Alger, Algérie : documents algériens
Série sociale : santé publique
La lutte contre les épidémies en Algérie

6 pages - n°36 - 30janvier 1952

Marqué par le vote de la loi sur la protection de la Santé Publique (1902) dans la Métropole, le début du XXè siècle a vu la mise en place des Services Algériens d'Hygiène et l'adoption des principales dispositions de la réglementation qui ont régi la lutte contre les épidémies jusqu'à la seconde guerre mondiale.

mise sur site le 2-07-2005
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-------------L'Algérie de 1830 était particulièrement exposée aux atteintes des maladies épidémiques et sa population avait payé un tribut assez lourd aux grandes pandémies qui ravagèrent le pourtour du bassin méditerranéen au cours des Temps Modernes : " Dans les campagnes, les marécages croupissants, les ruisseaux bourbeux faisaient régner la malaria sur les gens des plaines et des vallées ; la saleté et la promiscuité où vivaient familles et tribus faisaient fleurir sur tout le territoire ophtalmies, syphilis. typhus, variole et autres maladies contagieuses que transportaient de groupe en groupe les voyageurs et les caravanes. Dans les villes, l'entassement des habitants tout aussi malpropres que les campagnards, l'étroitesse des ruelles ignorées du soleil, les ordures accumulées partout constituaient un lieu d'élection pour les germes pathogènes qui pullulaient...

EVOLUTION DE LA SITUATION DE 1830 A 1900.

-------------Cette tragique situation ne s'est pas trouvée sensiblement modifiée par l'arrivée des Troupes Françaises dans ce pays : certes elles apportaient avec elles les éléments d'un service de santé et elles allaient couvrir les villes du littoral puis de l'intérieur de ce réseau d'hôpitaux et d'infirmeries militaires qui portèrent secours à tous les habitants, mais elles ne disposaient que des moyens thérapeutiques usités alors en Europe.
-------------L'application des moyens passifs en usage était de nature à limiter les atteintes des maladies contagieuses triais ne permettaient pas de les combattre avec des armes efficaces : l'isolement des individus atteints, leur groupement dans les lazarets, la mise en quarantaine des navires provenant des ports suspecte...

-------------
L'évocation de certains procédés en usage jusqu'au milieu du XIXè siècle pour lutter contre les maladies épidémiques ne manque pas de pittoresque : combustion d'herbes aromatiques, exposition des marchandises des navires provenant des ports contaminés ou suspects aux rayons de la lune (la sereine), etc... Dans le même ordre d'idées on relève, dans la "notice sur les mesures d'hygiène à prendre en Afrique " distribuée en 1830 aux soldats du Corps expéditionnaire, les indications suivantes : " on regarde les frictions extérieures d'huile comme un préservatif de la peste ; on a prétendu aussi que l'usage intérieur de ce liquide était un curatif, mais le premier moyen est préféré...
-------------La lutte coutre la variole par la pratique de l'inoculation Jennérienne était la seule qui pouvait être menée à bien. Les empiriques musulmans, les "toubibs '. connaissaient la " variolisation " dont l'usage inconsidéré sera la cause de certaines épidémies qui se déclencheront dans les régions rurales.
-------------L'Algérie fut donc atteinte. et parfois très sévèrement, au cours du XIXè siècle, par les grandes épidémies qui désolèrent le bassin méditerranéen. Le tableau c ci-dessous donne une énumération des périodes les plus critiques:

PER IODE
AFFECTION
IMPORTANCE
PARTICULARITÉS
1831-32
Variole
 
Région d'Alger
1834
Choléra, Variole
Plus de 3.000 cas
Se prolongea avec intensité
jusqu'en 1837
1842
Typhus exanthématique
   
1849 à 1853
Choléra
Assez nombreux cas
 
1868
Typhus exanthématique
   
1893
Choléra
Environ 15.000 cas et 6.000 décès
 

-------------De plus étaient observés chaque année des cas de peste peu nombreux et de nombreux cas de fièvres typhoïdes.

-------------Alertées par les membres du service de Santé, les autorités militaires prirent des mesures pour essayer d'empêcher le développement des épidémies. Dès le 15 novembre 1830, le Général Clauzel créait le "Bureau de la Santé ", origine de l'actuel service du contrôle sanitaire aux frontières ; des " agences" furent installées par la suite dans les principaux ports au fur et à mesure de leur occupation ; contre la variole, on s'efforça de développer la vaccination Jennérienne parmi les populations civiles. Lors des grandes épidémies, l'Armée prêta ses hôpitaux, -ses médecins et ses infirmiers et parfois, les casernes où les bâtiments qu'elle occupait pour accueillir les malades ou les éléments des populations rurales qui pont échapper au fléau se précipitaient vers les centres urbains. De nombreux officiers du corps de Santé Militaire, la plupart volontaires, payèrent de leur vie leur dévouement lors de ces périodes critiques au service des contagieux.

-------------En 1854, un "Service sanitaire maritime " a succédé aux agences installées dans les Ports. Au cours des années suivantes, un dispositif d'assistance médicale fut mis en place. La mise en valeur du pays attirait les populations des pays méditerranéens et des royaumes voisins du Maroc et de Tunisie, et si ces migrations pouvaient être une cause d'importation de maladies épidémiques, elles ont par contre provoqué la venue de médecins libres plus nombreux qui ont épaulé l'action du Service de Santé. Par le suite l'enseignement de la Médecine a été organisé à ALGER et les découvertes de l'Ecole Pastorienne allaient en nous renseignant sur les causes véritables des maladies épidémiques et sur le rôle de certains agents vecteurs, permettre de mieux combattre ces maladies. -------------En 1894, d'ailleurs, fut fondé l'Institut Pasteur d'Algérie ; d'abord limitée au traitement antirabique l'activité de cet établissement scientifique s'est étendue à la préparation des sérums et vaccins, à l'organisation de la lutte antipaludique et à la recherche appliquée aux maladies fréquentes en Algérie.

DE 1900 A NOS JOURS.

-------------Marqué par le vote de la loi sur la protection de la Santé Publique (1902) dans la Métropole, le début du XXè siècle a vu la mise en place des Services Algériens d'Hygiène et l'adoption des principales dispositions de la réglementation qui ont régi la lutte contre les épidémies jusqu'à la seconde guerre mondiale.
-------------Au cours de cette période de 1900 à nos jours, l'Algérie a été atteinte par des épidémies qui sont indiquées dans le tableau suivant :

PER IODE
AFFECTION
IMPORTANCE
PARTICULARITÉS
1907
Peste
57 cas
 
1911
Choléra
Épidémie légère
 
1914
Fièvre récurrente
300 cas environ
 
1919-24
Typhus exanthématique
   
1926-27
Variole
   
1927
Fièvre récurrente
68 cas
 
1930-31
Peste
77 cas
A partir de 1936 le nombre des cas de typhus s'élève progressivement
1941-42
Typhusexanthématique
Environ 45.000 cas
 
1943
Ulcère phagédénique
Environ 6.000 cas
 
1944-45
Peste
111 cas
 
d° -
- Fièvre récurrente
Environ 16.000 cas
 

-------------Ce tableau appelle quelques commentaires : A la veille de la première guerre mondiale, les dispositions édictées dans la Métropole en 1902 en vue de la protection de la Santé Publique ont été adaptées aux conditions locales et mises en vigueur en Algérie : en 1907, les principes concernant la vaccination et la revaccination, en 1908 l'obligation de la, déclaration des maladies contagieuses assorties pour certaines d'entre elles de mesures obligatoires ou facultatives de désinfection, en 1910 l'organisation de bureaux d'hygiène dans les centres urbains, en 1911 la liste des maladies dont la déclaration est imposée et en 1912 l'organisation et le fonctionnement des services de désinfection. Le Service Sanitaire Maritime avait été renforcé et étoffé.
-------------La guerre de 1914 allait entraîner la mobilisation des membres du corps médical ; aussi des mesures exceptionnelles de précaution furent prises pour éviter le développement des maladies épidémiques. Dans l'ensemble on peut dire qu'elles ont atteint leur but. De plus, dans les années qui suivirent la démobilisation, la résistance des éléments masculins, vaccinés lors de leur passage sous les Drapeaux contre la variole et les fièvres typhoïdes, aux atteintes de ces affections allait démontrer la valeur préservatrice de ces vaccinations.
-------------Au cours des années de 1' " entre-deux guerres ", l'effort consenti par l'Algérie dans le domaine de la Santé Publique s'est traduit sur l'état sanitaire de ses populations. Dans le domaine de la lutte contre les maladies contagieuses, la collaboration des médecins de colonisation à la détection, à la lutte contre les foyers de ces maladies et aux campagnes de vaccination, le développement des services départementaux et communaux de désinfection et la mise en place de l'Assistance aux mères et aux nourrissons ont eu une action favorable. Nous signalerons particulièrement la création des équipes sanitaires mobiles : 4 équipes spécialisées dans la lutte contre les épidémies ont été instituées ; une équipe est à la disposition de chaque Préfet et une équipe centrale reste à la disposition des services centraux de la Santé Publique à Alger. Dotée d'un véhicule automobile., chacune des quatre équipes comprend, en principe, un médecin chef d'équipe, un adjoint technique de la Santé. une infirmière major diplômée et deux infirmiers ou aide infirmiers, le véhicule étant conduit par un chauffeur. Les équipes effectuent des tournées de vaccination et des désinfections ou des désinsectisations.
-------------Les conditions économiques défavorables, conséquences des revers du début de la 2è guerre mondiale et l'arrêt de la fourniture par la Métropole occupée des denrées, médicaments et produits de droguerie que l'Algérie ne pouvait fabriquer, la sous alimentation due au rationnement sévère, explique le développement des épidémies constaté au cours des années 1941-1945

-------------La découverte des antibiotiques et l'utilisation de certains de ces médicaments contre les affections contagieuses a fourni un moyen de cure dont l'efficacité parait démontrée. La production de ces substances n'est pas toujours à l'échelle des besoins aussi, dans un but de bonne utilisation, l'usage des plus rares n'a été autorisé que dans les services hospitaliers.

L'EQUIPEMENT DES SERVICES...


-------------Un établissement spécialisé, l'Hôpital d'El Kettar, annexe des Hôpitaux Civils d'Alger est réservé aux malades contagieux. Il sert de service de clinique à la " Chaire de Maladies Infectieuses " de la Faculté Mixte de Médecine et de Pharmacie qui a succédé à la " Clinique annexe des maladies des Pays Chauds " de la même faculté. La modernisation de cette formation hospitalière, commencée avant la 2''e Guerre Mondiale par la Construction du Pavillon Lemaire (72 lits), a été complétée et menée à bien par l'érection du Pavillon Nicolle ouvert en 1950 (112 lits). Deux pavillons anciens (41 lits) et trois bâtiments légers (96 lits) peuvent en cas de besoin porter la capacité de l'établissement à plus de 320 lits. Les deux pavillons neufs sont dotés des derniers perfectionnements de la technique moderne. Un laboratoire spécialisé dans les recherches consacrées aux maladies infectieuses effectue les analyses indispensables pour la confirmation des diagnostics. Au cours de l'année 1950, 37.973 examens ont été effectués par ce laboratoire (savoir : bactériologie, 5.524, sérologie, 25.877, chimie, 4.330, hématologie, 2.242).
-------------Lors de l'établissement du programme des réformes politiques, sociales et économiques, en 1944, l'attention de la Commission s'est portée sur la lutte contre les épidémies et ont été prévues en particulier
-------------- la création d'au moins un laboratoire d'hygiène, de bactériologie et de sérologie dans chacun des départements Algériens ;
-------------- la dotation des établissements hospitaliers en services susceptibles d'assurer l'isolement des malades contagieux et leur traitement ;
-------------- la mise à la disposition des équipes sanitaires mobiles de matériels modernes et à grand rendement.
-------------La création et la dotation en matériel des laboratoires départementaux ont été menés à bien.
-------------L'équipement des services de contagieux dans les hôpitaux civils qui en étaient dépourvus et l'extension des services existants sont en cours de réalisation. Au 1er janvier 1950 (donc avant l'ouverture du Pavillon Nicolle de l'Hôpital d'El Kettar) le département d'Alger disposait de 219 lits d'adultes réservés aux contagieux répartis dans 10 établissements ; 218 lits d'adultes et 9 lits d'enfants répartis dans 14 formations étaient à la disposition du département de Constantine alors que l'équipement du département d'Oran comptait 271 lits d'adultes et 16 lits d'enfants répartis entre 7 hôpitaux civils.
-------------Les quatre équipes sanitaires mobiles ont été dotées de véhicules nouveaux et du matériel de désinsectisation et de désinfection à grand rendement que requièrent les techniques modernes.

...ET LEUR ACTIVITE.
-------------Au cours de l'année 1950, l'activité de ces formations est énoncé dans les chiffres suivants :

 
Département d'Alger
Dépt. de Constantine
Département d'Oran
VACCINATIONS
     
Antivarioliques
5.306
10.465
115.494
Antityphoïdiques
 
- 8.884
 
Antityphiques
 
327
1.475
DÉSINSECTISATIONS
153
347
 

-------------De plus, en 1948, ont été instituées des équipes de désinsectisation, consacrées à la lutte contre les insectes vecteurs de germes morbides. Ces équipes qui jouent un grand rôle dans la lutte antipaludique peuvent se porter rapidement vers tous les lieux où un foyer de maladie contagieuse est découvert. Ces équipes sont dotées de véhicules automobiles " Jeep" ou " Land Rover " avec remorque, de pulvérisateurs à grand rendement (Vermorel-Arborex), d'appareils portatifs à pression constante (PuIvorex, Muratori. Pompe Larvex) et de poudreuses à main (type Superprocall). Aux quatre équipes sanitaires mobiles se sont donc ajoutées en 1949, deux équipes de désinsectisation dans les départements, d'Alger et d'Oran et quatre équipes dans le département de Constantine ; en 1950 cinq nouvelles équipes ont été créées, avec les troisièmes équipes primitivement prévues dans les départements d'Alger et d'Oran
-------------Quinze équipes de secteur fonctionnent donc à l'heure actuelle : 3 dans le département d'Alger, 4 dans celui d'Oran et 8 dans le département de Constantine.

-------------Le renforcement du dispositif d'Assistance Médicale par l'augmentation du nombre des prescriptions médicales et de l'effectif des personnes de l'A.M.G. et par la division du territoire des départements en secteurs médicaux par le groupement des circonscriptions sous l'autorité de Médecins Chef, de Secteur a eu dans le domaine de la lutte contre les épidémies les plus heureux effets.

LE CONTROLE SANITAIRE AUX FRONTIERES.
-------------Le développement des transports aériens, cause nouvelle de diffusion des germes pathogènes, avait dés avant 1940 nécessité l'extension de la compétence du Service de la Santé Maritime au Contrôle Sanitaire des aérodromes ouverts au trafic. Le regroupement des services départementaux en un Service de Contrôle Sanitaire aux Frontières de l'Algérie a été réalisé en 1946 et le service a été doté de personnels plus nombreux et de moyens plus puissants pour assurer l'application des Conventions Sanitaires Inter-nationales, contrôler le trafic maritime et aérien du point de vue sanitaire, assurer la vaccination des émigrants et s'il y a lieu leur désinsectisation, désinfecter les navires et aéronefs en cas de besoin. En 1950, ce service, qui assure également la protection de la Métropole contre l'importation des maladies contagieuses par des voyageurs en provenance d'Algérie ou en transit, avait effectué environ 54.000 vaccinations antivarioliques (contre 141.000 environ en 1948, alors qu'était obligatoire la vaccination des voyageurs se rendant dans la Métropole), 1.208 vaccinations contre la typhoïde et 442 vaccinations antiamariles. Le service assure également la dératisation des zones portuaires et la surveillance des dits rongeurs (comme transportant les parasites vecteurs de la peste). Il a le " laboratoire de le peste d'Alger" et il concourt à la formation professionnelle du personnel sanitaire.

-------------Outre l'institution d'une chaire des maladies infectueuses, la Faculté Mixte de Médecine -et de Pharmacie a créé une Chaire de Bactériologie et assure l'enseignement de cette discipline et de l'hygiène. Elle possède également un Institut d'Hygiène et de Médecine d'Outre-Mer dont les travaux dans le domaine de la Médecine Méditerranéenne sont connus et qui concourt à la formation de médecins hygiénistes.

-------------Tels sont donc dans ce domaine de la lutte active contre les maladies contagieuses et dans celui de la recherche médicale les efforts fournis par l'Algérie pour protéger ses habitante contre la propagation de ces maladies et pour soigner les individus qui en peuvent être atteints. Ce n'est là toutefois, limitée à la lutte contre les épidémies proprement dites, qu'une partie de l'activité déployée par la Direction de la Santé Publique dans la lutte entreprise contre des maladies qui si elles ne déclenchent pas d'épidémies à intervalles plus ou moins réguliers, y ont un taux d'endémicitê élevé et peuvent être considérées à juste titre comme des fléaux sociaux. Si les bornes imposées à cet article ne permettent pas de s'y étendre, il importe cependant de signaler dans ces différents domaines :
------------- la lutte antipaludique, menée depuis 1947 avec une intensité encore inconnue jusqu'ici. Basée sut tes propriétés des insecticides de contact, elle se divise en lutte imagicide, contre les insectes adultes; et lutte larvicide. Ainsi qu'il a été dit plus haut, les équipes de désinsectisation y jouent un rôle primordial et prolongent ses effets jusqu'au cœur des populations rurales. Tout récemment encore, l'avion et l'hélicoptère ont pu être utilisés pour des épandages de produits larvicides sur les marais et cours d'eau (qu'il était difficile d'atteindre d'une autre façon ;
-------------- la lutte antitrachomateuse, dont les effets se sont montrés insuffisants jusqu'à ce jour. Un nouveau plan de lutte vient d'être établi qui dépasse malheureusement les possibilités budgétaires de l'Algérie et pour la réalisation duquel une aide financière vient d'être demandée à l'U.N.I.C.E.F. Ce plan prévoit notamment : la désignation de médecins ophtalmologistes à temps plein ; la mise en place de camions ophtalmologiques qui iront dispenser les soins dans les parties les plus reculées du territoire, y assurer le dépistage et permettre sur place les interventions chirurgicales ; la création à Alger d'un Institut du Trachome avec antenne avancée à Bou-Saâda ;
-------------- la lutte antituberculeuse qui s'est intensifiée par la création de nouveaux dispensaires, de l'Aérium de Jean-Bart, du Préventorium Béraud, du Préventorium de Bugeaud, par l'augmentation du nombre de lits d'hôpitaux, et surtout par la vaccination de masse par le B.C.G. Cette vaccination qui a débuté en 1949, a permis jusqu'à ce jour d'immuniser près d'un million de personnes et de pratiquer plus de 2 mil-lions de tests.
-------------- la lutte anticancéreuse dont la principale manifestation récente a été la création du Centre Algérien de lutte contre le Cancer.
-------------Ces différentes activités ont pu être intensifiées dans des proportions importantes e partir de 1946 Elles montrent la préoccupation constante de l'Algérie à apporter aux populations qui vivent sur son sol un bien-être de plus en plus appréciable. en le faisant dépendre de l'amélioration continue de l'état sanitaire.

DIRECTION DE LA SANTE PUBLIQUE.