-les chemins de fer en Algérie
Le P.-L.-M. Algérien

Le P.-L.-M. Algérien

Tout récemment, nous avons eu le plaisir de saluer, aux " Échos ", l'apparition du très joli numéro spécial du Centenaire, édité par la Compagnie Paris-Lyon-Méditerranée. Il nous est agréable d'y revenir, parce que, aux renseignements très réduits que nous avions donnés sur le programme d'avenir du P.-L.-M. Algérien, il nous est possible d'en ajouter d'autres, qui nous paraissent bien de nature à intéresser nos lecteurs.

Nous reviendrons, tout d'abord, sur la partie du programme dont l'exécution est prévue pour 1936. A cette date, le parcours Alger-Oran s'effectuera en 6 heures et demie par les trains rapides et en sept heures et demie par les express. Le matin, un train partant d'Alger à 6 h. 30, avec voyageurs, poste et journaux, arrivera à Oran, à 14 heures.

Vers midi, un deuxième train rapide relèvera la correspondance maritime, qui aura été, elle aussi, accélérée, pour amener à Orléansville vers 15 h. 30, à Relizane vers 16 h. 30, à Oran vers 18 h. 30, à Sidi-bel-Abbès vers 7 h. du soir, les voyageurs ayant quitté Paris l'avant-veille à 20 heures.

Un train de nuit quittant Alger vers 21 h. 30, arrivera sans peine à Oran avant 7 heures, le lendemain matin. Il est à remarquer que, pour lui, le bénéfice de la grande vitesse, qui n'est pas utile en l'espèce, sera reporté sur le confort qui est chose intéressante, la nuit.

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Afrique du nord illustrée du 12-7-1930 - Transmis par Francis Rambert

mise sur site : oct.2021

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Le P.-L.-M. Algérien

Le P.-L.-M. Algérien

Tout récemment, nous avons eu le plaisir de saluer, aux " Échos ", l'apparition du très joli numéro spécial du Centenaire, édité par la Compagnie Paris-Lyon-Méditerranée. Il nous est agréable d'y revenir, parce que, aux renseignements très réduits que nous avions donnés sur le programme d'avenir du P.-L.-M. Algérien, il nous est possible d'en ajouter d'autres, qui nous paraissent bien de nature à intéresser nos lecteurs.

Nous reviendrons, tout d'abord, sur la partie du programme dont l'exécution est prévue pour 1936. A cette date, le parcours Alger-Oran s'effectuera en 6 heures et demie par les trains rapides et en sept heures et demie par les express. Le matin, un train partant d'Alger à 6 h. 30, avec voyageurs, poste et journaux, arrivera à Oran, à 14 heures.

Vers midi, un deuxième train rapide relèvera la correspondance maritime, qui aura été, elle aussi, accélérée, pour amener à Orléansville vers 15 h. 30, à Relizane vers 16 h. 30, à Oran vers 18 h. 30, à Sidi-bel-Abbès vers 7 h. du soir, les voyageurs ayant quitté Paris l'avant-veille à 20 heures.

Un train de nuit quittant Alger vers 21 h. 30, arrivera sans peine à Oran avant 7 heures, le lendemain matin. Il est à remarquer que, pour lui, le bénéfice de la grande vitesse, qui n'est pas utile en l'espèce, sera reporté sur le confort qui est chose intéressante, la nuit.

D'autre part, 1936 est aussi la date de la mise en service de la ligne Oudjda-Fez. On escompte en outre, que les lignes d'Oudjda à Nemours et de Lalla-Marnia à Aïn-Témouchent seront aussi en exploitation. Alors, les voyageurs quittant Paris le lundi à 20 heures seront à Oran le mercredi soir, à Oudjda à 22 heures, à Fez, le jeudi matin et, dans l'après-midi, du même jour à Rabat et à Casablanca.

Mais l'accomplissement d'un tel programme ne comporte pas seulement l'établissement d'horaires judicieux et agréables à envisager. Encore faut-il que leur observation soit permise par une organisation appropriée, et en assurant la rigoureuse observation. C'est pourquoi la Réseau du P.-L.-M. Algérien a entrepris de grands travaux comportant plusieurs stades, dont le premier est à la veille d'être terminé.

C'est de lui que se sont préoccupés tout récemment, M. Cordier, administrateur général du P.- L.-M. et M. Margot, directeur général, lors de leur venue en Algérie. Ces éminentes personnalités ont pu se rendre compte des importants résultats obtenus par les distingués dirigeants du P.-L.-M. Algérien, M. Jourdain, directeur, M. Ducluzeau, ingénieur en chef.

Il s'agit, en l'espèce, des nouveaux ateliers des machines que la Compagnie a fait édifier sur ses anciens jardins et qui sont terminés. Ces ateliers sont munis d'un puissant outillage comportant :

1° Un pont transbordeur à deux chariots d'une puissance totale de 70 tonnes, sous lequel peut évoluer et un autre pont de 5 tonnes. Le pont supérieur, dont la photographie est ci-contre (avec machine de 66 tonnes) peut être accouplé avec un deuxième pont identique pour soulever ainsi une charge de 140 tonnes.

2° et 3° Dans la travée chaudronnerie, deux ponts transbordeurs, l'un de 35 tonnes, l'autre de 3 tonnes.

4° Un pont roulant, pour raccordement avec les voies de service, d'une puissance de 80 tonnes (photographie ci-contre).

D'autre part, les travaux vont être repris incessamment pour opérer le transfert en Oranie de l'atelier des voitures, pour que son emplacement libéré puisse être affecté à la construction de nouveaux ateliers complétant les premiers.

Il y a lieu de remarquer que l'outillage actuel permet, dès maintenant, la manutention des locomotives les plus puissantes, y compris celles qui font partie du nouveau programme établi.
Nous aurions mauvaise grâce à ne pas signaler que ce puissant matériel a été fourni et monté par la Société anonyme " Les Ateliers de Construction du Nord ".