dey Ali s'installa à la Casbah, le Mezouar suivit le souverain et habita près de la forteresse.); Haouïnat, el-Ghariba (les Boutiques Isolées); Djama Ben Zedik (Mosquée Ben Zedik).
--------Rue de la Banque, au bas de la Rue de la Marine. Souvenir de la primitive Banque de l'Algérie, installée de 1851 à 1865, en un bâtiment dénommé, "Pavillon Lemercier", voisin de la caserne de ce nom. La nouvelle banque, fut sur le Boulevard de la République, jusqu'en 1915, époque à laquelle s'inaugura, Boulevard Carnot, un autre hôtel que doubla bientôt un quatrième établissement au Quartier d'Isly.
--------Rue Barberousse (En cette rue fut, quelques années après la Conquête, transférée la prison civile, située rue Salluste ou rue du Vinaigre (voir ce dernier nom). Cette prison fut à partir de 1852, en un bâtiment nouveau édifié près de la Casbah, que le populaire désigna comme l'antérieur, du nom de Barberousse.) : Sidi-Ramdan (Mosquée Sidi-Ramdan); Dar-Serkadji ed-Djedida (la Nouvelle Maison du Vinaignier), Prison Civile; Ketta-Redjel (le Coupe-Jambes). Rue du Bazar Bab-Bostan (la Porte du Jardin), rue disparue, dans le voisinage de laquelle fut plus tard établie, la Place de la Pêcherie (On fit tout d'abord dériver de la désignation Bab-Bostan, celle de Badestan qui, s'appliquait à l'ancien marché aux esclaves, se développant en ce lieu, sous une forme rectangulaire et avec un encadrement d'arcades. Berbrugger précisa dans la suite que Badestan, d'origine persane, signifie marché bâti et couvert".).
--------Impasse du Bélier : Hammam ed-Djeneina (le Bain du Petit Jardin), ancienne Manutention (A l'ancienne Jenina, me Bab-el-Oued.,).
--------Rue Bélisaire: Seba Tabaren (les Sept Tavernes) (Dans le voisinage de la rue des Consuls. Souvenir que rappelle l'actuelle rue de la Taverne.,).
--------Rue Ben-Achère : rue de Ben-Achir.
--------Rue Ben-Addada : Kouchet Ben-Addada (Four de Ben-Addada), nom d'une boulangerie.
--------Impasse Ben-Kour-Ali ou Ben-Gaour-Ali (de Sidi-Abdallah, fils de Ali le boiteux) (Voisine de la synagogue. Jadis, en deux tronçons. Devint rue Ourali; puis, plus tard, par une corruption populaire, rue Orali. La première altération s'explique ainsi: un badigeonnage malencontreux effectué peu après le Conquête, avait fait disparaître les lettres initiales de la primitive inscription : Ben Gaour Ali. Le 18 août 1835, un arrèté enjoignit aux habitants de rétablir sur leurs maisons, les noms des rues et les numéros effacés par le temps. On n'utilisa alors, pour la désignation de la dite rue, que les lettres subsistanies, d'où cette appellation bizarre d'Ourali. L'autre tronçon devint impasse Benga.).
--------Rue au Beurre ( Rue que coupait le cours inférieur de la rue de la Lyre. En son voisinage fut une rue Brémontier, nom d'un négociant de l'ancien Alger.) : Makhzen Dar el-Agha (les Magasins de l'Agha); Zaouit el-Andaleus (la Chapelle des Andalous).
--------Rue Bisson : Sidi el-Rhideur (Tombeau de Sidi-Khideur ou Ghideur) Djama el-Ali Khodja (Mosquée d'Ali Khodja) (El-Ghideur, saint personnage juif qui, devenu musulman, fut inhumé en cette rue. Ali-Khodja, nom d'une mosquée ancienne (mentionnée déjà), dont le minaret se voir encore au n° 10 de la rue Doria (angle de la me Bisson). Le quartier portait le nom de Hammam el.Mellah (les Bains d'eau salée). En 1853, une caserne de gendarmerie existait à l'angle de la rue Bisson et de la rue Bab-el-Oued.).
--------Rue Bleue (Dénommée ainsi après 1830 en raison de la couleur de plusieurs de ses maisons.) : Kouchet Ali (le Four d'Ail); Djama Maaloc (la Mosquée suspendue ou construite en surplomb),
--------Rue Bocchus sans nom arabe (près du Théâtre),
--------Rue de la Bombe : Haouanit Ezzeyyan (les Boutiques des décorateurs) (Une bombe après 1830, fut retrouvée en son sol.).
--------Rue de Bône Sidi Roumman (nom de Marabout) (Cette première rue de Bône Idéal-aire), se trouvait à l'entrée de la caserne de la Casbah, ainsi que la rue de la Calle.
--------Impasse de la Bonite : El-Saraf (le Banquier), détruite (Allant de la rue René-Caillé à la rue Scipion.),
--------Rue Bou-Laba Kouchet Bou-Laba (le Four de Bou-Laba), nom d'une boulangerie.
--------Place du Bournou : au faubourg Bab-Azoun (voir aux Places).
--------Impasse de la Bourse : Fondouk Kahouat el-Kébira (Fondouk du Grand Café) (Entrée de la rue de la Marine, où se mouvait le plus grand café maure.).).
--------Rue Boutin : Dar Serkadji Kédima (l'ancienne Maison du Vinaigrier), prison; utilisée par les Deys avant leur installation à la Casbah (Cette prison en occupée par les Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul (rue Salluste). Ketchaoua, mosquée devenue la Cathédrale.); Djama Ketchaoua (Mosquée Ketchaoua).
--------Rue Bouza : Zenkat Hammam el-Bouza (rue du Bain de la Bouza) (Ces bains, devenus les Bains juifs au XVIIIè existent encore en partie sous la mairie. La rue Bouza, voisine de la galerie Duchassaing, devint rue Bosa. Une deuxième rue Bosa fut créée plus bas (celle actuelle), ce qui prêta à confusion et dont se plaignit "l'Akhbar" dans son numéro du 14 juillet 1846. La première rue dispaut sous des constructions. Bouza pourrait rappeler une bière égyptienne vendue ente lieu. Bouza en turc, signifie froment. Ben-Cheneb rappela à ce propos que le parler algérois contient des centaines de mots turcs et aussi persans.); Djama el-Kobaïl (la Mosquée des Kabyles).
--------Rue Bruce : Bab-el-Souk (la Porte du Marché); Zenkat Djedida (la Nouvelle Rue)
--------Rue Brueys : Kouchet et-Betha (le Four du Quartier).
--------Rue du Cafetan : Zankat el-Kondakdjia (rue des Armuriers); Sidi Rok-Rouk (nom d'un Marabout).
--------Rue de la Calle : Sidi Rouman (nom d'un Marabout) près de la Casbah (détruite). Impasse des Caravanes : sans nom arabe (Voie parallèle à la rue Médée, que coupaient les rues de la Lyre et Randon.).
--------Rue et Marché des Caravanes : Ed-Diouan (le Divan), près de la Cathédrale. Rue de la Casbah (Cette rue commençait par une voute dont l'une des amorces se voit encore sur la maison formant l'angle de la rue Lallahoum. Elle comprenait 497 marches) : Djama Yetha; Djama-Ali Bitchnin (Mosquée Ali-Bitchnin), devenue N.-D.-des-Victoires; Djama foq-Ali-Bitchnin, (la Mosquée au-dessus d'Ali-Bitchnin); Bir er-Roumana (le Puits de la Grenade); Hammam Hommir (Bain des Anons); Djama ben-Chebana; Sabath er-Rih' (la Voûte du Vent); Djama Sidi Ramdan (la Mosquée de Sidi Ramdan); Haouïnet ezzian (la Boutique des Décorateurs); Zenkat Sidi Mohammed Ech-Chérif (la rue de Sidi Mohammed Ech-Chérif); Djama Safir (Mosquée Safir); Sidi Bou-Ghedour (Tombeau de Sidi Bou-Ghedour); Djama el-Kasbah (la Mosquée de la Casbah); El-Kasbah (la Casbah).
--------Rue Caton : Sidi Bou-Ghedour (Tombeau de Sidi Bou-Ghedour) Zenkat Ben-Fares (la rue du Fils de Farés).
--------Rue du Centaure : Homet Es-Selaouï (Quartier des Gens de Salé).
--------Rue du Chameau : Bir Ed-Djebbah (le Puits de l'Apiculteur ou mieux du Fabricant de Ruches); Djama Sidi Abd-el-Aziz bou-Nakhla (Mosquée d'Abd-el-Aziz bou-Nakhla)
--------Rue Charles-Quint (devenue rue Charlemagne) : Dar Bou-Djenah (la Maison le Bou-Djenah).
--------Rue de la Charte : Hammam essaghir (le Petit Bain); Mesyed el-Ghoula (la Petite Ecole de la Fée); Djama Sidi Abd-er-Rahman (Mosquée de Sidi Abd-er-Rahman) (Le grand saint Sidi Abd-er-Rahman fut oukil d'une mosquée dont l'emplacement est occupé aujourd'hui par le jardin de l'ancien Conseil général.).
--------Rue de Chartres : Hammam el-Arsa (le Bain de la Colonne) (Colonne sur laquelle reposait la voûte d'entrée de la rue, que dominait Djama Mezzo-Morto.); Hammam es-Roua (le Bain des Lions); Soueïkat-Amour (la Petite Rue Amour); El-Khabtia (la rue des Fabricants de Cabans); Souk Essemen (le Marché au Beurre).
--------Rue du Chat : Djama el-Akhdar (la Mosquée Verte).
--------Rue du Chêne (Une impasse de cette rue portait le nom de Sainte-Monique en 1846. Une autre impasse portait le nom de Saint-Augustin. Ce dernier nom fut attribué à une rue du quartier Rovigo.) : Ain et-Kharg La Fontaine des Excréments); Hammam e1-Foueïta (le Bain du Petit Châle) fréquenté exclusivement par des femmes galantes; dénommé autrefois : hammam Abdy-Pacha (le Bain d'Abdy-Pacha).
--------Rue du Cheval : Sidi-Efflih (Tombeau de Sidi Flih). Saint mentionné déjà sur un acte de 1673.
--------Rue Cléopâtre : Ech-Chemaïn (la Mosquée des Ciriers).
--------Rue de la Colombe (Près de la Casbah.) (détruite) : Haouïnat el-Ghariba (les boutiques de l'Etrangère); Djama ou mcid Bou Euchba (Mosquée et Ecole Bou Euchba).
--------Rue du Commerce : Kouchet el-Kak (Boulangerie où l'on fait le pain en couronne).
--------Rue du Condor (Près de la Casbah.) (détruite) : Kouchet el-Oukid (le Four aux Allumettes).
--------Rue des Consuls : Zaouia el Keuch-Kach (la zaouia des Brindilles).
--------Galerie du Corbeau (jadis, entre la rue Mahon et la rue Savignac.) : Dar el-Qadi el-Melekia (la maison du Cadi Maleki).
--------Rue des Cordonniers (jadis, sur l'emplacement de la Régence.) : Souk el-Bachmakdjie (souk des Fabricants de Pantoufles); E Makfouldjia (les Fabricants de Chaussures).
--------Rue de la Couronne (Sur l'emplacement de la rue de la Lyre inférieure. Là se trouvait un bain fréquenté par les Juifs et par ironie dénommé Hammam Koren, bain des cornes, d'où par altération, la dénomination française de: Couronne. Là aussi se trouvaient les bureaux du Scheikh-el-Bled, Maire de la Cité.) : Ech-Chebarlia (rue des Fabricants de chebrellas, [souliers pour femmes]); El-Baboudjia (rue des Fabricants de Babouches); Djama Chebarlia (Mosquée des Fabricants de Chebrellas); Dar Ed-Debbagh (la Tannerie). Auprès : petite place de la Couronne (disparue); Ed-Debbagh (la Tannerie).
--------Rue du Croissant ( Adjacente à rue de Toulon. A l'angle se trouvait, en 1835, la Direction des Flnancee..) : Feurn ben Chekour (Moulin de Ben Chekour).
--------Rue du Cygne Sidi Ramdan (Mosquée Sidi Ramdan).
Impasse Cyrus (supprimée) : Djama Chelmoun (Mosquée Chelrnoun) (Nom d'un théologien qui vivait là, en 1645, (rue Porte neuve)).
--------Rue Damfreville ou d'Amfreville (Ce nom du géographe d'Henri Il, visiteur d'Alger, fut de même celui d'un d'un témoin du bombardement
de Duquesne, le marquis d'Amfreville, qui obtint pendant l'attaque d'Elicagaray, la liberté de nombreux esclaves. Cette rue portait aussi, dit Berbrugger, le nom de Kouchet el Djidjelia (Boulangerie des gens de Djidjelli), à la corporation desquels appartenaient également deux fours banaux rues Bisson et Bab-Azoun.Reconnaissant aux Djidjelliens de la cité desquels il était parti pour conquérir Alger, Arroudj avait entre autres privilèges, accordé à ceux d'Alger, celui de fabriquer le pain de munition
) Zenkat Sidi Mohammed Ech Cherif (la rue de Sidi Mohammed Ech Cherif); Djama Hammamat (la Mosquée du Bain).
--------Rue du Darfour : Sabath Pialla (la Voûte de Pialla).
--------Rue des Dattes : Haouanit ben Rabeha (les Boutiques de Ben Rabeha); Zaouit Sidi et-Abbas (la Chapelle de Sidi El-Abbas).
--------Rue du Delta : Sabat et-Ars (la Voûte des Colonnes); Ai'n et Mzouka (la Fontaine décorée).
--------Rue Desaix : (Aïn Ed-djedida (la Fontaine Neuve); Zenkat el-Azara (la rue des Palefreniers); Kouchet Ali (le Four Ali).
--------Rue du Diable : Akbet Ech-Cheïtan (la Montée du Diable).
--------Rue du Divan : Eddiouan (le Divan) (4); Ketchaoua (la Mosquée Ketchaoua) ; Sidi Ouali Dada (Tombeau de Sidi Ouali Dada) (Saint inhumé à Sidi Abd-er-Rahman).
--------Rue de la Dorade; Kahouat Essaghira (le Petit Café); Kahoua Bedjaïa (le Café de Bougie); Erresaïssia (la rue des Plombiers). Rue à l'ouest de la place de la Pêcherie (disparue).
-------Rue Doria : Hammam Melah (le Bain d'eau salée).
--------Impasse des Druses : Djama Mechdjelli (Mosquée de l'oukil, Mechdjelli). Fondée au XVIe siècle par le pacha Ramdan.
--------Rue Duquesne : Kouchet ben Essemman (le Four ben Esseman).
--------Rue Eginaïs : Zenkat Edjenaïz (la rue des Funérailles) (Cette appellation vient, comme il a été dit précédemment, de ce que les convois funèbres, au sortir de la Grande Mosquée, passaient par cette rue pour se rendre au cimetière Bab-el-Oued.).
--------Impasse El-Asel : Fondouk et-Asel (près de l'hôtel du Miel), Caravansérail.
--------Rue El-Ahmar (la rue Rouge); Sabat et-Ahmar (la voûte Rouge). Rue du Scorpion.
--------Rue de l'Empereur (
Devenue rue N'Fiça.) : Sabat et-Ars (la voûte des Colonnes); Zenkat Sidi ben Mi (rue Sidi ben Ali), Saint inhumé là.
--------Rue Esselaouï : Homat Es-slaouï (quartier, place de l'originaire de Salé).
---------Rue d'Estrées : Lella Khadidja E1-Ouryana (Dame Khadidja toute nue [maraboute folle); Mcedjid chihr Daoud (l'École du maître Daoud).
--------Rue de l'Etat-Major Sidi bou Chakour (
Nom dune mosquée située en la partie superieure de la rue.); Sidi Sahab el-Terik ( Sous la voute , voisine de la Division.) (Monseigneur dans le droit chemin); Zenkat Ed-djedida (la rue Neuve). Bab-Essouk (la Porte du Marché); Dar Mustapha-Pacha (la Maison de Mustapha-Pacha).
--------Impasse Farina El-Frina, diminutif de Feurn (petit moulin à manège).
--------Rue de la Flèche : El-Meurstan (la maison des Fous) (
Les fous dangereux étaiens enfermés là. La Flèche : nom d'un navire de t'État).
-------Rue de la Fonderie Zenkat Dar En-nhas (rue de la Maison du Cuivre [Fonderie de canons]).
--------Rue du Fossé, au faubourg Bab-Azoun, le long du rempart.
---------Rue Galiata : Khetch Khaliata (la Quille de la Goélette).
--------Rue de la Gazelle Zenkat ed-Djeraba (rue des Djerbins) (
Originaires de l'île de Djerba.) Bir Eddjebbah (le Puits de l'Apiculteur); Zenkat et Mezouar (rue du Mezouar). Fonctionnaire, comme il a été dit, chargé de la surveillance des filles publiques. Sous le régime Turc, le mezouar imposait â chaque fille de joie, une patente de cinq à dix boudjous, tous les deux mois. Ce fonctionnaire payait pour cela au Dey, deux pistoles par an. C'était au mezouar que l'on venait louer ces filles. Les juives n'étaient pas portées sur ces registres. En dehors de son service ordinaire, le mezouar exerçait une vigilance sur les femmes mariées. Celles, surprises en adultère, étaient soumises â une rançon. Aussi, l'appât du gain le faisait se montrer impitoyable pour les épouses légères. II lui arrivait parfois, faisant état de simples apparences, d'obliger des femmes non coupables â lui verser en secret de l'argent pour payer son silence. Les peines résultant d'une accusation du Mezouar, étaient parfois terribles : une fille reconnue par lui maîtresse d'un juif ou d'un Chrétien, était enfermée dans un sac et jetée â la mer. L'homme était décapité, à moins qu'il ne fût en état de payer une forte rançon.
------Rue du Genièvre (
Longeait lemplacement occupé par la Régence.) : Erressaïssié (rue des Plombiers); Beït-el-Mal (le Fisc). Rue Genséric (supprimée) : Eddiouan (le Divan), sous l'Evêché.
--------Impasse des Gétules (voisine de la voie devenue rue Saint-Vincent-de-Paul) : Sidi Mosbah (rue Sidi Mosbah) saint personnage.
--------Rue Ghariba : Houaïnat el-Ghariba (les Petites Boutiques de l'Étrangère).
--------Rue de la Girafe : Mcedljid-euli-Medfa (la Petite Chambre sur voûte, au canon).
--------Rue de la Grenade : Zenkat bou Eukkacha (rue de l'homme à la Perle).
--------Rue de la Grue : Sabrer Eddeheb (la Voûte d'Or).
--------Rue du Hamma : souvenir du marabout Sidi Bou-Hamma, saint, guérisseur de la fièvre.
--------Rue d'Héliopolis : Derb el-Kossaïr (la rue Basse); la petite Porte du quartier.
--------Rue d'Hercule : Mcied bou Achba (la petite Ecole de Bou-Achba).
--------Rue de l'Hydre : Akbet Echaouch (la Montée des Chaouchs).
--------Rue de l'Intendance : Bab-es-Souk (la Porte du Marché); Djama Mustapha-Pacha (Mosquée Mustapha-Pacha) à la place de laquelle fut érigé l'ancien théâtre de la ville qui fit face â l'Hôtel de l'Intendance.
--------Rue d'Isly : Mdarbia (les Tanneurs).
--------Rue des Janissaires : Houaïnat el-Ghariba (les petites Boutiques de l'Étrangère).
--------Rue Jean-Bart : Hammam Melah (rue du Bain d'eau salée).
--------Rue Jenina : Hammam ed-Djeneina (Bain du Petit Jardin - jenina-)
--------Impasse Jenina Zaouit el-Cheurfa (la Chapelle des Chérifs).
--------Impasse Jenné (Ville du Soudan.) : Ketchaoua (Mosquée Ketchaoua).
--------Rue Jenné Zenkat Etterali (rue Etterali).
--------Rue Juba : Souk el-Louth (le Marché aux Planches); souk el-Djedid (le nouveau marché); Zenkat el-Kandoc (la rue de l'Egout) (Une autre rue de l'Egout fut créée au quartier d'Isly, qui devint rue Perrégaux); Djama Souk el-Louth (la Mosquée du Marché aux Planches).
--------Rue Jugurtha (Sur l'emplacement de l'ancienne Douane de la rue de Constantine, près des rues Portalis et des Chevaliers de Malte).) au faubourg Bab-Azoun : El-Meddebah (l'Abattoir). Rue Katarougil (Voir rue Salomon).
--------Rue Kleber : Zenkat Djama Safir - Sidi Mohammed Ech Cherif - Sidi Bou Ghedour Impasse des Kourdes : Zenkat Ed-Djenaïz (rue des Funérailles). (Voir rue Eginaïs).
--------Impasse Laing : (Laing, officier anglais explorateur de l'Afrique Occidentale, atteignit, en 1826, Tombouctou, où il fut tué.) Le major Laing (sans nom arabe).
--------Rue Lalahoum : Djama Lella-Houm (Mosquée Lella-Houm) ( Della Houm : femme sainte); Zenkat Lella-Houm (rue Lella-Houm); Zenkat el-Achtoun (rue el-Achtoun).À vos souhaits!!!
--------Rue du Laurier (Nom allégorique comme celui de Chêne, donné à une autre rue.) : Hammam Hamza Khodja (Bain d'Hamza Khodja).
--------Rue de Lépante : Fourn bou Chakour (Moulin de Bou Chakour).
--------Rue du Lézard : Souk-Essemen (le Marché au Beurre); Ben-Kour Ali (rue du fils d'Ali le Boiteux).
--------Impasse du Liban : Mcied Eddalia (l'École de la Vigne).
--------Rue du Locdor : El-Akhdar (la rue Verte); Djama El-Akhdar, (la Mosquée Verte). Locdor forme altérée de El-Akhdar.
--------Rue de la Licorne Djama Makaroun (Mosquée).
--------Rue du Lion : Sidi bou Ghedour (L'homme aux marmites. Saint personnage qui contribua, dit la légende, au désastre subi par la flotte de Charles Quint devant Alger en 1541.); Kouchet el Khandoc (le Four de l'Egout).
--------Rue des Lotophages : Sabat el-Haout (la voûte du Poisson) (Poisson sculpté sous cette voûte.); Seba Tabaren (les Sept Tavernes).
--------Impasse de Lybie, sans nom arabe.
--------Rue de la Lyre (Cette rue, dont, en 1850, fut commencé le percement, porta tout d'abord le nom de rue Napoléon. Elle devint, après 1870, rue de la Lyre, du nom d'une ruelle sur emplacement de laquelle, elle passa. II fut, à cette époque, question de lui donner également le nom de rue Mac-Mahon, qui était celui d'une autre ruelle passant en sa partie supérieure, près du Cercle militaire. Une rue du quartier d'Isly porte aujourd'hui ce nom.) Tibet Routin (Mosquée du lieu aux puces); Sidi el-Heddi (Mosquée Sidi-Heddi).
--------Rue Macaron (Djama Makaroun. -. Auprès, se trouvait une des sept casernes des janissaires. Cette rue, batie d'un seul côté bordait le rempart maritime et se prolongeait jusqui à la rue du Quatorze -Juin) : Djama Makaroun; Dar Yenkeheria, (Maison des Janissaires); Djama Abdi-Pacha (Mosquée Abdi-Pacha).
--------Rue Mahon : Kahouat el-Kebira (le Grand Café); El-Hakoura; Zenkat el-Bouyïr (rue du Petit Puits).
--------Rue des Mamelucks : Derb el Kossaïr (la petite Porte du Quartier).
--------Rue de la Marine : Treck Bab et Djezira (chemin de la Porte de l'Ile); Djama Kebir (la Grande Mosquée); Dar Yenkcheria cota bab el-Djezira (caserne des Janissaires de la Porte de Plle).
--------Rue Marmot : Sidi Ramdan (Mosquée Sidi Ramdan).
--------Rue des Marseillais mcid Bou Euchba (l'École de Bou Euchba); Hammam Iro (le Bain d'Ito) (Ce bain, fréquenté des femmes galantes comme celui de la nue du Chêne, était contigu à une mosquée dominant la voûte de l'entrée de la rue de la Casbah - la mosquée Hammam Ito démolie en 1840.).
--------Rue du Marteau : Fondouck el-Djeraba (Fondouk des gens de Djerba); Zenkat el-Gournia (rue des Juifs de Livourne) (Le prolongement de cette rue vers la mer, devint, en 1844, rue Neuve-du-Commerce. Aujourd'hui rue Saint-Louis, adjacente au Boulevard.), devenue Escalier Saint-Louis.
--------Impasse Massinissa : Toppanet el-Beylik (la Batterie du Beylik). En voisinage de h porte d'Azoun.
--------Rue Médée : El-Kheddarin (les Marchands de Légumes); Haouanit ben Rebeha (les Boutiques de Ben Rebeha); Sidi El-Meraïchi (la Mosquée de Sidi El-Meraichi) (L'Akhbar du 22 juin 1847, rapporte que les indigènes exhumèrent de la rue Médée ce personnage vénéré pour le transporter à sidi-Abd-er-Rahman. Bien que mort depuis trois siècles, les Arabes, parait-il, purent le laver et le parfumer comme s'il de fût agi d'un cadavre récent. Sa tète, fut-il dit , apparut aussi bien conservée que celle de Sidi-Ferruch, dont les restes avaient été transférés, de la presqu'ile historique à Staouèli, le 6 uin 1847, déplacement motivé par la construction du fort du lieu.); Dar Yentcheria Kedima el-foquania (la vieille Caserne supérieure des Janissaires).
--------Impasse des Mèdes (supprimée) : Sidi et Heddi (Mosquée) (Détruire lors de la création de la rue de la Lyre).
--------Rue de Meimoun : Zenkat Meimoun (la rue de Mimoun).
--------Rue de la Mer Rouge : Haouanit ben Rabeha (les Boutiques de Ben Rabeha). Impasse Micipsa : sans nom arabe.
--------Rue des Moghrehins : Sidi Ramdan (Mosquée).
Rue Mogador ou de la Montagne : El-Debbaghin (les Tanneurs); Djebanat el-Beni Mzab (le Cimetière des Mozabites).
--------Impasse Monique (devenue rue du Chêne) : Kouchet et N'Sara (le Four des Chrétiens); Hammam fouïta (le bain du Petit Châle).
--------Rue du Mont-Thabor : Djama Safir (la Mosquée de Safir) (Fondée en 1534 par un affranchi de Kheir-ed-Din, le renégat Safar ben Abdallah.).
--------Rue Navarin : hammam Melah (les Bains d'Eau Salée); Aïn Mrad Consoro (la Fontaine de Mrad le Consul).
--------Rue de Nemours Hammam el-Fouïta (le Bain du petit Châle); Djama el-Blat (la Mosquée des Dalles); Tabaren ben el Agha (la Taverne du fils de l'Agha) Rue du Nil Zenkat el-Azara (rue des Palefreniers).
--------Rue des Numides Djama Makaroun (Mosquée Makaroun).
--------Impasse d'Ophir Sidi el Meraïchi (Mosquée).
--------Impasse d'Orali Sidi Abdallah ben Kour Ali (Impasse de Sidi Abdallah, fils de Ali le Boiteux (Ce Kour Ali était un corsaire, surnommé aussi le Bouffon, qui vivait au XVIIè siècle. Il fut enterré en un cimetière particulier, hors de la porte Bab-el-Oued, près de l'ancien sentier conduisant à Sidi-Abd-er-Rahman (quartier El-Hadjarin ou des ouvriers en pierre). Son tombeau disparut en 1862, lors de la création du Lycée.).
--------Rue des Oranges : Mcedji Euli Medfa (la petite Chambre sur Voûte au canon). Rue d'Orléans : Zenkat eddjenaïz (la rue des Funérailles); Sidi Ahmed Miliani (rue d'Ahmed de Milianah).
--------Rue de l'Oronte sans nom arabe.
--------Rue de l'Ours : Sidi Ramdan (Mosquée); Dar Serkadji (maison du Vinaigrier), prison.
--------Rue Palma Zenkat Khoubz Erredoum (rue du Pain de Manutention ou pain de munition).
--------Rue du Palmier : Bir Edjebah (le Puits de l'Apiculteur); Kouchet eunk el-Ouellal (le Four du Goulot de la Cruche).
--------Rue de Palmyre : Zenkat el-Gournia (me des juifs de Livourne).
--------Rue du Paon : El-Hakoura (l'Enclos).
--------Rue Philippe : Sidi Ali Fassi (Mosquée); Aïn- el-Hamra (la Fontaine Rouge).
--------Rue des Pithuises : Bir eddjebbah (le Puits de l'Apiculteur).
--------Rue Pompée : Djama el-Blat (la Mosquée des Dalles); souk El-Khan (le marché au Lin) Rue de la Porte-Neuve : Zerikat el-Hachiyat (la rue aux Rubans); Souk Essemen(le Marché au Beurre); Djama Ben Chelmoun (Mosquée de Ben Chelmoun); Aïn Ech cheikh Hussein (la Fontaine du Cheik Hussein); Djama Ezzeitouna (la Mosquée del'olivier) (Détruite pour cause de vétsté. L'Akhbar du 22 juin 1851 déclare cependant que la destruction de la mosquée et de son vieil olivier (qui était magnifique) fut décidée à cette époque, faute de soixante francs dus au fisc, que ne put payer I'oukil. A la place du marabout il y avait, au XVIIè siècle, un gourbi, devenu lieu de pèlerinage, appartenant au saint Sidi Ibrahim Ettekerouni, patron de ez-zeitouna.); Bab Eddjedid (la Porte Neuve) (Par où entra l'armée française en 1830 ).
--------Rue de la Poudrière : Cette rue se prolongeait jusqu'à la Porte du Sahel, longeant une poudrière d'où elle tira son nom.
--------Impasse Ptolémée : Derb el-Kossaïr (la petite Porte du Quartier).
--------Rue des Pyramides : Haouanit Si Abdallah (des Boutiques de Sidi Abdallah); Sabat ed-Deheb (la Voûte d'Or); Sabat el-Kottat (la Voûte des Chats).
--------Rue du Quatorze juin : Seba Tabaren (les Sept Tavernes).
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--------Rue Marché Rahba : Errahba (la Halle aux grains) (Qu'occupa le Lycée de la rue Bab-Azoun).
--------Rue Regnard : Sebat Pialla (la Voûte de Pialla).
--------Rue du Regard : Sebat Errih (la Voûte du Vent); Kouchet el-Oukid (le Four aux Allumettes).
--------Rue du Rempart : Rein essaour essetara (entre les Murailles et le Parapet).
--------Rue Renaud : Zenkat Eddjenaïz (la rue des Funérailles). Voir plus haut.
--------Rue René Caillé : Zenkat Essaradj (la rue du Sellier).
--------Rue de la Révolution : Rahbat el-Kedima (rue du Vieux Marché).
--------Rue du Sagittaire : Kouchet Ennassara (la Boulangerie des Chrétiens).
--------Rue du Sahara : forme altérée de la désignation précédente; En nassara (Chrétiens).
--------Rue Saint-Augustin : (rue nouvelle, voisine de la rue Rovigo) (On a vu qu'une impasse dela rue du Chêne porta antérieurement le même nom.).
--------Rue Sainte : Seba Louaiat (les Sept Coudes) (On a vu de même que cette rue tortueuse était aussi appelée: rue des Juifs. Fut le théatre d'un massacre d'israélites lors du soulèvement de 1805, sous Mustapha Pacha.).
--------Rue Saint Vincent-de-Paul : (voir rue du Vinaigre).
--------Rue Salluste : Zenkat dar et-Khal (rue de la Maison du Vinaigre); Fourn ezzenagui (le Moulin de l'originaire de Zenaga) (Dans l'impasse Salluste se trouve la maison Chekiken, remarquable échantillon d'art mauresque, où fut reçu le Comité du Vieil Alger. en 1927 et en 1935).
--------Rue Salomon ou Katarougil : Keita Redjel (rue du Coupe Jambes) (Dénomination - voir plus haut - rappelant qu'autrefois partait de ce point, le soir, une retraite après laquelle il était interdit de circuler dans les rues : de ce fait, les jambes étaient pour ainsi dire, coupées Salomon : : général de Justinien qui consolida en Afrique la conquête de Bélisaire.).
--------Rue des Sarrasins : Djatna ben Rekissa (Mosquée voisine de la maison de Ben Rekissa). Construite sur une voûte de la rue.
--------Impasse du Saule de la Casbah : Safsafat el-Kasba.
--------Rue des Sauterelles : Arabatji (les Conducteurs de Chariots).
--------Rue Scipion : Khedeur-Pacha (Mosquée de Khedeur-Pacha).
--------Rue du Scorpion: Sabat et-Ahmar (la Voûte Rouge).
Impasse Sélim (disparue) Impasse de Selim.
Rue Sidney-Smith : Derb-el-Kossaïr (la petite Porte du Quartier).
--------Impasse Sidon (disparue) : Ketchaoua (Mosquée).
--------Impasse Silène : Etti Medja (nom propre).
--------Impasse du Sinaï (disparue) : Erreouamis (les Martinets). Recouverte par le Boulevard de France.
--------Impasse du Soleil : Aïn el-Hamra (la Fontaine Rouge).
--------Rue Sophonisbe : Sabat-el-Ars (la Voûte de la Colonne).
--------Rue du Soudan : Zenkat Hassan-Pacha (rue d'Hassan-Pacha) (Hassan y avait une maison qui devint le Palais d'Hiver.); Zenkat Djedida (
a Rue Neuve); Djama Kaïd Ali (Mosquée du Caïd Ali) (Cette mosquée fur annexée au couvent des soeurs de la rue Salluste.La rue du Soudan étaitrune des voies les les plus intéressantes de l'ancien Alger. Une fontaine à encadrement sculpté,
de cèdre ciselé y subsiste encore. A signaler: la maison des Bains n°7 pour sa belle porte de marbre surmontée d'un bouquet de tulipes - et pour ses portiques émaillés. Rappelons que ses caves, indûment occupées sous le général Benhezène, furent après réclamation prises en location par l'État. La rue du Soudan est la dernière qui apporte sur la place du Gouvernement la note indigène, avec le bàtiment de l'Archeveché dont les ecorbellements à rondins de thuya, évoquent encore le souvenir des pittoresques ruelles del'Etat_-Major, du Divan, de la Porte-Neuve qui débouchaient jadis sur notre Forum algérois.
).
--------Rue Socgemah Souk et-Djema (le Marché du Vendredi); Zouïa Sidi Ahmed ben Abd-Allah (la Zaouïa de Sidi Ahmed fils d'Abdallah).
--------Rue du Sphinx : Akbet Djordi (la Montée du Géorgien).
--------Rue de Staouéli : Aïn el-Ateuch (la Fontaine de la Soif); Ben-Kour-Ali (rue du fils d'Ali le boiteux); Djama Bou Touïl (la Mosquée du bâtiment long); Djama Mçalla (Mosquée de l'Oratoire).
--------Rue Sidi-Abdallah (L'Akbhar du 15 décembre 1846, parlant de l'Oukil de la Zaouia de Sidi-Abdallah - qu'il prend pour le Marabout lui-même, mort depuis longtemps - , dit : "Un marabout fort vénéré ici, Sidi Abdallah, qui avait donné son nom à la rue qu'il habite, vient de mourir à l'âge de 110 ans Ce saint personnage n'était pas sorti de chez lui, depuis 20 ans, si ce n'est de loin en loin et la nuit, pour aller au bain. Depuis le même espace de temps, il n'avait touché ni à sa barbe, ni à ses cheveux. Les indigène assurent qu'il n'avait jamais vu le visage d'un Français; de sorte que, si ce n'était pao ouï-dire, il pouvait ne pas s'apercevoir qu'Alger était sorti des mains de l'Islam pour tomber dans celles des adorateurs du Christ") : Haouanat Si Abdallah (les Boutiques de- Sidi Abd-Allah); Aïn el-Ateuch (la Fontaine de la Soif).
--------Rue Sidi ben Ali : (voir rue de l'Empereur).
--------Rue Sidi Chaib : rue du Marabout Sidi-Chaïb.
--------Rue Sidi Hellal : Sidi Hellel (nom d'un saint personnage à l'époque de Barberousse).
--------Rue Sidi-el-Akhal ( Plusieurs marabouts portèrent le nom de EI-Akhal ou Le Khal. Citons ceux de Tixeraïn, de Birmandreis et de Belcourt.).) (supprimée) : voir à Monuments religieux occupés : Mosquée Ali-Pacha.
--------Rue Sidi-Ferruch : Kouchet ben Addada (Four de ben Addada).
--------Rue Sidi Ramdan du nom d'une Mosquée.
--------Rue Syphax (faubourg Bab-el-Oued) : sans nom arabe.
Rue Tacfarinète (disparue), au faubourg Bab-Azoun, sans nom arabe, près de l'emplacement occupé par l'actuelle rue Garibaldi.
--------Rue du Marché des Tagarins : Souk mta bord] Moula Mohammed (Marché du Fort et Caserne Moula Mohammed) (Ancien nom du Fort del'Etoile. Ce fut ce fort que, fuyant la Jénina, vint se réfugier le Dey Ali Chaouch, lors du terrible tremblement de terre de 1716 qui nécessita la reconstruction de maints quartiers d'édification défectueuse.)
--------Rue du Taureau : Djama Djafar (Mosquée Djafar).
--------Rue de la Taverne : Kouchet el-Betha (le Four du Quartier).
--------Rue de Thèbes : Sabat Eddeheb (la Voûte d'Or); Sabat el-Kottat (la Voûte des Chats).
--------Rue du Tigre : Sidi Ramdan (Mosquée).
--------Rue Tobanat (disparue), (rue de la Batterie), à l'extrémité du boulevard de la Victoire.
--------Rue Tombouctou : Chaïb (Marabout); Fourn eddjamal (le Moulin des Chameaux); Zenkat Kaïd el-Ousfan (rue du Caïd des Nègres).
--------Rue de Toulon : Fourn bou Chekour (le Moulin de Bou-Chakour).
--------Rue de Tourville : Fourn el-Khatib (le Moulin du Prédicateur).
--------Rue Traversière : Sidi Ah Fassi (Mosquée de Sidi-Ali, de Fez), saint dont les restes furent transférés en un petit cimetière de la rue des Dattes, en 1841.
--------Rue des Trois-Couleurs : Djama Soultan (Mosquée du Sultan) (Ou Mosquée de la Dame.); Kouat el Kebira; Zaouïat Ayoub (le Couvent de Job); Sidi el-Djoudi (Zaouïa comprenant jadis un grand cimetière public).
--------Impasse de Tyr Rabat el-Kadima (le Vieux Marché). Dénommée dans la suite, impasse Ste-Philomène.
--------Rue des Vandales : sans nom arabe.
--------Rue Verte (disparue), au faubourg Bab-Azoun: sans nom arabe (Voisine de la rue Tacfarinète ou Tacfarinas - nom d'un rebelle africain qu'eut à combattre Tibère - Au faubourg Bab-Azoun se trouvait aussi une rue Volney. Citons encore la rue du Caire qui prolongeait la rue Tancrède vers le boulevard Bugeaud.).
--------Rue de la Victoire : Bab-eddjedid (la Porte Neuve).
--------Rue Villegaignon (disparue de la haute ville) : Sabat el-Ahmar (la Voûte Rouge) ( Le nom de cette rue de la haute ville fut plus tard donné à une voie accédant à la rue des Chevaliers de Malte.).
--------Rue du Vinaigre Sidi-Mosbah (saint); Zenkat dar el-Khal (me de la maison du Vinaigre) (Un dépôt de vinaigre existait là ainsi qu'une prison turque militaire. Une école religieuse de filles y fut installée dans la suite. L'impasse du Vinaigre où furent des Lazaristes, devint, en 1846 impasse Saint-Vincent-de -Paul.
---- Sidi Mosbah, saint, auquel fur édifié une mosquée dont il est fait mention dès 1565.
---- Dans le bàtiment de la rue Salluste, devenue école religieuse, fut aussi, aux temps barbaresques, la Casa Gimon, maison de commerce où résidait le sieur Jean Gimon qui, au XVIII è siècle, représenta ici, la maison Paret, de Marseille. Cette maison Gimon, de même celle, antérieure, du sieur Meifrund, fit à Alger, d'importantes affaires.
). Devenue rue Salluste.
--------Rue Volney, au faubourg Bab-Azoun : sans nom arabe.
--------Rue Ximenès : Haouaïnat el-Ghariba (les Boutiques de l'Etrangère).
--------Rue Zama : Djama Safir (Mosquée).
--------Rue Zaphira : Euli Medfa (la petite Chambre sur Voûte au canon).
Rue des Zouaves Sidi Ramdan (Mosquée).