Alger, Algérie : documents algériens
Série culturelle : université météorologie
Météorologie algérienne
4 pages + 4 pages graphiques et carte - n°48 - 15 juillet 1950

........A Alger où la hauteur de pluie est en moyenne de 762 m/m (supérieure à celle de Paris, et avec des pluies s'échelonnant en gros sur 8 mois), les années minima et maxima ont été de 508 et de 1.134 m/m, c'est-à-dire dans un rapport de 1 à 2,24 ; au Cap Falcon près d'Oran (moyenne 322 m/m), les chiffres correspondants sont 181 et 579, rapport 1 à 3,19 ; à Touggourt (moyenne 58 m/m ), 14 et 126 m/m, rapport 1à 9. L'irrégularité des pluies, définie par le rapport des tranches annuelles extrêmes, croît donc avec le degré d'aridité d'une région.

mise sur site le 22-02-2005
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graphique températures
carte pluviométrie
pluie et rendement des céréales de 1939 à 1949

---------C'est sans doute un lieu commun de dire que le genre de vie et l'activité humaine - l'agriculture en première ligne - sont étroitement liés au climat et aux vicissitudes atmosphériques. Ceci est cependant tout particulièrement vrai en ce qui concerne l'Algérie, où des régions peu distantes les unes (les autres présentent de violents contrastes de climat, et où les années successives diffèrent souvent entre elles au point qu'il faut bien se garder d'attribuer aux moyennes climatologiques une signification qu'elles ne sauraient avoir. La connaissance de ces contrastes, dans le temps comme dans l'espace, est indispensable à qui veut tirer un parti rationnel des richesses du pays.
---------Le climat de l'Algérie n'était connu, avant 1830, que dans ses très grandes lignes ; signalons ici le " Tableau du Royaume, de la Ville d'Alger et de ses environs " de Renaudot, et l' " Aperçu historique, statistique et topographique sur l'État d'Alger ", ouvrages parus tous deux en 1830, destinés à documenter le public français sur la nouvelle province et qui consacrent quelques pages à la description de son climat.
---------Les observations météorologiques commencèrent en Algérie bientôt après le débarquement. Le deuxième numéro de l' " Estafette d'Alger ", journal du corps expéditionnaire imprimé le 5 juillet 1830 au camp (le Sidi-Ferruch, donne déjà un tableau de températures relevées à Sidi-Ferruch... mais on sait que le N° 3 de ce journal ne fut jamais tiré.
---------La Commission Scientifique de l'Algérie, instituée en 1837, confia à ses membres Aimé et Deneveu le soin d'organiser des observations météorologiques " sur tous les points occupés par nos troupes ". Le Maréchal Bugeaud, dont on évoque forcément le nom en parlant de la Météorologie au cours (le la conquête de l'Algérie, ne paraît s'être intéressé à cette science que dans la mesure où elle lui permettait de tirer des indications sur le temps à venir : ne recommandait-il pas à ses officiers avec insistance - pour ne pas dire davantage - de consulter le baromètre avant d'engager une campagne, et surtout d'appliquer la règle devenue célèbre sous le nom de " règle du Maréchal Bugeaud ", mais qui est en réalité sans doute tirée d'un ouvrage du R.P. Toaldo, savant jésuite italien. Elle attribue à la Lune une influence sur les changements de temps, a encore de nos jours des adeptes aussi fervents que le fut le Père Bugeaud, mais n'a pas résisté à un examen critique approfondi.
---------Vers 1855, des instructions du Maréchal Vaillant, alors Ministre de la Guerre - et à qui le rapport de Le Verrier, relatif au naufrage du " Henri IV ", sur les côtes de Crimée, avait montré le rôle que la météorologie était appelé à jouer - " assurèrent pour l'avenir aux observations météorologiques la régularité et l'ensemble nécessaires pour que ces intéressants travaux soient dignes d'attirer et de fixer l'attention des météorologistes ". Aussi vit-on le réseau des stations météorologiques s'organiser peu à peu, et s'étendre à mesure que se poursuivait la conquête de l'Algérie. En 1860, on comptait, dans toute l'Algérie, une trentaine de stations ; leur nombre n'a cessé de croître jusqu'à nos jours. et l'on en compte actuellement environ 450 parmi lesquelles 75 fournissent toutes les observation; météorologiques courantes, 4o donnent température, humidité, pluie, les autres uniquement la pluie. Sur les 75 stations mentionnées en premier lieu, une trentaine, installées pour la plupart sur les aérodromes et au Sahara, ressortissent à la Météorologie Nationale (ex-O.N.M.), et participent à la protection de la navigation aérienne ; ce même organisme est chargé d'assurer la prévision du temps en Algérie.
---------Les autres stations dépendent de l'Institut de Météorologie et de Physique du Globe de l'Algérie, connu autrefois sous le nom de Service Météorologique de l'Algérie, et qui en assure le contrôle avec le concours du Service de la Colonisation et de l'Hydraulique ; les observateurs sont tous bénévoles, :nais touchent une indemnité à la vérité minime en comparaison du travail qui leur est demandé. Aussi leur recrutement rencontre-t-il souvent des difficultés préjudiciables à la continuité des mesures. Rendons un juste hommage à tous ceux qui, malgré cela, assurent avec zèle et dévouement les observations dont ils ont accepté la charge.

---------Les stations sahariennes elles-mêmes sont parfois fermées faute de personnel, privant les services de prévision du temps de renseignements, cependant essentiels, relatifs à ces régions. Peut-être pourra-t-on un jour parer à cette carence grâce aux stations météorologiques automatiques, qui émettent à heure fixe des signaux radiotélégraphiques indiquant la valeur des principaux éléments météorologiques pression, température, humidité, vent.
---------La connaissance du climat saharien a beaucoup progressé depuis la création, en 1932, de l'Observatoire de Tamanrasset, rattaché à l'Institut de Météorologie et de Physique du Globe. Situé en plein Hoggar sous le tropique du Cancer, et à 1.400 mètres d'altitude, il participe à la fois du climat nordsaharien qui est sous la dépendance des centres d'action de l'hémisphère boréal, et du climat soudanais que caractérise la mousson du Golfe de Guinée ; les sommets du Hoggar, dominant Tamanrasset (le plus de 1.000 m., constituent des sites remarquables pour des mesures actinométriques ou autres, dans un air exceptionnellement pur et sec.
---------Mais les attributions de l'Observatoire de Tamanrasset, comme celles de l'Institut dont il dépend, ne se limitent pas à la Météorologie : les éléments du champ magnétiques terrestre sont enregistrés en permanence à Tamanrasset, ainsi qu'à El-Abiod-Sidi-Cheikh, dans cette dernière station avec le concours dévoué et éclairé des Petits Frères du P. de Foucauld ; d'autres stations magnétiques doivent être créées à Béni-Abbès en collaboration avec le Centre National de la Recherche Scientifique, ainsi que dans l'Atlas tellien ; ces enregistrements, d'un intérêt théorique en soi, permettent en outre la réduction et la comparaison des mesures magnétiques de campagne faites par le personnel de l'Institut, et servent à l'établissement des cartes magnétiques du pays. Signalons aussi l'installation récente, à Tamanrasset, de 2 séismographes à amplification électromagnétique et enregistrement photographique, et d'un séismographe du même type à Alger, venant utilement compléter celui qui fonctionne depuis de longues années à l'Observatoire de Bouzaréa.(voir)
---------Ainsi, par les différentes branches de son activité dont nous avons énuméré les principales, l'Institut de Météorologie et de Physique du Globe de l'Algérie contribue pour sa part à l'exploration physique du Globe.

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---------De ces différents chapitres de la géophysique, c'est sans doute la météorologie qui présente l'intérêt pratique le plus immédiat. L'aviation ne peut se concevoir sans le secours de la " Météo " qui permet au pilote de choisir la route la plus appropriée, voire d'annuler un départ en cas de mauvais temps ; de multiples usagers consultent régulièrement les prévisions du temps ; enfin la climatologie guide l'agriculteur dans le choix des cultures, et renseigne l'hydraulicien sur la quantité d'eau qu'il peut espérer recueillir dans un bassin versant, donc sur l'opportunité de construire un barrage-réservoir clans tel ou tel site. Les observations météorologiques effectuées en Algérie depuis plus d'un siècle ont permis de dresser un tableau de la climatologie de ce pays ; nous en donnons ci-après les lignes principales.
---------Le climat de l'Algérie est essentiellement méditerranéen, c'est-à-dire caractérisé par des étés chauds et secs et des hivers pluvieux. Mais sous ce qualificatif général, on est appelé à distinguer une grande diversité de climats régionaux, déterminés par la situation géographique et par l'orographie de l'Algérie. Celle-ci est bordée au Nord par la Méditerranée, relativement fraîche en été, relativement chaude en hiver, au Sud par le Sahara où la température est élevée en moyenne, mais très variable dans le temps ; il en résulte pour les différentes parties de l'Algérie, soumise à ces deux influences, des écarts de température considérables, et essentiellement variables d'une saison à l'autre (ce qui se traduit par une déformation des courbes isothermes). Les importantes chaînes de l'Atlas tellien et de l'Atlas saharien qui traversent le pays d'Ouest en Est contribuent pour leur part à différencier les climats en abaissant la température de l'air, et en augmentant les précipitations aux dépens des régions situées plus au Sud. Cette diversité des climats régionaux et locaux entraîne la bigarrure de la carte agricole de l'Algérie.
---------Tout le littoral bénéficie d'un climat doux et régulier, dû à l'influence modératrice de la mer. Les températures moyennes y sont sensiblement les mêmes de l'Ouest à l'Est, et en un point donné la température varie relativement peu entre le jour et la nuit comme entre l'hiver et l'été. Elle ne s'abaisse que très rarement au-dessous de o°, et les gelées blanches y sont rares. Aussi la culture des primeurs constitue-t-elle une des principales richesses de cette étroite bande côtière ; les agrumes,, moins sensibles au froid - ne serait-ce que grâce à la plus grande hauteur des arbres au-dessus du sol - s'accommodent du climat déjà plus rigoureux des plaines intérieures voisines de la mer, comme celles du Sig et de l'Habra, du Chéliff et de la Mitidja. Certes, parfois le sirocco, vent du Sud brûlant et sec, souffle avec force sur le littoral ; le contraste n'en est que plus fort avec le temps habituellement humide, dû à la brise marine, et qui rend pénible en été le séjour au bord de la mer : nombreux sont ceux qui, selon une expression triviale mais parlante, aiment mieux " rôtir dans l'intérieur du pays que cuire sur le littoral ".

-------A mesure qu'on s'éloigne de la mer, son effet régulateur s'atténue, et, à la faveur d'une moindre nébulosité et d'une plus grande sécheresse de l'air, le contraste de température entre le jour et la nuit augmente, comme aussi celui entre les différentes saisons ; la température moyenne s'abaisse en même temps qu'augmente l'altitude, et les gelées hivernales sont fréquentes dans les régions élevées de l'Atlas et sur les Hautes Plaines : des température de - 12° et même de - 15° y ont été enregistrées.
----------La plaine du Chéliff peut être considérée comme une " curiosité météorologique " de l'Algérie, par les écarts de température considérables que l'on y rencontre. Distante de la mer de moins de 5o km., elle est cependant soustraite à l'influence maritime par la chaîne du Dahra qui la borde au Nord. L'important massif de l'Ouarsenis qui la domine au Sud augmente les effets du sirocco, les masses d'air transportées des Hautes Plaines s'échauffant en même temps qu'elles s'abaissent vers la plaine du Chéliff. Enfin on trouve confirmée ici la loi générale suivant laquelle toute forme concave du terrain - vallée, cuvette - entraîne de fortes variations de température,
---------Ce sont particulièrement les températures maxima observées dans la plaine du Chéliff qui sont élevées : 50°3 à Ard-el-Beïda près d'Orléansville, 48°5 aux Attafs, 46°3 à Duperré. D'autre part l'amplitude annuelle, autrement dit la différence entre les températures moyennes du mois le plus chaud et du mois le plus froid, est forte : ce nombre est de 21°8 à Duperré, de 20°2 à Orléansville. Rappelons que l'on désigne généralement un climat comme " continental " ou " extrême " à partir d'une amplitude annuelle de 200 : la plaine du Chéliff constitue un petit îlot (le climat continental au milieu d'un climat tempéré, le climat continental ne commençant ailleurs qu'au Sud de l'Atlas tellien, voire des Hautes Plaines.
---------Au delà de l'Atlas saharien, on observe les mêmes fortes amplitudes thermiques, niais des températures plus élevées dues à la moindre altitude et aussi à la latitude plus basse : Touggourt est un exemple typique du climat nord-saharien, avec des maxima absolus voisins de 5o°, alors que dans l'Algérie septentrionale ceux-ci dépassent rarement le 45°. La faible humidité atmosphérique permet un rayonnement intense, et les nuits peuvent être très fraîches.

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---------Mais c'est surtout la répartition des chutes de pluie qui détermine l'aspect de la campagne algérienne : voisine de 2.500 m/m dans les montagnes boisées des Babors, donc vraisemblablement supérieure à celle des régions les plus arrosées de la Métropole, la tranche de pluie annuelle décroît à mesure que l'on avance vers le Sud et tombe à moins de 100 m/m au Sud de l'Atlas saharien, cette valeur étant habituellement considérée comme marquant le début du désert.
---------A la décroissance des pluies du Nord au Sud se superpose une décroissance de l'Est à l'Ouest. Si le Tell constantinois nous fournit les records pluviométriques (le l'Algérie, le département d'Oran est, à altitude égale, beaucoup plus sec, avec non loin de la côte de vastes régions à caractère nettement steppique et où l'on recueille en moyenne moins de 400 m/m de pluie ; ce n'est que grâce à la construction des barrages-réservoirs que la culture des agrumes a pu y prendre un essor remarquable, et faire la richesse du pays. Au contraire les Hautes Plaines constantinoises et le Sersou - pays essentiellement céréalicoles et ayant eux aussi une pluviométrie voisine (le 400 m/m - peuvent enregistrer de mauvaises récoltes occasionnées par un déficit pluviométrique ou par une mauvaise répartition des pluies sur le cycle végétatif.
---------Enfin la pluie augmente, comme il est normal, avec l'altitude, et est plus élevée sur les versants Nord exposés aux vents humides ; les massifs montagneux projettent leur " ombre pluviale " sur les régions placées sous leur vent. On a, à ce sujet, quelques exemples typiques en Algérie ; le plus caractéristique est la rapide décroissance de la pluie, lorsqu'on franchit le Djurdjura du Nord au Sud : de 1.100 m/m à Michelet elle passe à 570 m/m à Maillot et à 400 m/m à El-Esnam, décroissance beaucoup plus forte que celle qui serait due à la différence d'altitude ; l'aridité de la région des
Portes de Fer témoigne de cette rareté des pluies. On observe une décroissance analogue de la pluie entre Miliana (950 m/m) et Affreville (475 m/m).
---------Mais " les années se suivent et ne se ressemblent pas ". A Alger où la hauteur de pluie est en moyenne de 762 m/m (supérieure à celle de Paris, et avec des pluies s'échelonnant en gros sur 8 mois), les années minima et maxima ont été de 508 et de 1.134 m/m, c'est-à-dire dans un rapport de 1 à 2,24 ; au Cap Falcon près d'Oran (moyenne 322 m/m), les chiffres correspondants sont 181 et 579, rapport 1 à 3,19 ; à Touggourt (moyenne 58 m/m ), 14 et 126 m/m, rapport 1à 9. L'irrégularité des pluies, définie par le rapport des tranches annuelles extrêmes, croît donc avec le degré d'aridité d'une région. A mesure que s'étendront les périmètres d'irrigation, les agriculteurs pourront de mieux
en mieux se défendre contre les méfaits de la sécheresse. Cependant ces périmètres ne sauraient recouvrir la totalité du pays, ni intéresser toutes les cultures, et l'on ne peut que souhaiter que les expériences, actuellement poursuivies, de production artificielle de la pluie donnent des résultats encourageants, et que ces méthodes puissent dans un proche avenir entrer dans la pratique.
---------La répercussion des précipitations atmosphériques sur les récoltes est montrée dans le graphique ci-joint qui met en parallèle le rendement moyen des blés et orges de 1939 à 1949, et les conditions météorologiques : température et pluie, comparées aux normales correspondantes. Les températures supérieures à la normale et les pluies déficitaires sont pointées toutes deux dans le même sens (vers le bas), pour montrer la, corrélation fréquente entre ces deux éléments. Les rendements ont été calculés d'après les données du Gouvernement Général de l'Algérie (Service de la Statistique Générale et Direction de l'Agriculture) : en 1949 le rendement moyen, non pointé sur le graphique, a été de 5,8 quintaux par hectare.
---------Ainsi qu'on le voit, la corrélation entre pluviosité et rendement est étroite, les années pluvieuses donnant les récoltes les plus abondantes. Seule la campagne 1940-1941 a donné des rendements notablement supérieurs à ceux qu'on pouvait attendre des totaux pluviométriques, ceci grâce à une répartition extrêmement favorable des pluies sur la période végétative : abondantes pluies d'automne et de printemps, séparées par un hiver sec.
---------Nous indiquerons pour terminer comme particularité du climat algérien la fréquence des chutes de pluie intenses, pouvant occasionner d'importants dégâts ; ceux-ci sont généralement d'autant plus graves que le pays est moins boisé, que par conséquent le ruissellement est plus fort. A ce sujet, on ne peut pas ne pas citer les pluies diluviennes qui se sont abattues en novembre 1927 sur 1'Oranie. et ont causé la rupture du barrage de l'Oued Fergoug et l'inondation de Perrégaux et de Mostaganem. Au cours de la nuit du 25 au 26, on a recueilli 144 mm au barrage de l'Oued Fergoug, 132 m/m à Mascara, etc... ; dans les 4 jours allant du 25 au 28 novembre, ces 2 stations ont totalisé respectivement 330 et 381 m/m, soit les 77 et 75 % de leurs tranches annuelles moyennes.
---------On a sans doute d'autres exemples de chutes de pluies aussi abondantes sinon davantage : Bessombourg dans le massif de Collo, plus de 428 m/m en 3 jours ; Miliana, 422 m/m en 4 jours ; massif du Djendjen, 358 m/m en 3 jours : les dégâts ont cependant été beaucoup moins importants, pour des raisons diverses tenant tant aux pluies elles-mêmes qu'à la configuration des bassins versants, niais aussi parce que ces dernières régions sont couvertes de forêts. Les efforts poursuivis par le Service de la Défense et de la Restauration des sols montrent suffisamment l'importance que les Pouvoirs Publics attachent au reboisement de l'Algérie, seul moyen d'atténuer sinon d'éviter des catastrophes comme celle que nous venons de rappeler.

P. SELTZER.