-Alger, le Gouvernement Général
le plan du quartier

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plan grossi des alentours du Gouvernement Général, 47 ko

1.-Rue Levacher n° 20 : chez moi.
2.-Mon école Dordor, rue Dordor.
3.-Chez ma grand-mère, avenue Gandillot.
4.-Chez mon arrière grand-mère, rue Dupuch.
5.-Mon cousin, rue Dupuch.
6.-"Remington", machines à écrire, rasoirs: mon père y était chef-comptable.

En vert : nos lieux de jeux...
N.B:un carré =400m de côté.

-----Le forum de ma jeunesse, c'était un vaste espace de jeux que nous agrandissions momentanément au gré des jeux, de nos fantaisies.D'ici, la vue sur le port, la mer était splendide...mais nous n'y prêtions peu d'attention : c'était notre quotidien.

-----Les jeudis, les mères des quartiers Levacher, Gandillot, Cadix, ...y emmenaient leur progéniture et la laissait " s'exprimer avec un arrêt goûter...Presque tous les copains de Dordor étaient là...Tous les jardins, les rues avoisinantes devenaient nos terrains de jeux. Tout y passait : cache-cache, "tu-l'as", gendarmes et aux voleurs, ballons, ...tout voire plus surtout ce qui était défendu. Dominique, le gardien corse en perdait sa casquette et son latin ( ou son corse) !!!

-----La grande place du Forum (ou place Georges Clemenceau) ne servait pas encore de parking, mais accueillait nos fantaisies.

-----Quand ce fut l'âge des patins à roulettes, la descente de la volée d'escaliers était la norme. C'était aussi le train de patineurs descendant, sur le trottoir,ou dans la rue ( peu de voitures à cette époque)la pente de la rue Berthezène jusqu'au bas des majestueux escaliers que l'on remontait à " toute blinde" pour refaire une descente. La descente perpendiculaire ( rue Serpaggi, je crois) au boulevard Maréchal Foch était aussi très prisée, l'accélération y étant maximum, le bruit infernal en passant sous les escaliers du Forum nous ravissait....Et, à mon souvenir, jamais quiconque n'eut à souffrir : piètons ou patineurs. NOUS ÉTIONS POURTANT DES JEUNES COMME ON DIT MAINTENANT ET NOUS NE CASSIONS RIEN ...Aucune plate-bande, aucun arbre, aucune fleur n'eut à se plaindre de nous : nous les respections, naturellement, sans qu'on nous fasse la leçon.

-----Escalades des murs alentours, escapades jusqu'au rues Dubief , duc des Cars...Pendant ce temps, nos mères tricotaient, bavardaient. Nous revenions pour le goûter, on nous aurait donné " le bon Dieu sans confession" et, ensuite, fissa , fissa.

-----Nous connaissions les moindres recoins de ce champ de liberté, notre domaine...Nos escapades nous menaient jusqu'au stade Leclerc.

-----Grands moments de liberté, dont nous ne fîmes, à ce moment, aucun mauvais usage.