Alger,
le Gouvernement Général
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| Le premier de ces décrets supprimait les fonctions
de gouverneur général militaire de l'Algérie,
et y substituait un « gouverneur général . civil
des trois départements algériens. » Le même décret constituait, en même temps trois départements algériens, au lieu et ues trois provinces, et déclarait que cette addition- portait à quatre-vingt douze le nomre des départements formant le territoire e la République Française, et que chacun es, départements algériens aurait le droit 'élire deux députés. Un deuxième décret nommait M. Henri Di1er, ancien représentant de l'Algérie et proüurenr de la République près le Tribunal de i3a Seine, gouverneur général des trois départements, poste qu'il ne put venir occuper à. cause de l'investissement de Paris par les Allemands. Un troisième décret ordonnait la naturalisa: fion collective des juifs indigènes d'Algérie. Il était ainsi conçu : « Les israélites indigènes des départements « de l'Algérie sont déclarés citoyens français ; -Ir en conséquence, leur statut réel et leur sta« tut personnel seront, à dater de la promulgation du présent décret, réglés par la loi t française, tous droits acquis jusqu'à. ce jour « restant inviolables. » Enfin, un quatrième décret organisait les jurys d'assises, devant fonctionner comme dans la. Métropole et remplaçant les cinq magistrats de cour d'assises, qui, jusqu'alors, en Algérie, avaient statué souverainement dans les affaires criminelles. Un seul de ces décrets fut discuté par la population algérienne, y compris les indigènes, celui de la naturalisation en masse des israélites. (tout le texte dans l'article.) |
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