VOIRIE

Les à-côtés de la circulation à Alger
Les gardiens d'automobiles improvisés constituent une véritable plaie urbaine
Un terme doit être mis à leur insolence et à leurs exigences


Les gardiens d'automobiles improvisés constituent une véritable plaie urbaine
Un terme doit être mis à leur insolence et à leurs exigences

IL est des vocations qui naissent à la faveur de certaines circonstances. C'est ainsi, par exemple, que l'affolante densité de la circulation algéroise a fait éclore une floraison de gardiens d'autos improvisés.

Les vrais et les faux....

Nous disons improvisés car il y en a de vrais : Ceux-ci, dûment reconnus, portent à leur bras droit une plaque étincelante, délivrée par la mairie et portent un numéro d'ordre. Ils paient disent-ils une taxe spéciale. Donc rien à dire. Ils sont à peu près une centaine répartis en différenrs points de la ville : Les abords de l'Université, la rampe Bugeaud, la place du Gouvernement, etc...
Mais à côté de cette honorable corporation existent un tas de vauriens, parasitant leurs collègues légaux et formant une véritable plaie urbaine.

N.B : CTRL + molette souris = page plus ou moins grande
TEXTE COMPLET SOUS L'IMAGE.

Echo d'Alger du 2-11-1952 - Transmis par Francis Rambert
mise sur site: janvier 2024

600 Ko
retour
 


Les à-côtés de la circulation à Alger

Les à-côtés de la circulation à Alger
Les gardiens d'automobiles improvisés constituent une véritable plaie urbaine
Un terme doit être mis à leur insolence et à leurs exigences

IL est des vocations qui naissent à la faveur de certaines circonstances. C'est ainsi, par exemple, que l'affolante densité de la circulation algéroise a fait éclore une floraison de gardiens d'autos improvisés.

Les vrais et les faux....

Nous disons improvisés car il y en a de vrais : Ceux-ci, dûment reconnus, portent à leur bras droit une plaque étincelante, délivrée par la mairie et portent un numéro d'ordre. Ils paient disent-ils une taxe spéciale. Donc rien à dire. Ils sont à peu près une centaine répartis en différenrs points de la ville : Les abords de l'Université, la rampe Bugeaud, la place du Gouvernement, etc...
Mais à côté de cette honorable corporation existent un tas de vauriens, parasitant leurs collègues légaux et formant une véritable plaie urbaine.

Tyrans de ruelles

Leur insolence et leurs exigences n'est plus à démontrer. Le plus souvent elle est proportionnelle à l'obscurité et à l'éloignement de l'artère sur laquelle ils prétendent avoir des droits. Malheur à l'automobiliste qui ne veut rlen entendre : Insultes, menaces. tout y passe pour obliger le " client " récalcitrant à payer sa dîme. Et qu'il s'estime heureux s'il s'en tire sans un pneu, sournoisement
crevé, sans la carrosserie rageusement rayée d'une main vengeresse, ou sans une aile cabossée.
La chronique des faits divers est régulièrement alimentée par les histoires, devenues banales, de vols commis sur des véhicules en stationnement. Le voleur n'est souvent pas loin !

Les remèdes

Ils sont simples : Il suffit d'installer un plus grand nombre de gardiens et, comme, parait-il, le métier est assez lucratif, autant désigner des gens méritants. Il ne manque pas d'hommes, dignes d'intérêt et qul se trouvent dans une situation difficile.
Tout le monde s'en trouvera mieux. Les automobilistes sauront à qui s' adresser en cas d'ennuis et les gardiennes ne supporteront plus le préjudice moral que leur cause les tyrans de ruelles dont nous parlions tout à l'heure.