Alger, Algérie : documents algériens
Série culturelle : littérature
La poésie kabyle
6 pages - n°57 - 20 novembre 1951

Pour n'être pas aussi voyant qu'au temps jadis, où chaque tribu avait son Tyrtée, son faiseur de dithyrambes attitré, le rôle social du poète oral est sans doute loin d'être terminé. Professionnel ou non, avec son instrument aux ressources limitées mais authentiques, il réflétera les soucis de l'actualité, de l'émigration, de la politique, comme les soucis permanents de la condition humaine.

mise sur site le 28-02-2005
33 Ko /19 s
 
retour
 

Si Mouh ou Mahand et les Isefra

-----------Dans la remarquable étude qu'il a consacrée à l'évolution de la poésie kabyle, dans la Revue Africaine de 1950, M. Mouloud Mammeri distingue trois étapes, trois styles, étroitement liés aux modifications de la société. Jusqu'en 1871, le genre de vie et les structures sociales ont peu changé, l'horizon est limité, les événements sensationnels sont les guerres entre tribus. La poésie traditionnelle, avec ses représentants attitrés, chante ces luttes, célèbre les prouesses des saints et des prophètes, égrène des sentences gnomiques pour répondre, selon la sagesse éprouvée des anciens, à un nombre de cas limité.
-----------Après 1871, l'insurrection et la répression, avec l'intégration définitive dans l'Algérie française, la paix locale, les facilités de communication, les contacts extérieurs multipliés et les bouleversements économiques, le désarroi social de cette période de transition et d'adaptation difficile amène une poésie individuelle et individualiste, dont nous étudierons le représentant le plus typique, inégalé, Si Mouh ou Mahand.
-----------La troisième période commence avec le XX' siècle et plus particulièrement la guerre de 1914. Le rythme de l'évolution se précipite, la décomposition tribale s'accentue, les libertés politiques s'élargissent, l'instruction moderne se répand, l'émigration jusqu'en France devient courante. Survivent des héritiers de Si Mouh ou Mahand qui ne le font pas oublier, mais contribuent à augmenter au jour le jour le trésor des isefra. Se développe un genre approprié aux conditions nouvelles : les poèmes d'exil, qui disent les difficultés et les nostalgies du travailleur parti au-delà des mers chercher à gagner son pain et celui de sa famille.
-----------Nous nous occuperons ici du plus grand et plus connu des poètes kabyles et du genre dit isefra (pluriel de asefrou), poèmes à, déclamer, non à chanter.

LA TOMBE DU POÈTE.
-----------Au bord de la route de Fort-National à Michelet, avant d'arriver à cette dernière localité, au lieu dit Tikourabine, où commence la petite route qui conduit à l'hôpital Sainte-Eugénie, s'étend le cimetière des Ait Sidi-Saïd ou Taleb, un petit groupe maraboutique où le poète avait des amis. Sous quelques chênes verts épars, au milieu des fougères, s'étendent les dalles de schiste gris qui couvrent les corps par dessus quelques branchages et un peu de terre. A la tête et aux pieds, deux autres pierres plates, dressées : les " Témoins ". Aucune inscription, toutes les tombes sont rigoureusement anonymes. Pendant quelque temps leur identité subsiste dans la mémoire de quelques hommes de plus en plus rares, puis il n'y a plus rien, si ce n'est dans le Savoir de Dieu, source de toute existence, dans le passé comme dans l'avenir. Une vue magnifique s'étend sur la grande Kabylie. Des vallées bleues et des hauteurs jaunes et vertes couronnées de tadderts aux maisons serrées se succèdent jusqu'à la pathétique muraille abrupte et noire du Djurdjura, découpée par les cimes de Lalla Khadidja, de la Main du Juif, de l'Azrou Gougane et de l.'Haïzer.
-----------C'est dans un coin du cimetière réservé aux étrangers, sur le côté droit de la route en allant vers Michelet et immédiatement après l'embranchement de Sainte-Eugénie, que repose Si Mouh ou Mahand. Un vieillard qui l'a enterré, il y a quarante ans, me conduit à la tombe que bientôt sans doute personne ne saura plus identifier. Il me raconte les derniers jours du poète vagabond. C'était l'automne de 1900. Si Mouh ou Mahand revenait de Tunisie et passait, comme tous les ans en principe, quelques jours chez ses amis des Ait Sidi Saïd. Il souffrait d'un abcès au-dessus du nombril, fut hospitalisé à Sainte-Eugénie et mourut au bout de trois jours. L'administration, conformément au désir du mort, le fit enterrer au cimetière des Aït Sidi Saïd.
------------ Allah irhamhou, Dieu l'ait en sa miséricorde ! dit mon guide. Il buvait volontiers une bouteille entière de pernod. Mais à la vérité ce n'était pas lui qui buvait ; c'était son Jinn, son " génie " qui buvait en lui. Pour lui, il demandait pardon à Dieu et rejetait tout sur la fatalité.

UN VERLAINE KABYLE.
----------- La plupart des isefra de Si Mouh ou Mohand sont connus, en kabyle et en français, grâce à Si Amar Ben Saïd Boulifa, qui les publia en 1904 dans son recueil de Poésies kabyles ; mais leur vie dépasse celle des livres et un halo légendaire enveloppe maintenant leur auteur, devenu personnage vraiment sacré par ses souffrances autant que par son talent. Les illettrés les récitent par coeur, et les exemplaires. rarissimes aujourd'hui, du livre, sont précieusement conservés dans les akhams de la montagne.
-----------Leur construction est fort simple : presque tous sont de neuf vers rimant aab trois fois de suite. Leur valeur humaine est si dense que près d'un demi siècle après la mort de celui qui les composa, les Kabyles, loin de leur pays, les soirs de nostalgie, les récitent avec amour. De pauvres diables disent, en se les appliquant, les vers sur celui qui commence l'hiver sans manteau, ou celui dont la mère restée au village, se demande où son fils peut passer la nuit. Si Mouh ou Mohand mérite une place parmi les " poètes maudits ", à côté de Verlaine et de Villon, plus primitif mais non moins émouvant par l'ingénue sincérité avec laquelle il confesse ses faiblesses et ses hontes purifiées par la flamme poétique.
-----------Le " poète kabyle, écrivait Jean Amrouche, est celui qui a le don d'asefrou, c'est-à-dire de rendre clair, intelligible, ce qui ne l'est pas. Il voit au fond des âmes obscures, élucide ce qui les angoisse et le leur restitue dans la forme parfaite du poème ". Mouh ou Mohand répond à cette définition. Il naquit vers 1860, dans la tribu de Aït Iraten, à Icherraïouen, petit village au-dessus de Tizi-Rached. Il étudia le Coran dans un zaouia ; mais, orphelin de bonne heure, quitta l'école, ne sut pas cultiver son petit bien, donna libre cours à son penchant pour l'amour et la rêverie. Ayant dissipé son patrimoine, il partit sur les routes en récitant des vers (toujours nouveaux ; il avait juré de ne jamais redire les mêmes), tantôt bien accueilli pour ses poèmes, tantôt rebuté pour ses vices, visitant Bône. Tunis, Alger, Cherchell, aimant, buvant, fumant le kif, souffrant de lui-même et des autres, berné par les femmes, couchant souvent à la belle étoile et le ventre vide, ne trouvant de consolation que dans la musique de ses vers amers, dont les thèmes sans cesse répétés sont l'amour et la misère, le péché et le remords, la révolte et la résignation, finalement le salut.
-----------Il chante la belle aux tatouages qui a cessé de l'aimer. Il évoque en acrostiche une française qui s'appelait Philidelphie, Dahbia, tige d'asphodèle, qui lui a été ravie par un talisman, la belle Fathima qu'il voudrait " prendre comme potion ". Il prie les anges d'accueillir avec indulgence une belle enfant, aux yeux de faucon, qui a eu pitié du poète errant et que la mort a prise comme tout ce qui est bon et beau. Son coeur" chargé d'orage " est sans cesse haletant ; il souffre doublement, de sa misère et de sa vaine tendresse, et plus encore de celle-ci que de la faim et du froid. J'ai la fureur d'aimer, dirait-il comme Verlaine; mon pauvre cœur est fou. " Ma blessure étant au cœur fait que je me plonge dans les passions avec rage ".
----------""Egaré par la folie dont il ne peut se défendre, il affronte la voie vers l'abîme. "

-----------" Autrefois favorisé et guidé par le sort,
-----------" Je m'occupais à épeler, à réciter le Coran. " -------------------""Maintenant, pris par le vice,
-----------" Je commets avec conscience ce qui est défendu ; " ----------""Je connais la bonne voie et je m'en écarte.

----------"Ses habits sont en loques ; son surnom est devenu " fils de Hélas " ; tout le monde méprise le malheureux hachâichi, fumeur de kif. Il va passer l'Aïdel Kebir seul, dans un café maure, sans recevoir de souhaits, sans embrasser aucun parent, sans demander à personne le pardon mutuel, étranger à tous.

O coeur, tu dois te résigner
Si tu veux rester digne et noble.
C'est aujourd'hui le marché de l'Aïd.
Chaque mosquée, Dieu en est témoin,
De jeunes filles est remplie,
De celles qui ont étudié la science divine,
Tandis que nous, dans toutes les tortures,
Avec de l'absinthe, nous nous plongeons dans l'ivresse, Nous deux ensemble, mon âme et moi.

----------"Il appelle au secours les saints de son pays : Sidi Moussa, Sidi Belloua, Sidi Ben Ali Chérif, Sidi Ahmed ou Dris, Sidi Ben Eççehab, Sidi Brahim. Il est près de blasphémer le Dieu qui se joue de lui, qui humilie les bons et fait prospérer les vils.

Parmi les êtres, les uns voient leurs peines s'alléger ;
Dans la joie ils ne font que progresser
Et ils se désintéressent de ceux qui souffrent.
D'aucuns, misérables, secoués par tous les tourments, Pris par la misère et l'amour
Ne font qu'envier le sort des morts.

----------"Mais il faut en prendre son parti, subir l'épreuve jusqu'au bout, expier. L'apaisement viendra. Dieu n'est ni trompeur ni injuste. " N'ai-je pas Dieu que tu ne peux me ravir ? " dit-il à celle qui l'a ruiné et laissé tout nu.

Aie pitié de moi, O mon Dieu !
Je suis comme celui à qui tu as enlevé la vie.
Plus heureux que moi, lui du moins, est dans la paix.
Mon corps se désagrège et fond comme une bougie.
- Calme-toi ô mon coeur, tu n'as rien à dire.
C'est le tour des autres à être heureux.
Courbe-toi et supporte que cette épreuve passe.

LA VALEUR MYSTIQUE DE LA POESIE.
----------"Une autre consolation lui vient de son art. Comme Baudelaire, il demande la grâce de composer quelques beaux vers

Cette fois-ci, je vais composer un poème
Plaise à Dieu qu'il soit bon.
Poème qui se répandra dans les vallées et les plaines.
Quiconque l'aura entendu l'écrira
Et ne voudra jamais l'oublier.
 

----------"Cette prédiction s'est réalisée ? Aux yeux de ses compatriotes, particulièrement sensibles aux paroles harmonieuses, aux sentences bien frappées, Si Mouh ou Mahand, le pécheur, le débauché, le vagabond, est devenu par la grâce de la poésie une sorte de saint auquel son inspiration fait pardonner ses faiblesses.
----------"Au début de sa vocation, m'a-t-on raconté, il entendit une voix qui lui demandait ce qu'il attendait de la vie en ce monde. Il ne demanda ni la fortune. ni les honneurs, ni le bonheur, mais seulement le don poétique.
----------"J'ai pu recueillir quelques isefra qui lui sont attribués, qu'on lui fait improviser dans des anecdotes d'allure plus ou moins folklorique et dont on ne peut garantir l'authenticité. On raconte, par exemple, qu'il désirait depuis longtemps une jeune fille ; mais le jour où la perdrix se rendit au chasseur, notre poète fut si troublé par l'excès de sa joie que la belle eut à improviser cet asefrou

Avant de te rencontrer, je désirais beaucoup te voir.
J'avais envie de rester avec toi depuis le soir jusqu'à l'aurore,
Et voici que ton goût est devenu mauvais.
O mon garçon tu n'as plus qu'à reculer.
Le passage du bonheur est fermé pour toi

----------"Le poète se tira d'affaire par d'autres vers

Quand je suis amoureux et que je fais ce travail,
J'ai d'habitude un cheval qui court droit au but,
Qui galope dans les montées et fait tout ce qu'il veut.
Le soleil est monté à l'Orient et me voici honteux et perplexe.
Si je suis ton ami, c'est à toi de me soigner.

----------"Une autre anecdote légendaire montre Si Mouh ou Mohand s'improvisant marchand de beignets à Constantine. Distrait, il laisse tomber dans la friture la cendre de sa pipe à kif, sebsi. Tous les clients sont enivrés. Il s'enfuit dans une forêt et met son aventure en vers. N'est-ce point là le symbole du Poète qui communique aux autres la ferveur et l'ivresse, mais reste lui-même à jamais solitaire ?

LE POETE ET LE SAINT.
----------"Mais la plus belle anecdote qu'on n'ait racontée est celle de la rencontre du poète avec Cheikh Mohand oul Houssine, le saint du Haut Sébaou, dont la zaouïa s'élève dans un repli de la montagne, près de Taka. Après une vie de méditation, ce Wali, dont les prophéties sibyllines rimées circulent encore, avait atteint des stations de la voie spirituelle d'où son regard purifié voyait au-delà des rêves d'un monde illusoire dont il devait se réveiller par la mort, en 1901, peu de temps avant Si Mouh ou Mahand lui-même.

----------"Un jour qu'il allait à une source pour faire ses ablutions, il trouva le bassin plein de pièces d'or. " Ce n'est pas ce que je demande ", dit-il à la fontaine, qui se trouva alors pleine d'achedhlouh, viande salée."Donne-moi donc de l'eau, dit le saint ; je ne te demande pas autre chose. Ce monde est un monde périssable. Ouama eddounith d'ifani ". Cette légende, que l'on rapporte de plusieurs autres saints d'Orient et d'Occident, a donné lieu à un très beau cantique que chantent à pleine voix dans la montagne les pèlerins de Taka quand ils approchent du tombeau.
----------"Le saint reçut donc un jour, peu de temps avant sa mort, le poète vagabond. Comme on lui annonçait un meddah, un chanteur, un trouvère, "ce n'est pas un meddah dit-il mais un çalah, un homme de bien ". Ayant honte de se présenter avec son attirail de fumeur, le poète avait caché sous une pierre, avant d'entrer, son sebsi, sa pipe, et son sac de kif. Mais le cheikh lisait dans les âmes. " Tu n'as pas apporté tous tes bagages " dit-il, et il envoya un serviteur chercher la pipe. Puis il pria Si Mouh ou Mahand de lui dire des vers, qu'il écouta très attentivement, persuadé qu'un poète est aussi un voyant. Et le visiteur improvisa

O Cheikh Mohand, fils d'El-Houssine,
Nous sommes venus faire ta connaissance,
Tu es le faucon des lieux inaccessibles.
Mais il te manque un successeur.
Mon coeur en ressent un froid :
Le pays va changer de maîtres.

----------"-Et à moi, poursuivit-il n'as-tu quelque chose à annoncer ?
----------"- Toi, Dieu te fait mourir célibataire dans un pays étranger.
----------"-- Amen, dit le poète, mais dans un endroit d'où j'irai droit au paradis .
----------"Ces prophéties se réalisèrent. Le saint mourut peu après, et ses biens passèrent à des neveux. Le poète s'éteignit à l'hôpital, sans famille, et fut enterré dans le cimetière des étrangers. Nul ne doute pourtant que le buveur d'absinthe, comme Verlaine, le hachaïchi, comme Baudelaire, n'ait, par la vertu de ses souffrances et de ses poèmes, un kiosque impérissable dans le jardin où l'on n'entend que les mots Paix, Paix.


L'AVENIR DES ISEFRA.
----------"Quel sera l'avenir de la poésie kabyle ? Comment évoluera-t-elle en même temps que la société ? Comment l'une et l'autre s'adapteront-elles à des conditions de plus en plus différentes de l'ancien état de chose ? La société saura-t-elle choisir entre la tradition saine et la routine sclérosée ? Conservera-telle sa vitalité et sa personnalité tout en laissant tomber le particularisme surannédevenu néfaste ? Ou au contraire s'obstinera-t-elle dans les archaïsmes dont le contexte vivant se sera évanoui ?

----------"Pour la poésie, les conclusions de M. Mammeri semblent pessimistes. La grande crise sociale, après avoir donné un coup de fouet à la poésie, finira-t-elle par la décomposer dangereusement ?

----------"Peut-être peut-on prévoir que l'évolution normale amènera une scission entre la littérature " populaire " et la littérature " savante ". On conservera (comme en Provence, en Bretagne, et dans le pays basque) les isefra en langue vernaculaire, les chants, les danses traditionnelles, les admirables timouchoucha, contes, qui correspondent au folklore de tous les peuples. La littérature savante se fera sans doute de plus en plus en français et en arabe, langues couramment parlées, seules écrites et dans lesquelles se sont déjà distingués des écrivains kabyles.

----------"Pour n'être pas aussi voyant qu'au temps jadis, où chaque tribu avait son Tyrtée, son faiseur de dithyrambes attitré, le rôle social du poète oral est sans doute loin d'être terminé. Professionnel ou non, avec son instrument aux ressources limitées mais authentiques, il reflétera les soucis de l'actualité, de l'émigration, de la politique, comme les soucis permanents de la condition humaine. Il sera sans doute rarement optimiste et joyeux ; il exprimera surtout le sentiment angoissé du déchirement entre deux civilisations. Cet écartèlement, particulièrement tragique quand il s'agit d'une civilisation atomique tentaculaire et d'une culture tribale qui n'avait pas changé depuis de siècles, facilite sans doute les détraquements et les névroses. Mais la poésie est un des moyens de catharsis, de purification et de salut.

Emile DERMENGHEM.

Bibliographie

AMROUCHE (Jean). - Chants berbères de Kabylie, Tunis, 1939 et Paris, 1947.
BASSET (René). - L'insurrection algérienne de 1871 dans les chansons populaires, Louvain, 1892.
BASSET (Henri). - Essai sur la littérature de Berbères, 1920.
BEN SESIRA. - Cours pratique de langue kabyle, Alger, 1887.
BOULIFA (Si Ammar ben Saïd). - Recueil de poésies kabyles, Alger 1904.
CENTRE D'ETUDES BERBERES, Fort-National. - documentation berbère.
HANOTEAU. - Poésies populaires du Djurdjura
Essai de grammaire kabyle. A- d59.
LUCIANI(Dominique). - Chansons kabyles de Smaïl Azikkiou, texte et traduction, " Revue Africaine ", 1889 et 1890.
MAMMERI (Mouloud). - Evolution de la poésie kabyLe, " Revue Africaine ", 1950, pages 125, 148.
OUARY (Malek). - Isefra, " Soleil " N" 5, 1951, pages 5-12.
Chants d'Exil, " Forge " N" 1 décembre 1946, pages 29-37.
Chants du- folklore kabyle, texte et traduction, " Forge " N° 4, 5 pp.
RINN. - Deux chants kabyles sur l'insurrection de 1871, " Revue Africaine ", 1887, pages 55-71.

----------"Un moyen inattendu de conservation et de renouvellement de l'asefrou, auquel ne pensaient évidemment pas les Hanoteau et les Boulifa, est fourni par la radio La chaîne kabyle de Radio-Algérie transmet en effet régulièrement de très vivants poèmes, notamment ceux de M. Noureddine, qui est écouté aussi bien à Alger et à Tizi-Ouzou qu'à Paris et à Lille, qui insiste sur les aspects pittoresques ou délicats de l'adaptation à la vie moderne et donne de très utiles conseils moraux.