Il pourra transporter :
384 passagers de 1èclasse,
357 passagers de 2è classe
1.094 passagers de 3èet 4è

Tous les'Algériens se souviennent du superbe paquebot « Ville-d'Alger » que la Compagnie générale transatlantique mit en ligne, entre Alger et Marseille, le 25 septembre! 1935. Ce fut à l'époque une grosse amélioration très appréciée quelques mois plus tard suivie par l'appoint du « Ville-d'Oran. ».

Ces deux paquebots connurent la faveur de la clientèle non seulement par leurs aménagements. mais par leur vitesse qui permettait une travesée en 18 heures.
Mais la guerre survint et le "Ville" d'Alger ", après avoir rendu d'inappréciables services en tant que transport de troupes et croiseur auxiliaire, fut victime de l'acharnement des armées occupantes à Marseille et coulé à Caroute. Renfloué après de longs mois d'efforts, sa reconstruction fut décidée en septembre 1945.
Cette reconstruction fut prise en charge par les fores et chantiers de Méditerranée, de Port-de-Bouc.

ON RECONSTRUIT

Depuis octobre la réparation des brèches faites à la coque non seulement par les explosifs placés à bord mais par l'explosion du quai Ver-
minck, intentionnellement miné, fut entreprise. Depuis ce jour, une. armée d'ouvriers de toutes spécialités n' a cessé de déployer ses efforts pour faire vite et bien,
La coque, revue en premier lieu, était intacte, à part les profondes déchirures qui provoquèrent l'échouement.
Les machines principales furent démontées et envoyéee en usines pour être remises en état.
Ces travaux furent exécutés « à flot », car il ne fallait pas songer à I'epoque mettre le navire au sec dans les formes de Marseille ou méme de La Ciotat.
(Lire la suite en cinquième page)

(suite dans les différents articles.)