-les chemins de fer en Algérie
Arrivée d'une nouvelle locomotive Diesel électrique -1934

Ainsi que nous l'avions annoncé le vapeur « Sainte-Marguerite-II », de larmement Daher et Cie est arrivé hier matin, ayant à, son bord la nouvelle et puissante Diesel-électrique 232-ADE-1 destinée au C.F.A.

A 15 heures le navire s'étant amarré quai de Biarritz, nous montons à bord, où le commandant Torré nous montre, de la dunette, le monstre de 97 tonnes gisant au fond de la cale no 1.

Déjà le grand ponton bigue « Atlas », de l'entreprise Schneider, surplombe de son grand bras d'acier la cale béante. En bas, une équipe place les élingues et en quelques minutes tout est prêt,.

Un bref commandement : en avant doucement et tel un fêtu de paille la machine se soulève accompagnée 25 centimètres environ par le fond du bateau subitement allégé. Puis doucement, sans heurt, guidée par d'habiles manceuvriers, la grande caisse sort à l'air libre et moins d'une demi-heure après est déposée par l'« Atlas » directement sur la voie.

Tout s'est passé sans bruit, sans commandement inutile avec une précision qui fait honneur aux équipes et à leurs chefs.
(suite sous l'article !)

Echo d'Alger du 9-6-1934- Transmis par Francis Rambert

mise sur site : octobre 2014

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la compagnie des chemins de fer, arrivee d'une puissante locomotive diesel

La manoeuvre a eu lieu en présence de MM. Pradourat, ingénieur à la traction des C.F.A. ; M. Pfinder, agent à Alger de l'armement Daher et Cie ; M. Portier, chef de service ; M. Audibert chef d'armement à l'entreprise Schneider ; M. Mattéi fils, acconier à Marseille qui accompagnait la locomotive dans son trajet ainsi que deux monteurs.

Les opérations étaient effectuées par l'Entreprise d'acconage et remorquage dirigée à Alger par M. Peille.

Dans la soirée l'ADE-1 a été remorquée aux ateliers du Hamma où elle sera définitivement mise au point.

Avant de terminer disons que l'armement Daher auquel a été confié le transport de cette machine est spécialisé dans le transport des colis très encombrants. C'est le « Sainte-Marguerite II » qui, en 1930 transporta le matériel du cirque des frères Amar de Marseille à Tunis. C'est aussi le sauveteur, au cours de cet hiver de l'hydravion du service Marseille-Tunis, perdu en Méditerranée. On se rappelle que le commandant Torré au prix de nombreuses difficultés avait réussi à prendre à son bord l'équipage et le passager de l'hydravion et les ramener tous sains et sauf à Bizerte. F. C.