Alger : le square Nelson
MISTINGUETT au MAJESTIC

Nulle désillusion, - nous le répétons, dans notre attente. On a voulu comparer la revue « C'est Paris » à d'autres revues jouées ces dernières années sur une autre scène. Récréation facile a laquelle, avec quelque vice, le public ne cesse de s'adonner. La vérité, c'est que l'ouvrage de MM. Varna et Earl Leslie présente un type tout à fait nouveau et que rien de semblable quant à l'ensemble n'a été vu jusqu'ici en Alger. Il y a donc, en dehors de l'attrait de la présence de la grande vedette, celui non moins considérable de la primeur.

La revue d'à présent ne conserve de la revue d'hier que son caractère de variété : succession de tableaux très divers auxquels on a retiré tout lien et jusqu'à ce qu'on est convenu d'appeler l'actualité, éclat de la mise en scène. finales laissant plus de place à la fantaisie. L'esprit, le calembour a disparu. Tout, hors la musique, est sacrifié à la joie de
l'oeil. Par certains côtés, c'est la formule du cinéma muet. Tels les sous-titres, le parlé et ie chanté viennent seulement, éclairer ou distraire le spectateur. On en met du
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(suite à lire dans l'article)


Extraits des Échos d'Alger des 19 et 23-12-1930 - Transmis par Francis Rambert

mise sur site : mars 2018

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