sur site le 24/01/2002

-Alger, son hôpital du Dey futur hôpital Maillot
naissance de l'Université d'Alger
école de médecine et de pharmacie
auteur : Madiana Delaye-Lastrajoli
Source : In "Université d'Alger" - Cinquantenaire 1909-1959 - Historique des chaires
Extrait de la revue du gamt, n°79 , 2002/3...adhérez !...
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--------En 1832, dans le Jardin du Dey, au pied de la colline de Bouzaréah, parmi les riches allées d'orangers et de bananiers, les tonnelles couvertes de jasmins, de clématites et de liserons, se dressait une grande habitation luxueuse datant de la seconde moitié du XVIIè siècle. Il y avait là trois petites bâtisses de style mauresque avec le classique jet d'eau au milieu du bassin de marbre... et, aussi, neuf longues baraques en planches où étaient installés les lits de soldats malades.

1. L'école de médecine militaire

--------Elle fut la première créée, par nécessité. Très vite, en effet, on envisagea la mise en place d'une "Ecole de médecine", sur l'initiative du savant opérateur Baudens qui, malgré sa jeunesse - dit Pélissier de Reynaud - s'était acquis une réputation européenne. Avec le soutien de l'intendant Bondurand, ses efforts virent l'aboutissement de la création du premier établissement français d'enseignement supérieur, moins de deux ans après le débarquement de Sidi-Ferruch !
--------L'un des pavillons du jardin fut aménagé en salle de conférences avec quelques tables et quelques bancs. Devant une assistance d'une trentaine de futurs praticiens, M. Stéphanopoli, médecin principal du corps d'armée, a fait l'ouverture du cours de physiologie qui eut lieu désormais les lundis, mercredis et vendredis.
--------Dès le lendemain, le chirurgien major Baudens commença ses conférences d'anatomie descriptive qu'il continua tous les mardis, jeudis et samedis. Le 23 janvier 1833, avait lieu la première distribution des prix de l'École de médecine militaire, devant le général en chef et les plus hautes autorités. Chargé de prononcer le discours d'usage, le baron Bondurand définissait le but poursuivi qui devait déborder considérablement le cadre de l'enseignement médical : "L'institution d'une école de médecine à Alger, disait-il, n'est pas seulement un événement utile aux officiers de Santé appelés à en profiter et aux nombreux malades qu'ils sont destinés à traiter : ne peut-elle pas être le prélude d'une régénération des sciences dans un pays jadis si connu, et dont il faut étudier aujourd'hui le climat, le sol, les productions, les améliorations à faire dans la culture, les maladies, leurs causes, leurs effets, les moyens curatifs, les niveaux des habitants, leurs habitudes, leur manière de vivre, leur degré de civilisation et d'instruction, la possibilité de perfectionner l'un et l'autre. "
--------Des cérémonies analogues se déroulaient en décembre 1833 et en avril 1835. Les médecins et pharmaciens les plus en vue de l'armée tenaient à honneur d'enseigner à l'hôpital du Dey. Avec Stéphanopoli et Baudens, c'étaient Molinard, Guyon, Maillot, Monard, Chevreau, Desbrières, Juving... En mai 1835, le ministre de la Guerre nommait officiellement un corps professoral de trois médecins, quatre chirurgiens et trois pharmaciens. On parvenait à créer un jardin botanique de 5 à 600 plantes. La bibliothèque de l'École s'enorgueillissait de 7 à 800 volumes provenant, pour quelques-uns, du ministère de la Guerre, pour la majeure partie de la générosité du corps médical et, en particulier, du legs de Chevreau, chirurgien en chef de l'Armée, décédé en février 1834 et qui avait abandonné toute sa bibliothèque à l'hôpital d'instruction où il enseignait la clinique chirurgicale.
--------L'Ecole, cependant, était menacée. On l'accusait de coûter cher et de créer des embarras peu compatibles avec les exigences de la guerre. Au début de 1836, se répandait le bruit de sa suppression prochaine.
--------Les étudiants découragés ne savaient que penser. Dans une lettre émouvante, Baudens en appelait aux inspecteurs généraux : "Je vous conjure de venir à notre secours ; l'hôpital d'instruction d'Alger est notre ceuvre ; vous ne lui refuserez pas votre appui. Je m'efforce de remonter le moral de nos élèves et chaque jour je passe quatre heures avec eux, depuis 6 h du matin jusqu'à 10 h. Ce temps est partagé entre la clinique et les leçons de chirurgie opératoire.
--------Je fais mes leçons à l'hôpital du Dey, dans mon logement militaire. J'ai fait de l'une de mes chambres une salle de clinique, et j y ai fait déposer mes amputés.
--------L'autre a été convertie en amphithéâtre.
"
--------Il terminait en signalant une intervention spectaculaire qu'il avait pu pratiquer suivant un nouveau procédé opératoire.
--------Tout cela en vain : en juin 1836, Clauzel supprimait l'hôpital d'instruction et, l'année suivante, Baudens quittait l'Algérie où il avait séjourné sept ans.
--------Ainsi, passèrent plus de dix ans au cours desquels l'organisation militaire absorba l'essentiel des activités... Cependant, à partir de 1839, l'importance des travaux réalisés par la commission scientifique de l'Algérie (à laquelle appartenaient notamment trois médecins de l'ancien hôpital d'instruction), montrait ce que l'on pouvait attendre d'une équipe de chercheurs fixés à demeure en terre d'Afrique.

--------... et 1848 vit poindre le renouveau.

--------D'abord, l'Algérie fut érigée en " académie " par un arrêté du 7 septembre. Belle distinction, à une époque où le nombre d'académies de la métropole était ramené de 27 à 19 ! La Corse, notamment, perdait cette qualité et le titulaire d'Ajaccio, M. Delacroix, allait être nommé en Algérie (de préférence à Victor Duruy, qui avait sollicité le poste). Il fallait donc trouver des médecins ou, tout au moins, des auxiliaires médicaux. Dès 1848, le docteur Trollier, médecin en chef de l'hôpital civil, avait demandé la création à Alger d'une école préparatoire de médecine et de pharmacie. En 1849, l'idée était soutenue par la Société de médecine, en 1850 par le conseil municipal d'Alger, mais le recteur Delacroix s'y opposait en demandant "que la sollicitude et les ressources de l'Etat fussent portées d'abord sur l'instruction primaire. " Une nouvelle campagne commençait en 1853 dont l'initiateur semble avoir été Baudens. Devenu inspecteur du service de Santé et membre du Conseil de santé, il effectuait alors une tournée d'inspection médicale en Algérie et adressait au maréchal de Saint-Arnaud, ministre de la Guerre, un rapport dans lequel il déclarait "le moment tout à fait opportun pour restaurer l'enseignement médical à Alger". Rappelant la première école, il ajoutait: "En ce qui nous concerne, nous considérons comme un titre glorieux d'avoir eu la bonne fortune de rouvrir sur cette terre d'Afrique, les cours d'anatomie et de chirurgie qu'avaient illustrés dans les anciens siècles, Rhazez, Avicenne et Albucasis ".
--------De nombreux soutiens se manifestaient conseil municipal d'Alger, préfet, conseil de gouvernement, autorité universitaire, sans parler du maréchal Randon que Bertherand considère comme le véritable fondateur de l'école et qui appuyait la création surtout en vue des services qu'elle pourrait rendre aux indigènes.
--------Mais Baudens se doutait-il qu'au moment même où il plaidait la cause d'une école de médecine, un enseignement médical existait déjà à Alger ? Une sage-femme de l'hôpital de la rue Bab-Azoun, Mme Mahé, avait, en effet, décidé d'initier à l'obstétrique l'élément féminin mauresque, songeant peut-être, elle aussi, à l'œuvre accomplie en Egypte où Clot Bey et ses disciples étaient parvenus, quelques années auparavant, à ouvrir un établissement unique au monde, école d'accouchement où les femmes n'avaient d'autres médecins que des femmes. Mme Mahé faisait ses cours en arabe et son succès s'étendit bien au-delà de la génération estudiantine puisqu'elle vit venir à elle une élève de cent trois ans ! L'histoire ne nous dit pas si cette dernière fut une des huit lauréates que couronna, en 1853, un jury composé de trois médecins français, d'un médecin maltais, de l'interprète Bresnier et des membres du medjelès !
--------Cette institution pittoresque semble avoir été éphémère, mais, en 1855, sur l'ordre du maréchal Randon, on inaugurait officiellement, à l'hôpital militaire du Dey et à l'hôpital civil de Mustapha, des cours de médecine en faveur de dix élèves musulmans recrutés dans les écoles primaires arabes-françaises et dont on espérait faire des praticiens capables de pallier dans les tribus l'insuffisance numérique des médecins militaires. Sous l'habile direction d'un élève de Baudens, Bertherand, les résultats étant encourageants, on envisageait rapidement l'ouverture d'une véritable école préparatoire de médecine et de pharmacie.
--------La création dépendait du maréchal Vaillant, ministre de la Guerre. Celui-ci sollicita l'avis de Baudens qui revenait d'une nouvelle inspection en Algérie. La réponse du 21 février pesa d'une manière décisive. Baudens accumulait les arguments : "l'aptitude fort remarquable" des indigènes pour la médecine opératoire, les dépenses assumées par la ville d'Alger, l'existence d'un corps de professeurs (il donnait les noms), la possibilité d'utiliser comme sous-aides les dix élèves qu'il avait vu travailler... Il ajoutait: "L'institution existe de fait, il ne lui manque plus qu'une consécration, un décret émanant de votre Excellence, Monsieur le Ministre. "
--------Et ce fut le décret du 4 août 1857, qui décernait ses lettres de noblesse à l'enseignement supérieur algérien.

2. L'école de médecine et de pharmacie

--------Le décret du 4 août 1857 créait un véritable établissement d'enseignement supérieur, comme le prouvent les considérants qui invoquaient "le décret du 22 août 1854 sur le régime des établissements d'enseignement supérieur" et l'article 5 plaçant l'école préparatoire de médecine et de pharmacie d'Alger, quant aux sessions d'examen, dans la circonscription de la faculté de médecine et de l'école supérieure de pharmacie de Montpellier.
--------Afin de faciliter le recrutement des étudiants, il avait cependant fallu prévoir une adaptation locale et le décret spécifiait que les indigènes et les étrangers ("chrétiens et musulmans", précisait l'article 9) seraient admis sur simple présentation d'un certificat délivré par les autorités académiques et attestant leur aptitude à suivre les cours.
--------Le corps enseignant comprenait huit professeurs titulaires et quatre professeurs suppléants. L'un des professeurs titulaires, désigné par le ministre de l'Instruction publique, devait remplir les fonctions de directeur : cette charge échut à Bertherand, connu par ses travaux de clinique chirurgicale et aussi par un ouvrage remarquable paru deux ans auparavant sous le titre Médecine et hygiène des Arabes. Il présidera aux destinées de la jeune école jusqu'en 1862. Prenant part alors à l'expédition du Mexique, il sera remplacé par un médecin civil, le docteur Patin.
--------Le décret de 1857 prévoyait que le siège de l'école serait établi dans un édifice domanial que l'État céderait gratuitement à la ville d'Alger, à charge pour elle de pourvoir à l'entretien du bâtiment et à toutes les autres dépenses. Pour l'instant, il fallut se contenter d'un local au n° 4 bis de la rue René-Caillé, et c'est là que, le 17 janvier 1859, le docteur Patin. chargé de l'anatomie descriptive, ouvrit les cours de la nouvelle école devant 21 élèves inscrits et quelques auditeurs.
--------Le 10 novembre 1859 avait lieu la première rentrée solennelle.
--------Le nombre d'élèves progressait lentement et encore en 1882 il n'atteindra que 72 au total : candidats pour le doctorat, l'officiat, le grade de pharmacien de première classe et celui de pharmacien de deuxième classe.
--------Y avait-il des étudiantes en médecine ? La première fut Mlle Rengguer de la Lime, à laquelle le ministre de l'Instruction publique accorda l'autorisation de s'inscrire en 1865.
--------Dès le début, l'École disposa d'une belle collection de plantes africaines, grâce à la générosité du docteur L. Leclerc et à un legs d'un colon-botaniste, nommé Clauson, qui avait consacré tous les loisirs de sa vie à constituer un herbier riche de 4000 végétaux. Par contre, aucun jardin botanique pour les étudiants jusqu'en 1866. A ce moment, le professeur Bourlier obtint une partie du jardin Marengo et là il fit ses leçons non seulement aux élèves de l'Ecole, mais à tous les Algérois qui s'intéressaient au règne végétal. Cela dura une quinzaine d'années puis un jardin botanique fut créé à l'hôpital de Mustapha. Il comprenait quelque 600 plantes auxquelles s'ajoutaient les ressources du Jardin d'essai, toujours ouvert à l'Ecole bien que devenu propriété particulière en 1867.
--------D'après le décret de création, les cliniques pouvaient être établies à l'hôpital civil et à l'hôpital militaire. Elles se localisèrent rapidement dans le premier et, jusqu'en 1878, elles fonctionnèrent dans les baraques en planches qui composaient l'hôpital et que le génie militaire avait construites, à l'origine, pour servir d'écuries et de casernement aux troupes de cavalerie : on n'y avait installé les malades, en 1854, qu'à titre tout à fait provisoire.
--------L'Ecole de médecine, malgré certaines attaques, s'était imposée parce que, en formant médecins, pharmaciens et sages-femmes, elle rendait d'incontestables services.
--------Le décret du 31 juillet 1889 transforma cette école préparatoire en école de plein exercice de Médecine et de Pharmacie. Celui du 30 décembre 1909 l'érigea en faculté mixte de Médecine et de Pharmacie.
--------Le décret du 4 janvier 1910 institua les chaires d'enseignement ci-après : Anatomie ; Physiologie ; Anatomie pathologique et histologie ; Chimie médicale ; Physique médicale ; Pharmacie ; Hy
giène et médecine légale ; Matière médicale ; Histoire naturelle médicale ; Pathologie générale, microbiologie et parasitologie ; Clinique médicale ; Clinique chirurgicale ; Clinique obstétricale ; Clinique des maladies des enfants ; Clinique ophtalmologique ; Clinique des maladies des pays chauds et des maladies syphilitiques et cutanées.



--------Pour beaucoup d'Algérois, elle représentait le symbole de l'enseignement supérieur algérien. Elle était la seule dont l'existence fut connue.
--------Une loi de 1893 l'érigea en école de plein exercice et accrut notablement le nombre de ses chaires. Elle comptait 179 élèves en 1894.
--------À la direction se succédaient les docteurs Trollier, Texler, Broch et Curtillet. Elle s'illustrait par les travaux de Cochez, Vincent, Trolard, Trabut, Battandier, Moreau, Souliéo, Cange... et de nombreux autres qui voyaient graviter autour d'eux une phalange de plus en plus nombreuse d'anciens élèves habitués à considérer l'école comme l'alma-mater.
--------Et les professeurs avaient réussi à créer des publications telles que la Gazette médicale de l'Algérie, Alger médical et le Bulletin médical de l'Algérie.
(A suivre)

Madiana Delaye-Lastrajoli

Source : In "Université d'Alger" - Cinquantenaire 1909-1959

Historique des chaires

Anatomie
--------Créée par décret du 4 août 1857, porta le nom de chaire d'anatomie et physiologie puis celui d'anatomie (décret du 5 juin 1880).
--------Professeurs : Trolard, Weber, Leblanc, de Ribet.

Anatomie médico-chirurgicale et technique chirurgicale
--------Créée en 1957.
--------Pr: Bourgeon

Anatomie pathologique
et oncologie humaine et comparée

--------Le décret du 4 janvier 1910 comptait une chaire d'anatomie pathologique et histologie. Par décret du 19 mars 1913, la chaire est dédoublée en chaire d'anatomie pathologique et chaire d'histologie. Par décret du 24 juillet 1944, la chaire prend le titre de chaire d'anatomie pathologique et d'oncologie humaine et comparée.
--------Pr: Poujol, Montpellier, Laffargue.

Bactériologie
--------Précédemment, cette chaire portait le titre de chaire de pathologie générale, microbiologie
et parasitologie (créée en 1902), puis chaire de microbiologie et parasitologie (D. du 17
mai 1928), microbiologie et cryptogarnie (D. du 25 février 1930). Le décret du 7 juillet 1936 la transforme en chaire de bactériologie.
--------Pr: Soulie, Pinoy, Laigret, Fabiani.

Botanique
--------Créée en 1946 par dédoublement de la chaire de botanique et matière médicale.
Pr: Trabut, Roques.

Chimie biologique et médicale
--------D'abord chaire de chimie et pharmacie (1` janvier 1859). Une chaire de chimie médicale est créée en 1909. L'enseignement de la chimie biologique est dispensé sous forme de cours complémentaires en 1912. Par arrêté du 18 février 1920, la chaire de chimie médicale
prend le titre de chaire de chimie biologique et toxicologie, transformée en chaire de chimie biologique et médicale (D. du 12 juillet 1930).
--------Pr: Malosse, Sambuc, Maillard, Gilberton, Grangaud.

Chimie générale pharmaceutique

--------Précédemment chaire de chimie minérale et chimie organique, transformée en chaire de chimie générale pharmaceutique et toxicologie puis en chaire de chimie générale pharmaceutique (4 mars 1952).
--------Pr : Guillemard, Wunschendorff Grangaud, Collet.

Histologie et embryologie
--------Précédemment chaire d'anatomie pathologique et histologie (1910), puis chaire d'histologie (A.M. 19 mars 1910) et chaire d'histologie et embryologie (A.M. du 25 juin 1924).
--------Pr : Bouin, Argaud, Weber, Courrier, Benoit, Kehl.

Hydrologie et de climatologie
--------Créée par décret du 20 déœmbre 1952. L'enseignement de l'hydrologie et de la climatologie faisait partie de la chaire d'hygiène qui s'appelait chaire d'hygiène, d'hydrologie et climatologie.
--------Pr: Gilberton

Hygiène et clinique des maladies des pays chauds
--------En 1880, elle portait le nom de chaire d'hygiène et de médecine légale. En 1919, elle prend le titre de chaire d'hygiène puis d'hygiène, d'hydrologie et climatologie (décret du 26 mai 1922). Par arrêté ministériel du 27 avril 1954, la chaire d'hygiène et climatologie est transformée en chaire d'hygiène et de clinique des maladies des pays chauds.
--------Pr: Chassevant, Benhamou, Gilberton, Lacroix.

Matière médicale
--------Portait tout d'abord le titre de chaire d'histoire naturelle médicale et matière médicale ( 4 août 1857). En 1880, il y avait une chaire d'histoire naturelle et une chaire de pharrrmacie et matière médicale. Le décret du 4 janvier 1910 comptait une chaire de matière médicale puis chaire de botanique et matière médicale (D. du 17 mai 1928) et enfin chaire de matière médicale (arrêté ministériel du 31 juillet 1945).
--------Pr : Battandier, Hérail, Senevet, Fourment

Médecine légale et médecine du travail
--------Le décret du 1er janvier 1919 crée une chaire de médecine légale en dédoublement de la chaire d'Hygiène et de médecine légale. Par arrêté ministériel du 18 juin 1947, la chaire prend le titre de chaire de médecine légale et médecine du travail.
--------Pr: Giraud, Simonin, Thiodet, Michaud

Parasitologie et zoologie médicale

--------Créée par décret du 25 février 1930.
--------Pr : Pinay, Senevet, Mandoul

Pharmacie chimique et toxicologie
--------Le décret du 4 août 1857 créait une chaire de chimie et pharmacie. Celui du 5 mai 1880 une chaire de pharmacie et matière médicale, le décret du 4 janvier 1910 une chaire de pharmacie. Par arrêté ministériel du 4 mars 1952, elle prend le titre de chaire de pharmacie chimique et toxicologie.
--------Pr: Battandier, Musso, Monnet, Sabon

Pharmacie galénique
--------Créée en 1957.
--------Pr: Stanislas

Physiologie

--------Créée par décret du 5 juin 1880.
--------Pr : Rey, Tournade, Malmejac, Chardon
(professeur à titre personnel)

Physique médicale
--------Créée par décret du 31 juillet 1889.
--------Pr : Guillemin,Dufour,Strohl,Portes, Chechan.

Clinique médicale
--------Instituée par décret du 4 août 1857 sous le titre de clinique interne. Elle prend son titre par décret du 4 janvier 1910.
--------Pr: Cochez, Ardin Delteil, Aubry, Lebon.

Clinique de thérapeutique médicale
--------Créée par décret du 13 février 1939 par transformation de la chaire de thérapeutique.
Pr: Lebon, Raynaud

Clinique médicale et hygiène infantile
--------Le décret du 4 août 1857 crée une chaire d'accouchements, des maladies de la femme et des enfants. Celui du 4 janvier 1910 crée une chaire des maladies des enfants. Le décret du 31 juillet 1910 supprime cette chaire et crée la chaire de clinique chirurgicale infantile et orthopédie.
--------Le décret du 12 février 1917 crée une chaire de clinique médicale infantile. Par décret du 13 août 1930, cette dernière prend son titre définitif.
--------Prs : Curtillet, Crespin, Gillot, Sarrouy

Clinique des maladies infectieuses
--------Créée par décret du 4 avril 1942.
--------Pr: Benhamou, Thiodet

Clinique phtisiologique
--------Créée par décret du 3 février 1950.
Pr': Lévi-Valensi

Clinique de dermato-syphiligraphie
--------Précédemment chaire de clinique des maladies des pays chauds et des maladies syphilitiques et cutanées (décret du 4 janvier 1910).
--------Pr: Gemy, Brault, Maurice Raynaud, Hadida

Clinique de neuro-psychiatrie
--------Précédemment chaire de pathologie générale et médicale. Par décret du 9 janvier 1934, elle prend le titre de chaire de pathologie générale et clinique de psychiatrie et par décret du 11 janvier 1936, celui de chaire de clinique psychiatrique puis devient chaire de clinique de neuro-psychiatrie (A-M. du 30 avril 1948). --------Pr: Porot, Manceaux, Sutter

Accouchements et obstétricie sociale
--------La charge de cours d'enseignement théorique des élèves sages-femmes est transformée en chaire d'accouchements et obstétricie par décret du 23 octobre 1950.
Pr : Houel, Jahier

Clinique chirurgicale
--------Le décret du 4 août 1857 a créé une chaire de clinique externe. Celui du 4 janvier 1910 l'a transformée en chaire de clinique chirurgicale.
--------Pr: Vincent, Costantini, Duboucher, Vergoz.

Clinique chirurgicale infantile et orthopédie
--------Créée par décret du 31 juillet 1910.
Pr: J. Curtillet, Lombard, E. Curtillet, Lagrot

Clinique thérapeutique chirurgicale et chirurgie expérimentale
--------Précédemment chaire de thérapeutique chirurgicale créée par décret du 3 février 1950. Prend son titre définitif par arrêté ministériel du 16 septembre 1953.
--------Pr: Goinard

Clinique d'urologie
--------Créée par transformation de la chaire de clinique de gynécologie (A.M. du 1er mai 1945).
--------Pr: Sabadini

Clinique ophtalmologique et d'ophtalmologie intertropicale
--------Le décret du 4 janvier 1910 comportait une chaire de clinique ophtalmologique. Par arrêté ministériel du 26 août 1942, elle prend son dernier titre.
--------Pr : Cange, Toulant, Larmande

Clinique d'oto-rhino-laryngologie
--------Enseignement assuré par une charge de cours de clinique annexe puis, en 1922, par un cours complémentaire. La chaire est créée par arrêté ministériel du 14 juin 1946.
--------Pr : Aboulker,Yves Lemaître,Canuyt, Giraud

Clinique obstétricale et gynécologique
--------Le décret du 4 août 1857 instituait une chaire d'accouchements, de maladies des femmes et des enfants. Par décret du 4 janvier 1910, la chaire devient chaire de clinique obstétricale. En 1922, elle est transformée en chaire de clinique obstétricale et de puériculture du premier âge. Enfin, en 1945, (A.M. Du 1er mai 1945) cette chaire prend le titre de chaire de clinique obstétricale et gynécologique.
--------Pr: Trollier, Merz, Goinard, Rouvier, Laffont, Houel.

Clinique stomatologique
--------Créée par décret du 16 juillet 1957.
--------Pr : Peri

Pathologie générale et médicale
--------Créée par décret du 28 juin 1948.
--------Pr: Boulard

Pathologie chirurgicale
--------Créée par arrêté ministériel du 17 mars 1949. --------
Pr: Duboucher, Vergoz, Liaras

Cliniques annexes
Electro-radiologie, arrêté ministériel du 16 janvier 1951
Pédiatrie et pneumo-phtisiologie, A.M. du 21 mars 1956
Maladies nutritionnelles, A.M. du 21 mars 1956
Chirurgie thoracique, A.M. du 6 juin 1955 Stomatologie.