Sahara
LA LUTTE CONTRE LE TRACHOME
DANS LES OASIS SAHARIENNES
quatre femmes françaises apportent leurs soins aux populations atteintes d'ophtalmie

Echo du 15-10-1936 - Transmis par Francis Rambert

J'y tiens comme à mes yeux ! » Exclamation qui évalue le prix attaché à un désir, à un objet, à toute chose dont on ne saurait se séparer. Quoi de plus précieux en effet que la vue ?

Par ses institutions, ses écoles, ses missionnaires, ses médecins, la France a donné la lumière à, tous ceux qui vivent sous son égide. De même par ses organisations sociales et sanitaires, elle a rendu la vue à des milliers d'êtres qui l'avaient perdue.

L'organisation antiophtalmique


Le trachome, cette maladie de l'ignorance et de la négligence, affecte, malgré des soins prophylactiques, une très grande partie des populations du Sud.
« Dans les oasis sahariennes, particulièrement, cent peur cent des individus, contaminés dès la premlèie enfance, dans le cercle familial, sont atteints de trachome s, nous a dit le médecin-colonel Passager, directeur du service de santé cics Territoires du Sud.
« Les médecins et le personnel sanitaire de l'armée, riches de dévouement et pauvres de moyens materiels, ont scellé dans les sables mouvants du Sahara une solide pierre sur laquelle s'est élevé l'édifice de l'assistance médico-sociale»

Cet effort, réalisé par le service de santé dans la lutte anti-ophtalmique, a tendu vers une organisation cohérente des soins permanents et vers le développement des centres fixes de traitement. On compte à ce jour : 27 infirmeries ou hôpitaux auxiliaires, 138 dispensaires anti-ophtalmiques ou « chambres des yeux»

Les membres du corps médical de l'armée, qui ont la direction de ces établissements, possèdent une connaissance très approfondie des affections oculaires et sont particulièrement familiarisés avec la technique moderne chirurgicale. Ils sont del plus, admirablement aidés par les religieuses et la personnel subalterne qui constituent un ensemble homogène de choix.

Enfin, dans les bleds les plus reculés, les services de santé trouvent de plécieux auxiliaires parmi les soeurs blanches et les pères blancs chargés également de l'enseignement scolaire et de l'orientation professionnelle.
(suite dans l'article.)


sur site : sept. 2020

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