Alger,
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Le mécontententement qui régnait
depuis longtemps à l'état latent parmi les automobilistes
algérois s'est donné hier après-midi libre
cours en une manifestation monstre. Traités avec une rigueur draconiennbe par les représentants de l'ordre, propriétaires d'automobiles et grareurs voyaient pleuvoir sur eux, drû comme grêle, les contraventions. Celles-ci- avaient leur épilogue devant 1e tribunal de simple police, où l'officier du ministère public, M. le commissaire Fontaneau requérait avec une sévérité peut-être excessive , contre les délinquants. C'est ainsi qu'en novembre 1912,M. Villa, pour un simple délit de stationnement de voiture sur la voie publiqüe, se voyait infliger cinq jours de prison. La peine était exorbitante ; aussi, au mois de décembre suivant était-elle réduite à un jour de prison. Le recours en grâce formulé par M. Villa, ayant été rejeté, celui-ci fut invité à se rendre mardi dernier à la prison de Barberousse. - |
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