M'SILA

Guides bleus Hachette, 1955.-
De Bougie à Sétif, la Kabyliez des Babors
Par les portes de fer(ou Sidi Brahim)
DE BORDJ BOU ARRÉRIDJ A Bou SAADA
(128 k. S., par les routes D. 8, D. 25 et N. 8, bonnes ; service automobile quotidien). — La route se dirige au S. et traverse la voie ferrée. — 6 k. Oued Ksob, que suit jusqu'au-delà de M'Sila. — 10 k. Route à g. sur (2 k. E.) Leco puis sur (12 k.) Galbois (p. 307). — Le plateau de la Medjana prend fin et le pays devient plus accidenté. La route suit la vallée, par endroits fort étroite, de l'oued Ksob, par la trouée de laquelle elle coupe les monts de Hodna, entre les deux massifs puissamment érodés du djebel Maadid (1.803 m.) et du djebel Gourine (1.038 m.) ; cet oued est tributaire du chott Hodna.

35 k. Medjez Foukani. — 41 k. Défilé du Kef El Matrek, que la route franchit en suivant le lit de la rivière ; sur celle-ci, barrage de 1'oued Ksob, du type à voutes multiples, de 32 m. de haut et d'une capacité de 12 millions de m3.

46 k. El Hammam, source sulfureuse. La route sort des montagne et débouche à perte de vue sur la plaine de Hodna.

55 k. Sba El Guebli, barrage-réservoir sur l'oued Ksob, suivi de plusieurs autres barrages de dérivations qui s'échelonnent en amont de M'Sila

60 k. M'Sila, ch.-l. d'une commune mixte de 60.300 hab., à 475 d'alt., sur l'oued Ksob. Sur la place et la rue principale, boutiques d'ouvriers cordonniers et d'intéressants brodeurs sur cuir. Jolies perspectives le long de l'oued, nombreuses koubbas coniques. Belle vue du haut du minaret de la mosquée de Kherbel Tellis.Marché le jeudi et vendredi (moutons).

La plaine de Hodna, à la bordure N. de laquelle se trouve M'Sila, est une vaste dépression sans écoulement, qui mesure environ 150 k. d'O. en E. et 75 k. du N. au sud; un marécage saumâtre aux rives incertaines et le plus souvent à sec, le chott Hodna, occupe au centre 70 k. sur 20. Le climat du Hodna est torride à la saison chaude. — A en juger par les ruines qui ont été signalées, notamment sur le revers N. du bassin (centres urbains, exploitations agricoles, travaux hydrauliques), cette région fut prospère à l'époque romaine et jusqu'en plein Moyen Age. Une nappe artésienne y a été reconnue ; plusieurs forages ont été exécutés avec succès ; des études récemment entreprises doivent être suivies de la coustruction de barrages qui mettront en valeur de nouveaux territoires autour de M'Sila.
Le territoire oriental du Hodna dépend de Barika (p. 335)


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mise sur site : aout 2021

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