Hydra, Alger,
1.-le pont d'Hydra nouveau, janvier 2021
Afrique du nord illustrée du 6-8-1927 - Transmis par Francis Rambert
janvier 2021

2.- Un trolleybus fait une chute de 27 mètres

Un mort - Un blessé grave

29 mai 1949

-------Le 29 mai 1949, la ligne d'Hydra a été le théâtre d'un événement unique et tragique.
-------Ce jour là, le Président de la République Française, Monsieur Vincent Auriol, est en visite à Alger. Une manifestation organisée en son honneur à la Grande Poste connaît un succès considérable. La foule qui veut y participer est nombreuse motivant un renforcement des transports publics. Un trolleybus supplémentaire, le n°28, monte chercher des curieux au terminus d'Hydra. Il est vide.
-------Le conducteur, dépressif, choisit, pour mettre fin à ses jours, de se jeter, aux commandes de son véhicule, dans le vide depuis le pont d'Hydra. Le trolleybus roulant à vide, il n'y eut pas d'autres victimes que le conducteur, décédé sur le coup, et le receveur, décédé quelques jours plus tard de ses blessures.
-------C'est le seul suicide en trolleybus que l'Histoire ait retenu
( envoi de Christian Ripoll)

ECHO D'ALGER :« A 17 h. 20, un trolleybus des TA., la voiture no 23, gagnait la place a'Hydra afin de charger des voyageurs. Ce trolley venait d'étre mis sur ia ligne en supplément afin de dégorger le trafic.
S'engageant sur le pont d'Hydra, le lourd véhicule, à peu près à la moitié de l'ouvrage, montait sur le trottoir, défonçait le parapet du pont, et faisait une chute de vingt-sept mètres, s'écrasant dans le ravin. Les témoins, horrifiés de ce rapide accident s'euroressalent aussitôt auprès du trolley d'où ils en retiralent les deux malheureux employés de la société.
Le chauffeur de la voiture, Pépi père de deux enfants, était mort sur le coup, Quant au receveur, Rheaz, son état est très grave. Il e été dirige rapideinent sur l'hôpital de Mustapha. D'après les premiers éléments de l'enquête à laquelle se sont livrés les techniciens des T.A., ce terrible accident sembla inexplicable. Le trolley venait d'être révisé et tout paraissaft fonctionner normalement.
On peut imaginer, avec terreur, la véritable catastrophe qu'aurait causé cet accident si le trolleybus avait éte bondé de voyageurs..,
sur site le 3-03-2003...augmenté mars 2020

3.-Cartes postales
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le pont d'Hydra

LE PONT D'HYDRA

Les Algérois ne sont pas sans avoir remarqué le nouveau pont qui, aux environs de la Colonne Voirol, relie par dessus le ravin de l'oued K'niss, la route nationale de Birmandreïs à la colline d'Hydra. Dû à l'initiative privée, il a pour but de faciliter l'accès des terrains d'Hydra, mis en lotissement et dont la valeur se trouvera ainsi considérablement augmentée.

L'ouvrage, lui-même, comporte quatre travées : une travée principale en arc de 50.00 de portée et trois travées d'accès en poutres droites de 12.00 de portée, dont une se prolonge jusqu'au remblai par un encorbellement de 6.00. Le tablier mesure 10.00 de large, entre garde-corps et se compose d'une chaussée de 6 m. prévue pour le passage d'une voie de tramways et de deux trottoirs de 2 m. Pour la travée en arc, le tablier est supporté par deux arcs distants de 6 m 60, mesurant 50 m. de corde et 18 m 80 de flèche.

La travée principale fut exécutée à l'aide d'un cintre comportant des palées distantes de 5 m 50 d'axe en axe, entretoisées dans les deux sens et fondées sur le rocher. La partie haute, mobile, reposait sur la partie basse, fixe, par l'intermédiaire de 40 boîtes à sable destinées à permettre la libération des arcs par abaissement du cintre. Pendant toute la durée de l'exécution, un contrôle rigoureux fut exercé sur la qualité du ciment et la mise en œuvre du béton et notamment la quantité d'eau de gâchage. Les mesures de déformation effectuées lors du décintrage des arcs ont confirmé les hypothèses des calculs.

Les conditions de construction et de résistance imposées par l'administration ont été récemment vérifiées, avec succès du reste. A ces épreuves auxquelles assistaient MM. Cazenave, vice-président du Conseil de préfecture, représentant le préfet d'Alger ; Chevalier, maire de Birmandreïs ; Moulin, adjoint au maire et Breuillot, conseiller municipal, représentant la municipalité d'Alger ; des ingénieurs et un certain nombre de dames et de personnalités ; on put voir un lourd cylindre - une de ces locomobiles qui servent a empierrer les routes - puis deux, distants de 10 m 66 d'axe en axe, puis trois, également à même intervalles, parcourir le pont dans l'axe de la chaussée. L'un de ces cylindres le parcourut enfin, son axe étant placé à 1 m 50 de celui de la chaussée, à la place que pourrait suivre - on l'espère - la voie du tramway.
Le fléchissement constaté fut de l'ordre de 2 à 3 millimètres, alors que l'on eut pu accepter un affaissement de près de 6 centimètres. Le pont était désormais ouvert.

Ces formalités terminées, une réception suivit dans la magnifique villa de Mme Peltzer et des allocutions furent prononcées par MM. Cazenave et Hérault qui félicitèrent les propriétaires des terrains allotis : Mme Peltzer et M. Grima, les architectes : MM. Ferrand et Lossier et les entrepreneurs : MM. Fourré et Rhodes.

À droite, vers la colonne Voirol. À gauche, vers Hydra.
le pont

Photo 1 : À droite, vers la colonne Voirol. À gauche, vers Hydra.( !!! à moins que ce ne soit le contraire !!!)
sur site le 16-4-2011

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Photo 3 : À droite, vers Hydra. À gauche, vers la colonne Voirol.( !!! à moins que ce ne soit le contraire !!!)
sur site : mai 2013

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