| Alger, la prison 
            civile ...dite Barberousse | 
| Si je monte à Barberousse, 
                tu me porteras le couffin ? » Plaisanterie courante. des 
                Algérois.., dans le style propre de quelques gars du "milieu 
                ". Barberousse pour le populaire... prison civile en langage 
                administratif... Accolée à la caserne de gendarmerie, isolée des autres habitations voisines, avec ses quatre cents métres de murs crénelés s'élevant à onze mètres de hauteur; avec son chemin de ronde; avec ses échauguettes placées en encorbellement sur les murailles; Barberousse, au premier coup d'il, ressemble à un vieux château fort du moyen-âge. Cette impression disparait vite quand on y regards de plus près. Aucun donjon, aucun pont-le ais. aucune ligne d'architecture, enfin, ne peuvent confirmee l'étranger dans son erreur. Et l'on devine bien vite l'emploi d9 cette grande bâtisse, blanche et grisâtre à la fois. Devant Barberousse_ avec toute son originalité, s'étale le marché aux puces d'Alger. Multicolore, grouillant, criard, on y découvre toutes sortes d'objets, bien souvent inusités en ce lieu. Des tas informes de vieilles ferrailles; des effets civils et militaires; des coiffes bizarres, des montagnes de pastèques, de melons composent un ensemble hétéroclite qui ne manque pas de charme. (suite dans les articles ci-dessous) | 
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