la Redoute ? - Alger
Bas de Birmandreis? du bois de Boulogne?
Le carrefour des avenues Foureau Lamy et Jonnart.
Son "
historique" (cliquer puor atteindre le texte)par Christian Ripoll

--------L'avenue Foureau Lamy tourne en épingle à cheveu, longe le bois de Boulogne, rejoint la colonne Voirol et Hydra ...trolleybus A...
--------L'avenue Jonnart rejoint le carrefour du Golf, se prolonge par la rue des frères Martel suivie de la rue Guy Moquet (en pente à 14%) puis Birkadem ou Kouba . À partir du carrefour du Golf , on rejoint Diar el Mahçoul , le Clos Salembier, (il passait devant feu l'église Ste Anne). par le chemin des crêtes.
--------Tout près, l'accès au bd Bru, l'hôtel Saint George, la maison de la Radio, le lycée Fromentin. En vous penchant à la rambarde, vous pouvez l'apercevoir...avec toutes ces jeunes filles...mais, comme le dit Christian R: "Tu tombes avant de les voir! Fromentin est bien dans le coin, mais un peu plus loin, et pas visible de là".
mise sur site le 20-10-2004...augmentée le 9-02-2005
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Le carrefour des avenues Foureau Lamy et Jonnart.
autre vue du carrefour
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Le carrefour des avenues Foureau Lamy et Jonnard.
CARREFOUR JONNART/FOURREAU LAMY

------- Les photos actuelles, celles qu'on trouve sur le site, masquent complètement ce qu'était ce carrefour jusqu'en 1950 / 51.
-------L'avenue Jonnart, en aval du lycée Fromentin et de la rue Shakespeare n'était, sur 200 mètres, qu'un étroit chemin le long d'un haut mur en pierres de granit bleu, surplombant des jardins en contrebas.
-------Le mur était couvert d'une épaisse fourrure de lierre exubérant qui dégringolait de la terrasse au dessus. Un vieux portail rouillé, avenue Fourreau Lamy, lui donnait accès par un long escalier. Il semblait bien que personne ne passât jamais par là !
-------Ce bout d'avenue Jonnart ne méritait pas son qualificatif, tant il ressemblait à un passage privé ! Il rejoignait l'avenue Fourreau Lamy en plein milieu de sa courbe serrée qui l'enroulait autour des maisons, dans sa montée vers la Colonne Voirol et Hydra.
-------Pourtant les trolleybus l'empruntaient pour desservir La Redoute, ou le Clos Salembier. Quand deux d'entre eux se trouvaient nez à nez, il fallait toute la virtuosité des conducteurs pour réussir le croisement sans casse. En général, l'épreuve se soldait par une gerbe de lierre dans la voiture montante !

-------Un jour, des bûcherons sont venus nettoyer les jardins, abattre les arbres, faire place nette en contre bas de l'étroite avenue.
-------Puis des géomètres ont planté leurs jalons.
-------Puis des charpentiers ont monté un long échafaudage en forme de pont, style western, tandis que d'autres posaient une voie de wagonnet Decauville.
-------Puis une centrale à béton montée en bout de voie ferrée déchargeait son mortier dans les wagonnets que d'autres vidaient au pied du pont. Lentement, un haut et long mur en béton a poussé.
-------Puis des camions ont déversé des milliers de mètres cubes de remblais qu'un bataillon d'ouvriers étendaient à la pelle sous les rouleaux des compacteurs qui allaient et venaient inlassablement. A force, ils sont montés au niveau des avenues.
-------Alors la circulation fut détournée, un coup à droite, un coup à gauche, pour éviter le chantier du moment. Les trolleys descendaient perches baissées, grâce à la pente. Pour monter, la compagnie des TA devaient sans cesse déplacer ses fils pour les implanter au droit des voies de circulation, si changeantes que les déraillements de perches étaient nombreux.
-------Et enfin, après deux années, plus peut être, le carrefour que vous pouvez voir sur les photos était terminé.

-------Il était tel qu'on le voit sur les photos. Comment est il aujourd'hui ? En 1980, soit 30 ans plus tard, son dessin n'avait pas changé, preuve qu'il fût bien dessiné dés le premier jour…