PERREGAUX
Après les inondations, ponts provisoires
Visite du gouverneur général de l'Algérie, M.Pierre
Bordes, aux lieux ( et non " haut lieu") du sinistre.
Je sais, je sais. D'aucuns diraient ou détailleraient:
« Le gouverneur , c'est celui avec la petite moustache rasée.
A sa droite, le président des charcutiers d'Algérie,
à sa gauche le directeur de la société algérienne
des pompes Moildard (chargé de résorber l'inondation).
Les chapeaux sont de Romoli, les fourrures de Manchon. Etc..»
Moi, tout ce que je sais et c'est peu. C'est que l'on a construit
une salle Pierre Bordes. Que certains ont mis des gilets pour flotter
(peut-être). Qu'un regarde le photographe d'un mauvais oeil.
Et que ce texte est totalement débile (mais au moins, moi,
j'en suis conscient.) |
ici,
avril 2014
2.UN DÉSASTRE ALGÉRIEN
La voie ferrée d'Orléansville à Ténès
est détruite
Le barrage de Perrégaux est emporté
De nombreuses propriétés sont ravagées
Il y a de nombreuses victimes
En une nuit, la pluie que les cultivateurs appelaient
de leurs voeux a 1étruit une voie ferrée tout entière,
arenversé un barrage qui était une gloire de la colonisation,
a transformé en décombres des habitations qui paraissaient
vouloir clamer une inébranlable prospérité, ravagé
des propriétés, péniblement établies par
un siècle de dur labeur et a fait, hélas de nombreuses
victimes humaines.
Devant celles-ci, et aussi devant les douleurs causées par
une nature moins clémente qu'on s'est plu à le dire,
nous nous inclinons.
(suite dans l'article) |
L'Echo
d'Alger du 27-11-1927 - Transmis par Francis
Rambert
nov. 2017
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