Le 22-1-2011 : « Mon grand-père, qui est né 
      le 28 décembre 1899, Edouard Ramos, était le régisseur 
      du domaine Pélissier. 
      Mon grand-père était distillateur. Je pense qu'il travaillait 
      au domaine Pélissier à Chéragas dans les années 
      1920/1935,jusqu'à son accident. 
      Il est tombé dans une cuve et s'est brisé les jambes et les 
      talons des pieds. 
      A la suite de cela, il est devenu "chauffeur-taxi" à Chéragas 
      jusqu'à l'indépendance.
Maintenant, en ce qui concerne, l'arrivée des grassois à 
        CHERAGAS. 
        Mon arrière grand-père et son frère Charles et Léonard 
        PERES, sont arrivés à Chéragas en 1848. 
        Ils venaient du GERS, Montiron exactement. Vignerons de profession.  
        Ils ont acheté leurs terres à ce moment là. J'ai 
        encore dans mon grenier la malle qui a fait l'aller (en 1848) et le retour 
        (en 1964) et les valises en bois. 
        Le nom de PERES, n'est pas du tout espagnol, mais vient de l'anglais patris. 
        D'ailleurs on ne doit pas prononcer le S. C'est comme Père au pluriel. 
        Je ne sais où, j'ai lu la liste des propriétaires à 
        Chéragas. Je pense qu'on a fait une faute d'orthographe, en mettant 
        un Z à la place du S. Peres devenant Perez. 
        Il ne faut pas oublier que toute la côte sud-ouest française 
        était aux anglais à une certaine époque. 
        Comme de bien entendu, mon arrière grand-père a épousé 
        une andalouse. 
        Nous avons donc gardé des coutumes du gers (confits, magrets, grand-marnier, 
        etc...) et d'autres, espagnoles ( l'aroz caldos, les burachuelos, etc...) 
        C'est donc, sur ces terres, que ma grand-tante, Alice Péres, a 
        transformé la ferme initiale en ce qui est devenu, grâce 
        à l'architecte M. René BRUNO, l'auberge du Moulin, qui aujourd'hui 
        encore a une renommée internationale. 
        Cela me fait un pincement au coeur car je suis née dans cette maison 
        et sans les évènements, je tiendrais cette auberge. 
        Bon , je ne vais pas faire comme Simone...... Signoret. La Nostalgie....n'est 
        plus ce qu'elle était. 
        Enfin, tout ceci pour vous dire, qu'il y avait aussi des vignerons du 
        gers à Chéragas en 1848. 
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