-Alger, les Facultés
L'Université d'Alger se classe parmi les premières de France
août 1959

Ce que dit le quatuor d'Alger: " Avec J'ai lu l'Echo d'Alger, vous aurez tous les mois, les infos mensuelles diffusées dans le Quotidien, avec un "bond en arrière" de 50 ans. .....
Note du site: pour vous, j'ai extrait quelques articles relatifs à ce dossier...Avec l'autorisation des auteurs, le "quatuor".

A partir de 1909, la destinée des établissements d'enseignement supérieur d'Algérie est la même que celle des universités de la métropole. Le nombre des étudiants augmente progressivement et dès 1912 on se plaint déjà de l'insuffisance des locaux. Ils se sont depuis considérablement accrus et l'Université d'Alger se classe aujourd'hui parmi les premières deo France.

sur site le 23-8-2009

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Son dynamisme et sa vitalité se sont manifestés au cours de ces dernières années par la création de multiples instituts : Celui des Hautes études musulmanes, l'Institut d'études politiques, ceux d'Urbanisme, d'Etudes philosophiques, d'Etudes orientales, etc. De nombreux laboratoires existent également en biologie ou en zoologie, par exemple, qui per, mettent aux a patrons ) et aux élèves de réaliser un fructueux travail d'équipe.

C'est dans cette ligne que se situe la construction aux Tagarins d'un centre d'études nucléaires.

Laboratoires et instituts prennent donc un essor considérable. Complétant ce trésor, la Bibliothèque universitaire devient une des plus importantes de France. Avec ses 500.000 volumes et thèses, elle est déjà la grande centrale de documentation à laquelle on a recours de partout, en Afrique du Nord. Mais si par le nombre de ses volumes, elle occupe une place de tout premier rang, en revanche sa salle de lecture est devenue insuffisante.

Il est vrai qu'elle est actuellement relayée par la Bibliothèque nationale récemment édifiée. De plus, un premier projet d'extension est en cours de réalisation et on peut envisager désormais l'aménagement d'une seconde salle de lecture aussi vaste que celle déjà existante.

Le problème primordial demeure, on le sait, celui de la place. L'Université a accueilli. cette année, 5.500 élèves (dont 1.600 en droit; 1.465 en sciences, 1.324 en lettres et 1.000 en médecine). On prévoit pour l'an prochain une augmentation de 10 %.

Pour faire face à cet accroissement, des projets sont en, cours d'exécution. Le premier est celui qui consiste à édifier ce qui s'appellera " le bloc des instituts ". Cet édifice s'élèvera non loin de la Bibliothèque nationale et du Gouvernement général et réunira la plupart des instituts.

En méme temps, la Faculté des lettres va s'étendre. Les travaux pour l'édification du nouveau bâtiment ont déjà commencé. Il comprendra des salles de cours et de travail pour les étudiants, les bureaux pour les professeurs et les annexes indispensables à divers instituts et laboratoires dont ceux de, phonétique et d'histoire de l'art.

D'autres projets sont à réaliser, en particulier ceux qui concernent la Faculté de médecine, dont plusieurs laboratoires ont déjà reçu une extension notable.

De même que 1909, 1959,, date du cinquantenaire de l'Université d'Alger, doit étre considérée comme une étape.

La France peut être fière de l'oeuvre réalisée en Algérie dans le domaine de l'enseignement.

Cette œuvre est encore insuffisante, mais de tels progrès ont été accomplis au cours de cee dernières années qu'il est possible d'envisager avec confiance l'avenir de l'Université d'Alger. Qui sait si dans quelques années, nous ne verrons pas se créer, à partir des instituts juridiques d'Oran et de Constantine deux nouvelles universités , Impossible avant longtemps, diront certains. Mais à l'heure actuelle les choses vont vite en Algérie. Et puis. un précédent existe. Si l'on avait dit à un Algérois. en 1357, que de l'Ecole supérieure de médecine et de pharmacie naitrait une université fréquentée par 6.000 étudiants, il est probable qu'il aurait simplement répondu par un haussement d'épaules.

FIN
Daniel JUNQUA.
(Voir L'Echo d'Alger des 11. 12, 13 et 34 aC'Elt. I .