la nouvelle mairie
et une des anciennes
Mairie et hôtel du Gouvernement Général en 1871 à 1888
Photo, plans, textes transmis par Joachim Guimet-Rubini
sur site : juin 2014

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Ce fut la mairie de 1850 à 1883 puis l’hôtel du Gouvernement
Pour situer
Ce fut la mairie de 1850 à 1883 puis l’hôtel du Gouvernement
vue aérienne actuelle du groupe de bâtiment coincé entre les rues
Jénina
Bruce
du Vieux Palais
Ce fut la mairie de 1850 à 1883 puis l’hôtel du Gouvernement
Concernant la translation (sic le rapporteur de la réunion du Conseil du 9 septembre 1839 qui eut lieu à 13 heures)
Vendredi 20 septembre 1839, la mairie d’Alger fut transférée au 120, rue Porte Neuve. Le précédant habitant fut Théodore Esther Bernard Sedille, négociant, alors âgé de 52 ans. Avant cet occupant, cette maison appartenait au Marquis De La Morélie. Elle resta à cette adresse jusqu’en 1850.
porte neuve
Rue Porte neuve

Sur la partie supérieure de la façade, on devine les restes de l’horloge de la mairie au 120, rue de la Porte Neuve

- En 1832, cette adresse correspondait à la maison Ternaux où demeurait un certain Monsieur Descous.

- Lors de la séance du 9 septembre 1939, il fut décidé qu’il serait alloué la somme de 750 francs au titre du loyer mensuel pour la location de l’immeuble destiné à recevoir la mairie d’Alger. Le Conseil attribua la somme de 1 500 francs au sieur Sedille au titre des meubles laissés sur place.

http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/ark:/61561/zh311g001zzy.num=20.q=rue+porte+neuve.start=1

- En 1832, cette adresse correspondait à la Maison Ternaux où demeurait un certain Monsieurs Descous,

Il semble s’agir de Charles Louis Ternaux, marquis de La Morélie qui décéda le 14 décembre 1859 à La Bouzaréa.


mention pour la mairie de 1850

Extrait du plan d’Alger de 1877, dressé par O. Mac Carthy, au 15 000ème

5 = mairie

15 = Résidence du Gouverneur Général (ex palais Diar Ahmed, dey d’Alger en 1802)

Nota :

- L'Hôtel-de-ville est un édifice qui a deux faces, l'une rue Bruce, l'autre rue du Vieux-Palais, et longe une partie de la rue Jénina. Là sont établis les bureaux de la Mairie et toutes les centralisations de la maison commune; on y voit de beaux escaliers; une cour intérieure entourée d'une galerie, - une belle fontaine monumentale, entourée de feuillages, y fait murmurer ses ondes. Il y a de magnifiques salles et appartements pour le logement du premier magistrat de la cité.

(Source : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58087885/f163.texte.r=mairie.langFR

Il s’agit plus précisément des locaux situés au 17 et 19 rue de la Jénina ainsi qu’au 19 de la rue Bruce initialement attribués à la Direction de l’Intérieur par voie d’expropriation en vue de la reconstruction d’un nouvel édifice.

(Source : http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/ark:/61561/zh311pjrnrmp.num=20.q=rue+bruce)

- En 1903, l’archéologue Charrier rapporte que lors de fouilles des fondations de l’ancienne mairie sise rue du Vieux Palais, une stèle punique fut découverte. Elle semble avoir été conservée au Musée Gsell.

1903 CHARRIER, Découvertes d’une nécropole punique et romaine à Alger, BCTH, 1909, CCXX-CCXXII
1909 GSELL (S.), Sépultures romaines découvertes à Alger, BCTH, 1909, p. CLXXIX-CLXXXI