Alger, la prison civile ...dite Barberousse
Une exécution capitale

L'AUTEUR DU DRAME DE SAOULA PAYE SA DETTE A LA SOCIETE

Bien que le secret le plus complet ait éti gardé sur l'exécution capitale qui a eu lieu, hier matin, le. bruit s'en. était répandu en ville, dès lundi soir. Néanmoins, le public qui, se trouvait hier matin, aux premières lueurs du jour, sur le plateau attenant à la prison civile, était relativement peu nombreux.
Bien avant minuit, les troupes — une compagnie de zouaves— prennent position tout autour du plateau, face à la prison et sur les côtés du vaste bâtiment.

Les bois de justice sont déjà là. Le montage de la sinistre machine commence, lentement, méticuleusement. Toutes les pièces ont été inspectées la veille, par 'M. d'Alger. A deux heures du matin. tout est terminé. La guillotine s'élève à quelques mètres de la porte principale de la prison, sur le côté gauche. Le bourreau l'inspecte à nouveau, fait jouer le déclic ; le couteau s'abat rapide. Tout va bien et le couperet est remis à son point de départ.


Echo d'Alger du 3-10-1923 - Transmis par Francis Rambert

mise sur site : fév. 2017

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