Alger, Algérie :
Tourisme
Tébessa

-----De Bône à Tébessa "........Au-delà de Morsott, la route se tenant à distance de l'oued Chabro, haut cours de l'oued Kseub, suit de près les contreforts du djebel Zitouna (1.325 m.), puis du djebel Boulhaf (1.350 m.), qui s'élèvent à l'E. et au pied desquels, encadrés de verdure, se blottissent des villages indigènes. - 217 k. Pont et cimetière musulman.
-----222 k. Boulhaf-le-Dyr, station du ch. de fer au pied du djebel Dyr (1.474 m.), qui renferme des gisements de phosphates dont l'exploitation est suspendue. Au S.-E., on aperçoit Tébessa, qui se détache sur un fond de montagnes boisées. A 16 k. O. (route carrossable: Youks-les-Bains (p. 404).
-----On traverse la plaine de la Merdja drainée par de nombreux oueds en particulier l'oued El Kebir, que l'on franchit sur un pont
-----Extrait: Guides Bleus Hachette, 1955, p.400 à 404

mise sur site le 14-3-2006

26 Ko / 13 s
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-------2234 k. TÉBESSA, petite ville de 23.400 hab., ch.-l. de canton et ch.-l. d'une commune mixte de 95.800 hab., à 850 m. d'alt., au revers N. des avant-monts du djebel Doukhane (1.685 m.), au débouché de routes et de pistes faciles sur la Tunisie, au centre de terres fertiles en céréales lorsqu'il pleut suffisamment, et de ressources forestières et minières intéressantes. Tébessa est en outre un important centre artisanal (tapis).
-------2Chemin de fer : - terminus d'une ligne venant de Souk-Ahras, Duvivier et Bône, et correspondance one fois par jour pour Le Kouif.
-------2Routes : - Alger, 636 km ; - Biskra, 920 km. ; - Bougie, 440 km ; - Constantine, 203 km ; - Guelma, 210 km ; -Philippeville, 290 km ; - Souk-Ahras, 134 km

Histoire.

-------2Tébessa est l'antique Theveste, qui aurait été déjà une ville important au IIIe s. avant notre ère. La 3e légion Auguste y eut son quartier général dés le Ier s. après avoir été à Ammoedara (Haidra en Tunisie) et avant d'être transférée à Lambèse. Theveste fut érigée en colonie, probablement sous Trajan ; elle comptait alors 30.000 hab. Éprouvée par les troubles religieux et sociaux du IVè s., elle fut pillée mais non détruite par les Vandales au Ve s. Occupée et relevée en 535 par les soins de Solomon, général de Justinien, qui la mit à l'abri de sa muraille byzantine, elle put vivre encore quelques siècles ; elle n'en tomba pas moins sous le joug des Maures: des Berbères en 597 et des Arabes en 682. Elle subit dès lors les destinées de cette partie de l'Afrique.
-------2Au temps des Turcs, Tébessa était occupée par une petite garnison de janissaires, mais les véritables maîtres de la région étaient les Nemencha, forte et belliqueuse tribu de Berbères arabisés comme les Hanencha, leurs voisins du Nord et les Harakta, leurs voisins de l'0. Après la prise de Constantine, la garnison turque s'enfuit en Tunisie. - Deux reconnaissances furent dirigées sur Tébessa , l'une en 1842 par Négrier, l'autre en 1846 par Randon, mais notre prise de possession définitive, affirmée par l'établissement d'une garnison, ne date que de 1851 .

-------2C'est au milieu des ruines de Theveste, vers la partie S.-0 que s'élève la ville actuelle de Tébessa, incluse dans la citadelle bâtie par Solomon. L'enceinte de cette citadelle, encore debout (restaurée par les services du Génie), est une muraille très haute,épaisse de 2 m., longue de 320 m. au N. et au S., de 280m à l'o et à l'E., et percée de quatre portes : Bab El Kedima, la Vieille porte ou arc de triomphe de Caracalla, au N. ; la porte de Constantine, à l'0., et la porte de Solomon, à l'E. ; enfin, au S., une porte bâtarde près de la tour de l'horloge. Treize tours carrées flanquent cette enceinte. Un chemin de ronde, auquel on accède par des escaliers, permet aux touristes d'embrasser le panorama des environs de Tébessa.

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Tébessa - porte Solomon
Tébessa - porte Solomon

------2Au centre de cette enceinte se trouve la place de la Kasbah, bordée au S. par la caserne de la Kasbah (Infanterie coloniale); à l'E., les restes d'une maison romaine occupent presque toute la longueur de la rue jusqu'à l'esplanade où a été érigé le monument aux Morts (au pied de la tour de l'horloge).

-------2Vers le S., adossé à l'extérieur du rempart byzantin, on peut voir les restes d'un théâtre où furent trouvées des bases de colonnes en marbre. De la place de la Kasbah, vers l'O., le cours Carnot, planté d'arbres et surélevé sur la moitié de sa largeur, a été établi sur l'emplacement de l'ancien forum dont il ne reste rien; le cours conduit à la porte de Constantine, en dehors de laquelle s'édifie le faubourg moderne (poste ; écoles ; etc.), où la construction d'un musée est à l'étude.

-------2Au-delà de la porte (à g. en arrière de la poste), monument commémoratif à l'expédition de Tunisie en 1882, érigé à l'emplacement de l'arc de Cirta dont le pied droit sert de base au monument; on voit encore des restes de dallage de l'ancien decumanus maximus.

-------2En prenant toujours la place de la Kasbah comme point de départ, et en suivant la rue qui conduit vers la N., on passe devant deux mosquées et on arrive à la porte de Caracalla en laissant à g. l'église, la mairie et le temple de Minerve.

-------2Dans l'église moderne, on remarquera des matériaux provenant de ancienne basilique chrétienne (Rome chrétienne) : un sarcophage qui sert d'autel, avec des sculptures d'une exécution barbare; les colonnes du ciborium qui le surmontent ; les niches de la Vierge et de St Joseph ; les colonnes à l'entrée du choeur, avec leurs chapiteaux et leurs corbeaux; les chapiteaux posés sur les fausses colonnes de la nef avec les monogrammes du Christ qui les surplombent. Les autres ornements de style ancien sont des moulages de pièces authentiques.

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Entre l'église et la porte de Caracalla se trouve la place Minerve, encadrée par la mairie et le temple, qui renferme un petit musée.

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3-Tébessa- le Capitole, IIIè siècle, appelé Temple de Minerve
3-Tébessa- le Capitole, IIIè siècle, appelé Temple de Minerve

------2Ce temple doit etre du début du IIIè siècle Il se dressait au fond d'une cour quadrangulaire, entourée de portiques, dont il ne reste plus qu'une partie du front antérieur E. (façade de la zaouïa, ou école arabe). Le temple lui-même est bien conservé, et on l'a souvent comparé à la Maison-Carrée de Nîmes.

-------2On y montait par un escalier d'une vingtaine de marches, qui a été bien refait. Sur le devant s'élèvent quatre colonnes en marbre d'ordre corinthien; les parois du sanctuaire sont rehaussées de pilastres. La frise qui surmonte les colonnes et les pilastres offre des sculptures assez médiocres: têtes de boeufs ornées de bandelettes ; aigles tenant sous leurs serres deux serpents. Au-dessus règne un attique, avec des Victoires, des divinités diverses, des cornes d'abondance croisées, des guirlandes.

Le temple de Minerve : à l'époque romaine chaque ville avait son temple. A Théveste, ce temple bien conservé a servi de musée après avoir été transformé successivement depuis la conquête française en fabrique de savon, bureau du génie, Tribunal musulman, cantine, cercle militaire et église.
-----On y montait par un escalier d'une vingtaine de marches. Le portique antérieur compte 4 colonnes de façade sur deux de profondeur et la " Cella " est flanquée de 4 pilastres. La partie supérieure est lourdement ornementée. L'architrave qui surmonte les colonnes et les pilastres est divisée en panneaux carrés, décorés de bucranes et d'aigles aux ailes ouvertes, tenant dans leurs serres des serpents ; au-dessus, un attique, non moins,chargé, présente alternativement des trophées, des victoires, des images divines, des cornes d'abondance croisées, des guirlandes, des rosaces, des masques, tout cela d'une richesse outrée et presque déplaisante.
-----Ce qui choque aussi c'est l'absence de fronton. On l'a appelé "Temple de Minerve " parce que l'on a pris pour des chouettes les aigles de l'entablement. On ignore à quelle divinité il était dédié. Dans le musée, on y trouvait : des fragments de statues en marbre, des statuettes en terre cuite de divinités, une grande et belle mosaïque : Vénus portée par un ou deux tritons accompagnée d'amours ; mais aussi d'autres mosaïques provenant des thermes ou de la Basilique. Dans les
Temple de Minerve. vitrines,
~- _ nombreuses étaient les lampes, mais aussi des silex préhistoriques.
-----Il est situé entre l'ancienne Casbah turque et l'arc de triomphe.

------2Dans le musée, à l'intérieur du sanctuaire : fragments de statues marbre ; sarcophage représentant les Muses ; statuettes de divinités en terre cuite, avec des restes de peintures (trouvées à Aïn Chabrou) etc.
-------2- Sur la paroi du fond, grande mosaïque, trouvée dans les thermes romains au quartier militaire, et représentant : Vénus portée par un ou deux Tritons, accompagnée d'Amours; Néréides sur des monstres marins . Au-dessous, petit panneau en mosaïque provenant de la basilique décrite ci-dessous, qui représente un monogramme du Christ se détachant sur fond d'une abside.
-------2- Contre la paroi de dr., autre mosaïque, découverte aussi dans les thermes; c'est une grande composition dont le sujet principal est la fin d'un combat ou d'une lutte, et la proclamation du résultat par le juge dirigeant la rencontre.
-------2- En face, mosaïque représentant la métamorphose de Daphné.
-------2- Dans les vitrines : très importante collection de lampes provenant de nécropoles des IIè et IIIè siècles fragments de décoration d'églises antiques de la région, collection de silex préhistoriques.
-------2- Dans la petite cour, auprès du temple, nombreuses antiquités: autel funéraire sculpté sur trois faces.

--------2Servant de porte N. à la citadelle, l' arc de triomphe, dit de Caracalla, est un édifice de 11 m. de côté, avec une grande baie sur chacune des faces, baie flanquée de quatre colonnes.

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Arc de triomphe de Caracalla
Arc de triomphe de Caracalla

------2L'intérieur était couvert d'une coupole qui s'est effondrée; deux édicules y abritaient des statues; l'édicule du S. est seul conservé. Cet arc est richement décoré; remarquer en particulier les deux médaillons qui ornent les clefs des arcades de l'O. (médaillon de Julia Domna) et à l'E. (médaillon de Septime-Sévère). Des inscriptions, gravées à l'intérieur sur deux des parois, nous apprennent que ce monument fut élevé en vertu d'une disposition testamentaire de Cornelius Egrilianus, préfet de la 14e légion en Pannonie et originaire de Theveste, et qu'il coûta 250.000 sesterces (67.000 fr.-or env.).

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Sur les frises de trois des faces, on lit des dédicaces à Caracalla, à son père Septime-Sévère (mort à cette époque), à sa mère Julia Domna. La date indiquée correspond à l'année 214 de notre ère. Sur la face N. a été encastrée une inscription byzantine, célébrant la reconstruction de Theveste par Solomon.

------2A 500 m. environ de l'arc de triomphe de Caracalla, sur la gauche de la route, on visitera les ruines de la basilique chrétienne, très important et intéressant monument qui date de la fin du IVe s.

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Porte extérieure de la basilique byzantine
Porte extérieure de la basilique byzantine

2On entre par une porte monumentale, qui était précédée de colonnes et qui mène à une large avenue dallée, terminée du côté opposé par une porte analogue. A g., une vaste cour quadrangulaire est bordée au sud , à l'Ouest et à l'Est. de terrasses élevées qui devaient servir de promenoirs; celle du S. offrait un portique à colonnes. Cette cour était partagée en quatre parterres carrés par des balustrades en pierre. Dans l'un d'eux, ouverture conduisant par un escalier de 32 marches à une galerie souterraine éclairée de place en place par des lucernaires. Elle conduit à une chapelle en forme de trèfle renfermant des tombes chrétiennes, dont deux à épitaphes. Deux tombeaux jumelés, en marbre, forment un autel. Une autre galerie sinue au-dessous de la basilique et renferme également quelques tombes chrétiennes. Cette galerie avait été comblée et même murée lors de la construction de l'édifice situé au-dessus. A dr., un grand escalier accède à la cour entourée de portiques, ou atrium, qui précède la basilique proprement dite; au milieu se voient les restes d'une vasque, en forme de quatre feuilles (vasque aux ablutions ou bénitier primitif).
-------2Cette basilique était divisée en trois vaisseaux par des colonnes adossées à des piliers. Le fond de la nef était isolé par des balustrades; un cadre en pierre y indique l'emplacement de l'autel. Par derrière, deux petits escaliers conduisent à l'espace réservé à l'évêque, de forme semi-circulaire, selon l'usage. A dr. et à g. de cet espace sont les sacristies. Tout le sol de l'église est tapissé de mosaïques ornementales, qui sont actuellement recouvertes de terre.
-------2- Des tribunes étaient au-dessus des bas-côtés. On y montait par deux escaliers établis dans des tours sur les côtés de l'atrium.
-------2A dr. de l'atrium, un passage conduit à un baptistère entouré de marches et tapissé d'une belle mosaïque : le fond de la piscine est formé d'une large plaque circulaire en marbre blanc orné sur le pourtour de douze alvéoles semblables aux pétales d'une marguerite.
-------2- Sur le flanc droit de la basilique s'ouvre une large baie, suivie d'un escalier par lequel on descend à une grande chapelle tréflée, qui était décorée avec luxe : l'autel était placé au milieu de cette salle et recouvrait probablement le corps ou des reliques d'un saint. Des sondages ont révélé l'existence à 1 m. 50 d'un dallage en mosaïque avec inscriptions funéraires chrétiennes très bien conservées. De nombreuses cellules, à g. et derrière l'église, ont dû servir d'habitations à des moines ou à des religieuses.
-------2Le domaine de la basilique fut entouré dès sa construction par un mur qui, plus tard, fut sans doute aménagé en rempart. Une petite chapelle fut établie contre ce rempart à l'E., derrière la salle tréflée : on voit, au fond de la nef, les trous dans lesquels s'enfonçaient les montants d'un autel, qui devait être en bois; sous les dalles, nombreuses sépultures, dont une couverte d'une mosaïque. A proximité, nombreux vestiges de tombes païennes et chrétiennes.
-------2On visitera encore dans la partie S.-O. des ruines, au-delà et à g, de la porte monumentale de l'O., une salle rectangulaire qui présente deux rangées de petites auges, placées à 1 m. au-dessus du sol : il y en a environ 80. On se trouve vraisemblablement en présence d'une hôtellerie, avec écuries et remises pour les voitures.

-------2A 500 m. environ, au N.-E. de la basilique, sur la dr. de la route, on peut voir la koubba de Sidi Djaballah, mausolée antique de forme hexagonale, qui a été coiffé ultérieurement d'une coupole.

-------2Enfin, dans la partie E. de la ville, en partant de la place de la Kasbah, on suit la rue Solomon conduisant à la porte du même nom; elle forme un étroit couloir surmonté d'une courtine avec meurtrières et machicoulis.
-------2Au-delà, en traversant-à dr. la place du Marché, on arrive rapidement à l'amphithéâtre, pas encore dégagé, mais dont les vestiges sont apparents, au-dessus des murs bordant l'oued Zerhour. A 500 m. environ en aval, aqueduc, d'origine romaine, souvent restauré, qui amène à Tébessa l'eau de la source d'Ain El Bled et des Jardins. Ces sources captées au début de l'occupation romaine , alimentent encore la ville.- En suivant l'aqueduc , on arrive au château d'eau moderne; à proximité se trouvent les sources.

A quelques centaines de mètres, à l'est du château d'eau, près de la route nationale et de la koubba de Sidi Mohamed Chérif, gisement préhistorique.

ENVIRONS

-------2Tébessa dut sa prospérité ancienne à l'agriculture, et notamment à la culture del'olivier. Le pays est couvert de vestiges de villages, de fermes et d'exploitations rurales, en particulier de fabriques d'huile. Ses richesses arbustives ont disparu et ne semblent pas prés d ' être reconstituées. A l'exception d'une zone assez étroite de jardins et dans le environs immédiats de la ville, le plateau de Tébessa est maintenant le pays à céréales; les récoltes y étant entièrement dépendantes de l'abondance et de l'opportunité des pluies. On a relevé aussi de nombreux vestiges de mausolées, d'églises chrétiennes, de forts byzantins, mais ceux-ci restent encore d'accès trop incommode pour qu'on puisse en recommander la visite méthodique à de simples touristes. On ne signalera donc que les plus faciles à visiter. Certains paysages valent aussi d'être contemplés, notamment celui d'Youks. Une promenade dans un centre minier ou une randonnée sur le plateau donneront enfin la caractéristique des paysages du Sud constantinois.

-------1.-Tébessa Khalia (3 k. S.-O.), dont le nom signifie Tébessa l'abandonnée, est située sur un mamelon, offrant un vaste panorama. Les ruines avaient jusqu'alors été peu fouillées, mais elles viennent d'être reprises, On peut voir une grande enceinte circulaire qui était entourée de colonnes corinthiennes dont il ne reste que les tronçons; deux piscines avec quelques débris de mosaïque à chevrons; deux petites basiliques chrétiennes, l'une au SO, l'autre au N.-E.; dans celle-ci, un disque de calcaire mesurant 1, 80 m de diamètre sur 25 cm. d'épaisseur, fermait une ouverture en roulant de dr. à g.; en 1943, les officiers alliés vinrent prendre ce monolithe pour leur servir de table dans un campement; il fut retrouvé en 1952 à 3 k. S., au milieu de la forêt.

-------2. Orfana, ou R'Fana (4 km S.-O.), gorges et ruines antiques; route taillée dans le roc par les Romains, sur une longueur de 2 km et qui porte encore les traces creusées pour les roues des chars; aussi les Arabes l'appellent-ils Trik El Kareta (le chemin du char).

-------3.- Tenoukla (8 km S: E., route). - Belles gorges, dans une région boisée de pins et de genévriers oxycèdres.

-------4.- Youks (24 km O. ; service automobile par la ligne de Constantine jusqu'à l'embranchement). - On suit la route N. 10 vers Aïn Beida décrite en sens inverse jusqu'à (17 k.) la bifurcation de la route V. 4 que l'on prend à g.
-------- 20 k. Youks-les-Bains, centre européen créé sur l'emplacement d'Aquae Cœsaris, près d'une source thermale légèrement sulfureuse. A 500 m. O. du village, au lieudit Gaga, restes d'un petit temple ou d'un mausolée romain.
-------- En amont, à 4 k., se trouve le village indigène de Youks, pittoresquement situé au fond du cirque formé par les djebels Tasbent (phosphates) et Mesliri, où l'oued Bou Akkous prend sa source; gorges très pittoresques; grotte dont l'entrée présente de curieuses stratifications; ruches en pierre d'un type apparemment très ancien; marabouts de Sid El Hadj Ahmed Ben Brahim (en haut) et de Sidi El Ouendi (en bas).