Le port d'Alger
1.- Le "Louis - Charles-Schiaffino"
Photo transmise par Françoise Dion


2.- La flotte algéroise s'enrichit d'une nouvelle unité

Jeudi, à 12 heures, est arrivé, venant d'Anvers, Dunkerque et Oran, le vapeur « Louis-Charles-Schiaffino », nouvelle unité de la SANPAN. que les armateurs destinent à la ligne Alger, Caen, Dunkerque et Anvers à partir du 16 courant, date de son premier départ.

Le « Louis-Charles-Schlaffino » a été acheté à la Prince-Line. pour laquelle il naviguait sur la ligne du Proche-Orient, sous le nom d' « Algeian-Prince ». depuis 1920.

Construit entièrement en acier par les chantiers Priestman, de Sunderland, le « Louis-Charles-Schiaffino» Inscrit en première cote au Llyod, mesure 100 m. 65 de long, 14 m 22 de large, par une jauge de 3089 t. brut et 1. 850 net.

Le commandement de ce vapeur a été confié au capitaine au long cours Sirventon, ancien second du « Laurent-Schiaffino », que nous félicitons sincèrement du choix dont il vient d'étre l'objet de la part de ses armateurs.
F. C.


Ce vapeur figure dans la flotte Schiaffino ici
...disparition glorieuse du premier " Louis-Charles ", coulé en 1941 par un avion allemand.

Echo d'Alger du 2-1-1937 - Transmis par Francis Rambert
sur site : janvier 2020
3.- Quatrième d'une série de cinq navires construits
pour la Société algérienne de navigation
Le " Louis-Charles-Schiaffino " a été lancé hier matin aux chantiers navals de Caen
Echo d'Alger du28-3-1952 - Transmis par Francis Rambert
sur site :nov.2023

L'armement algérien vient de s'enrichir d'une unité de qualité : le " Louis-Charles-Schiaffino ", quatrième d'une série de cinq navires construits par les Chantiers navals de Caen, à Blainville-sur-Orne, pour la Société algérienne de navigation pour l'Afrique du Nord.

Son étrave élancée, son long gaillard, sa superstructure profilée et rehaussée de deux mâts et d'une cheminée donnent au navire une silhouette racée, bien dans la tradition des chantiers caennais. La longueur hors tout du bâtiment est de 127 m. 700 : son port en lourd de 5.750 tonnes ; sa puissance motrice est de 4.200 cv ; sa vitesse en
charge de 13 nœuds 5. L'appareil moteur est un diesel Burmeister-Schneiders à huit cylindres. L'équipage est de vingt-cinq hommes ; l'état-major de neuf officiers.


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Le "Louis - Charles-Schiaffino"


Le "Louis - Charles-Schiaffino"



Quatrième d'une série de cinq navires construits

Le "Louis - Charles-Schiaffino"

Le " Louis-Charles-Schiaffino " Quatrième d'une série de cinq navires construits
pour la Société algérienne de navigation
Le " Louis-Charles-Schiaffino " a été lancé hier matin
aux chantiers navals de Caen

L'armement algérien vient de s'enrichir d'une unité de qualité : le " Louis-Charles-Schiaffino ", quatrième d'une série de cinq navires construits par les Chantiers navals de Caen, à Blainville-sur-Orne, pour la Société algérienne de navigation pour l'Afrique du Nord.

Son étrave élancée, son long gaillard, sa superstructure profilée et rehaussée de deux mâts et d'une cheminée donnent au navire une silhouette racée, bien dans la tradition des chantiers caennais. La longueur hors tout du bâtiment est de 127 m. 700 : son port en lourd de 5.750 tonnes ; sa puissance motrice est de 4.200 cv ; sa vitesse en
charge de 13 nœuds 5. L'appareil moteur est un diesel Burmeister-Schneiders à huit cylindres. L'équipage est de vingt-cinq hommes ; l'état-major de neuf officiers.

Sur son berceau, le " Louis-Charles ", un double prénom particulièrement chéri dans la famille Schiaffino, mais qui résonne douloureusement dans la mémoire, avait fiére allure quand, après la bénédiction des autorités religieuses, sa marraine, Mme Laurent Schiaffino. s'apprêta à le libérer de ses attaches terrestres. Il était midi vingt quand la coque rutilante s'ébranla pour faire son entrée dans le monde marln où le " Louis-Charles " fut accueilli par un joyeux concert de sifflets.

Au déjeuner qui suivit le lancement à l'hôtel Malherbe, à Caen, M. Géravo, président des Chantiers navals de Caen, mit l'accent sur les besoins des chantiers navals français.

M. Laurent Schiaffino évoque la disparition glorieuse du premier " Louis-Charles ", coulé en 1941 par un avion allemand. La présence du capitaine et des survivants de l'équipage fut saluée par une tempête d'applaudissements.

M. Courau. secrétaire général de la Marine marchande, évoqua enfin les problèmes de liaison et de fret entre " l'Algérie, province française " et la métropole.

Parmi les invités de la compagnie et des chantiers on remarquait particulièrement M. Pantaloni, député de l'Algérie, les sénateurs Tucci, Tamzali, Rogier, d'Algérie, et Yver, sénateur de la Manche, l'amiral Ronarc'h, M. de Peyerimhoff et Mme ; M. Guelatti Ali, président de l'Union algérienne de la C.G.A ; M. Lefol, président des Ateliers et chantiers de France, MM. Augustin Normand, Duprat, Bailliencourt...